L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI – TRAHISON
Ce pays secrète de la pourriture. Tout y est en putréfaction. Ses hommes, ses femmes, sa classe politique et ses élites. Sur cette liste, on pourrait pousser l’affront et y mettre insidieusement sa classe maraboutique. L’une des plus belles escroqueries de ce pays. Tous sont inoculés d’un virus pernicieux, plus nocif que la Covid-19 et qui s’appelle Argent. Le dieu Mammon pour lequel ils sont prêts à tuer et s’entretuer. Des hommes sans foi ni loi qui disparaissent avec la liste de leur parti, mettant leurs ex-camarades dans l’inconfort. Sans une once de dignité, ils sont allés se réfugier sous la camisole du parti au pouvoir qui payera au prix fort leur traitrise. Personne pour dénoncer cette forfaiture. On ricane même de l’audace de ces salopards à Matam et à Mbour et qui rêvent de voir leur vie connaitre un changement. Derniers exemples en date d’une société en phase de perdre ses repères les plus solides. On fonctionne par l’Argent qui est à la base de cette dégradation. Depuis hier, la meute est lâchée. On discute avec une dose de voyeurisme sur l’infanticide commis par un médecin désespéré. De la lettre d’adieu du défunt à une femme qu’il a aimée et chérie, la meute n’a retenu que la vie sexuelle du couple. D’autres, plus belliqueux, un combat opposant les hommes et les femmes. Une ligne vite tracée par deux camps. Des machos et des enragées féministes. Chacun défendant un camp, celui du médecin et de ses enfants contre celui de l’ex-femme qui a tout perdu. Ces forcenés oublient que, derrière ce drame, se dégage toute la pestilence immorale de cette société qui n’est plus celle de la Téranga. Les bases sur lesquelles reposait cette bonne société sont aujourd’hui à terre. Des valeurs rageusement piétinées si elles ne sont pas préférées à celles venues d’ailleurs et que nous impose pernicieusement l’Occident. Aujourd’hui, tout est à reconstruire dans ce pays. Ce qui passe fondamentalement par l’existence de dirigeants intègres et d’une Justice qui ne tremble pas pour dire le Droit. Une utopie ?
KACCOOR BI
OMISSION MATERIELLE « LE TEMOIN » S’EN EXCUSE !
Dans sa derniére édition (Vendredi), « Le Témoin » avait annoncé à sa « Une » un mariage princier délocalisé en Turquie au cours duquel les dépenses faramineuses ont frôlé la barre des deux milliards cfa. Au finish, l’article n’a pas été publié en page 2. Un impair dû à l’étourdissement de notre graphiste-monteur sous la pression de l’imprimerie et de son dead-line qui ne pardonne pas. Les familles libanaises qui ont célébré leur mariage digne des mille et une nuits sur les rives du Bosphore nous ont-elles marabouté ? Bon, en tout cas, l’article en question est bel et bien publié dans cette présente édition. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs !
ZAMBIE 180 SENEGALAIS MENACES D’EXPULSION
C’est une information que « Le Témoin quotidien » livre en exclusivité au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall, ainsi qu’à son collègue de l’Intérieur, Antoine Félix Diom. Environ 180 de nos compatriotes vivant en Zambie sont menacés d’expulsion. La raison ? Ils ne disposent pas de passeports en cours de validité et ne peuvent donc pas renouveler leurs titres de séjour dans ce pays qui ne badine pas avec le défaut de cartes de séjour. Or, d’après des compatriotes qui nous ont joints depuis Lusaka, la capitale de la Zambie, c’est depuis 2020 qu’ils ont alerté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour faire renouveler leurs passeports. Ils ont adressé de multiples correspondances aux autorités sénégalaises. En vain. Et vivent depuis plusieurs mois avec la peur au ventre de se voir expulser du jour au lendemain…
BARTHELEMY DIAZ UNE COMPARUTION A CONTRE COURANT DE SES AVOCATS
Appuyé par une frange de l’opposition, l’actuel maire de Mermoz Sacré Cœur Barthélémy Diaz a décidé d’engager un bras de fer avec la Cour d’Appel devant laquelle il est convoqué demain. En conférence de presse, le candidat de Yewwi Askan Wi à la ville de Dakar a déclaré qu’il ira au tribunal avec ses enfants pour être jugé le même jour. « Car je n’accepterai plus un renvoi ! Au mois de mars dernier, j’avais clairement dit qu’il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu’il ne s’agit pas de Barthélémy Diaz mais de la démocratie sénégalaise. Le problème du Sénégal, c’est sa justice. J’ai été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme. J’ai fait appel. Depuis que j’ai interjeté appel, le dossier ne fait que l’objet de renvois. J’ai pris l’engagement de n’insulter aucun magistrat. Mais dire que, aujourd’hui, ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d’un gros mensonge » a fait savoir Barthélémy Diaz convoqué dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf, du nom de ce gros bras tué en 2011 lors d’une attaque à la mairie de Mermoz-Sacré cœur. Donc vous conviendrez avec nous que Barth veut etre jugé séance tenante. Pourtant, « Le Témoin » a appris que ses avocats ont décidé, une fois à l’audience de demain, de faire renvoyer l’affaire jusqu’après les élections locales de janvier 2022 c’est-à-dire courant février ou mars 2022. Comme quoi, le prévu Barthélémy Diaz va ramer à contre-courant de ses avocats. Qui vivra verra !
JOURNEE DES FORCES ARMEES AUX ORIGINES D’UN CEREMONIAL !
Parachutée dans un milieu inconnu borné de képis et de bérets, notre reporter sportive Anta Faye Diop a traqué, hier, les origines de la Journée des forces armées : La journée des Forces armées, rappelle-t-elle, est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, entérinant ainsi la date historique de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le 24 août 1960. Célébrée pour la première fois en 2004, sur décision de Me Abdoulaye Wade, alors Chef suprême des armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées.
HUIT (08) MILITAIRES BLESSES DECORES RETOUR SUR LES LIEUX DU DRAME
Au total, ce sont huit (08) militaires blessés gravement que Chef suprême des armées a décorés, hier, lors de la Journée des forces armées. il s’agit de l’adjudant Amadou Ba, engagé dans l’opération « Gabou» en Guinée-Bissau. Il avait reçu des éclats de roquettes anti-personnels lui ayant occasionné une plaie traumatique de la jambe gauche. Gora Ndiaye, lui, engagé dans le cadre de l’opération du secteur Nord-Sindian, a vu son véhicule sauter sur une mine. Un accident qui lui a occasionné une fracture au niveau du tibia. Le soldat Mame Ibou Mané, lui, s’est blessé lors d’une mission de sécurisation au sud du village de Mbissine en Casamance. il a marché sur une mine antipersonnel, dont l’explosion a occasionné des blessures ayant entrainé l’amputation de sa jambe droite au niveau du genou. Décoré par le chef de l’Etat, le soldat Dibicor Séne, qui de retour d’une mission de reconnaissance à Sikoum, a sauté sur une mine anti-char. Un accident qui lui vaut une amputation de sa jambe gauche. Quant à Samuel Corréa, de retour d’une mission de reconnaissance de la position de Sikoum, son véhicule a également sauté sur une mine anti-char. Une explosion qui lui a causé une fracture ouverte du fémur droit. Quant au sergent-chef Souleymane Loum décoré, il a marché accidentellement sur un engin explosif occasionnant l’amputation traumatique de sa jambe gauche. De même que son camarade d’armes Abdoulaye Diémé. Lors d’une opération de sécurisation à Bouniak, il a reçu une balle qui lui a fait perdre sa main droite. Distinqué à son tour, le soldat Mamadou Ba a reçu une balle à l’abdomen lors d’une contre-offensive ennemie vigoureusement repoussée par l’Armée dans les localités de Bouniak, Bagame et Ahinga en Casamance.