L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - PEUR SUR LE PAYS
On peut commencer à prier pour que la paix continue de régner dans ce pays. Que le Chef, maitre du jeu, entende ses grands frères qui lui ont adressé une lettre ouverte. Qu’il les entende afin qu’on s’éloigne de la crise que traverse ce pays qui nous appartient tous et que nous aimons. Personne ne souhaite qu’il brûle et que l’on nous prive de ce que nous avons de plus beau au monde. Rien que la belle vision que constitue l’élégance de nos femmes à travers leurs processions quotidiennes dans les rues des villes et campagnes justifie qu’on préserve ce cher Sénégal. Un poète inspiré a d’ailleurs comparé cette démarche de nos femmes à l’alexandrin. Ce vers de 12 pieds jamais ennuyeux. Aujourd’hui, lui seul, le Chef, pourrait nous sortir de l’impasse où nous sommes. Et personne ne sait où pourrait conduire cette crise dans un monde en crise. Surtout avec les derniers développements relatifs à l’histoire grotesque d’un rebelle qui s’invite dans la politique. Un feuilleton dont on aurait pu nous dispenser. Plus personne ne croit en cette Justice depuis qu’un ministre de la République, à travers une scandaleuse déclaration, a avoué publiquement qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux. Et pour rajouter une louche sur le feu, un des éléments du parti au pouvoir, qui a appelé au meurtre d’un opposant avant de dire qu’il ne regrette rien et assume ses propos, est tranquillement en pantoufles chez lui. Nullement inquiété pendant qu’un député insulteur risque de moisir en prison en même temps qu’un autre citoyen, lui, accusé de diffamation. Des gens qui ne sont ni des terroristes ni des délinquants financiers encore moins des agresseurs mis en prison pour un délit d’opinion. Une Justice à deux vitesses. C’est tout cela qui ravive les rancœurs. Le sentiment que la rigueur de la Justice ne s’abat que sur les opposants. Ce débat qui nous vaut cette situation n’a jamais prévalu depuis que l’on organise des élections dans ce pays. Plutôt que d’écouter ceux qui lui soufflent à l’oreille de ne rien céder, notre sentiment est que le Chef peut arriver à un compromis. Lui seul peut libérer ce pays d’une violence dont personne ne sait où elle nous mènera. Dieu sauve le Sénégal !
KACCOOR BI (LE TEMOIN)
NON-PARUTION DU «TÉMOIN» D’AVANT-HIER NOS EXCUSES AUX LECTEURS !
De nombreux fidèles lecteurs et partenaires annonceurs ont pu constater la non parution de l’édition du « Témoin », avant-hier, mercredi 15 juin 2022.Une édition non tirée (version papier) du fait d’une panne technique de notre imprimerie, alors que la version numérique était déjà sur les réseaux sociaux et dans la presse en ligne. A cet effet, la rédaction avait jugé nécessaire de reconduire la même édition, hier, jeudi, avec quelques articles d’actualité. D’où l’étonnement de certains lecteurs très exigeants puisqu’ils ne nous pardonnent aucune bourde. « Le Témoin » présente ses excuses aux fidèles lecteurs de la « vieille » génération ainsi qu’aux partenaires-annonceurs qui tiennent à leur format-papier ou format classique.
LE PÈRE DE CHEIKH ABDOU BARA MBACKÉ DYOLI REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA BASSIROU MBACKÉ
Serigne Cheikh Mbacké Dyoli, père du député Cheikh Abdou Bara Mbacké Dyoli, placé sous mandat de dépôt pour offense au chef de l’Etat, diffamation et diffusion de fausse nouvelle, accompagné de son frère Serigne Abo Mbacké Dyoli et de son fils Cheikh Khadim Mbacké Dyoli, petit-frère du mis en cause, ont rencontré, hier, à la résidence Khadim Rassoul de Touba, le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. L’audience s’est déroulée après la prière de takussan et le ziarra de la famille de Serigne Fallilou Mbacké, deuxième khalife général des mourides. Il s’agissait pour la famille de Serigne Abdou Dia Mbacké Dyoli de sensibiliser le saint homme de Touba sur le sort réservé à Cheikh Abdou Bara Dyoli afin qu’il use de son influence auprès des autorités étatiques pour le tirer d’affaires. Pour mémoire, Dyoli — et non Dolly qui est la caractéristique de la famille de Serigne Abdou Dia Mbacké Ibn Khadim Rassoul — est la bourgade d’origine de Cheikh Abdou Bara Mbacké et située avant la ville sainte de Touba à partir de Darou Khafor.
BOUCLIERS DE SEDIMA-AGRICOLE THIERNO ALASSANE SALL INTERDIT À DJILAKH
Il a fallu deux ans pour que les langues de vérité commencent à se délier dans l’affaire opposant Sedima-Agricole aux populations de Ndingler. En fait, comme l’a toujours soutenu « Le Témoin quotidien », il n’y a jamais eu de litige foncier véritable au village de Djilakh où l’honorable homme d’affaires Babacar Ngom Sedima a érigé une grande ferme agricole à l’européenne. Seulement, certains maitres chanteurs et autres politiciens du dimanche manipulaient des jeunes de Ndingler jusqu’à les transporter au village voisin de Djilakh pour qu’ils revendiquent les terrains attribués à Sedima-Agricole. Une superficie de 300 hectares acquise sur la base d’une procédure réglementaire sur fond de délibération par le Conseil rural de Sindia. Avant-hier, les populations de Djilakh sont montées au créneau pour s’approprier cette ferme agricole qui fait la fierté industrielle du Sénégal. « Dommage que, pour des raisons électoralistes, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall quitte Thiès pour venir à Ndingler où il manipule les jeunes contre Sedima-Agricole, notre ferme à nous ! Désormais, Thierno Alassane Sall est déclaré persona non grata dans la zone rurale où il ne fait que diviser les populations de Ndingler et de Djilakh. Si toutefois Thierno Alassane Sall comme tout autre marionnettiste s’aventurait dans notre village, il payerait très cher sa présence nuisible » ont menacé tour à tour les populations de Djilakh au cours d’une grande manifestation de soutien à Sedima Agricole. Joint par « Le Témoin », un responsable des jeunes de Djilakh dit que les villageois souhaitent faire visiter l’exploitation agricole de la Sedima au président de la République et au ministre de l’Agriculture ainsi qu’aux khalifes généraux de Touba, Thiénaba, Yoff, Niassène, Tivaouane, famille Omarienne et autres afin qu’ils encouragent les Sénégalais à investir davantage dans l’agriculture moderne. La preuve par Babacar Ngom Sedima, un modèle de développement doublé d’une bonne référence sociale !