LE PCA ET LE DG DU CREDIT MUTUEL DU SENEGAL BLANCHIS
Les accusations du Collectif de Défense du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) portées contre le Président du Conseil d’Administration (PCA) et le Directeur général de la boîte sont infondées.
Les accusations du Collectif de Défense du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) portées contre le Président du Conseil d’Administration (PCA) et le Directeur général de la boîte sont infondées. Tel est l’avis du Conseil de Surveillance (CS) de l’institution, qui a estimé que la gestion de Mor Ndao et Amadou Jacques Diop est transparente.
Les clients du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ainsi que les collaborateurs de la boîte peuvent visiblement pousser un ouf de soulagement quant à la sécurité de leur argent. Accusés d’avoir pillé les ressources de l’institution financière, Mor Ndao et Amadou Jacques Diop, respectivement Président du Conseil d’Administration (PCA) et Directeur général de la structure, sont blanchis par le Conseil de Surveillance (CS).
En effet, le Conseil d’Administration et le Conseil de Surveillance du CMS ont conjointement organisé un point de presse hier «pour rétablir les allégations fallacieuses et tendancieuses qui ont été portées à l’encontre de l’institution et de ses dirigeants», faisant allusion à la récente sortie du Collectif de défense du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) qui a accusé ces deux hommes de tous les péchés d’Israël. «Après ces allégations, le Conseil de Surveillance s’est autosaisi pour faire un contrôle sur les points évoqués lors de leur point presse. Le Conseil de Surveillance a mené ce contrôle librement et de manière autonome le 21 mai 2021.
Après ce travail, il y a eu une séance mixte du CA et du CS pour la restitution de ce contrôle. Et il ressort de ce contrôle que toutes les procédures dont parle ce collectif sont respectées au sein de l’institution. Malheureusement, ils ont dit tout à fait le contraire et le président du Conseil de Surveillance ici présent peut confirmer ou infirmer mes propos», a déclaré le PCA du CMS. S’adressant au président du CS, devant l’assistance composée de collaborateurs du CMS, Mor Ndao lui a demandé s’il confirmait ou infirmait le respect des procédures au sein de la boîte. Et le président du CS de répondre : «Tout a été transparent. Toutes les procédures ont été respectées. Je le confirme. Sur toutes les questions évoquées, nous avons fait des investigations. On a trouvé que tout est limpide. Il n’y a pas de crise. Il n’y a pas de malversations. Donc, tout est clean dans la gestion.»
Après le verdict du Conseil de Surveillance du CMS, les membres du Conseil d’Administration de la boîte ont signé une résolution pour préciser que la nomination de l’actuel Directeur Général de l’Union des Caisses du Crédit Mutuel du Sénégal (UCCMS), Amadou Jean Jacques Diop, ne souffre d’aucune irrégularité. « En conséquence, le CA lui renouvelle sa totale confiance et le confirme à la tête de la Direction Générale de l’UCCMS. Dans la même veine, il lui décerne une motion d’encouragement en vue de poursuivre les chantiers de transformation déjà initiés dans l’optique de pérenniser l’Institution et la rendre plus compétitive », précisent-ils.
Rappelant «avec vigueur son attachement au respect des prérogatives de chacune des instances (Assemblée générale, Conseil d’Administration, Conseil de Surveillance et Comité de Crédit) de l’Institution», le Conseil d’administration donne «mandat au Directeur Général de tout mettre en œuvre pour le respect strict du secret bancaire et des principes de confidentialité qui gouvernent nos activités, conformément aux dispositions légales, réglementaires et internes en vigueur».
Accusant les membres du collectif d’avoir divulgué des secrets bancaires, Mor Ndao et Cie ont instruit «le Directeur Général d’initier toutes les actions nécessaires en vue de faire respecter par les collaborateurs de l’UCCMS les règles de confidentialité des données obtenues à l’occasion de l’exercice de leurs missions, et de prendre des mesures énergiques contre tout acte contraire aux principes sus évoqués».
Ils exhortent ainsi «le Directeur général à prendre les mesures adéquates pour identifier les failles ayant conduit au partage et à la circulation des données réputées confidentielles, et l’autorisent ainsi à prendre toute mesure légale visant à dissuader la commission d’actes constitutifs de violation des règles de confidentialité».