ABDOURAHMANE DIOUF DEPLORE LE GROS PARADOXE DE SAINT-LOUIS
Le président du parti Awalé Jambaaryi, Dr Abdourahmane Diouf, a déploré que Saint-Louis connaisse des déboires et un gros potentiel non exploité.
Le président du parti Awalé Jambaaryi, Dr Abdourahmane Diouf, a déploré que Saint-Louis connaisse des déboires et un gros potentiel non exploité. Le candidat de la coalition Abdourahmane Diouf était hier dans l’ancienne capitale dans le cadre d’une tournée de parrainages en zone nord.
Saint-Louis présente un visage hideux à tous les niveaux. Tâtant la réalité sur le terrain et surtout au contact de différentes couches de la population de la ville tricentenaire, Dr Abdourahmane Diouf a affiché sa désolation totale pour une ville partagée entre déboires et gros potentiel non exploité. Un exemple des déboires se situe au niveau de la couche des chauffeurs/transporteurs. « Notre passage nous a permis de mettre le doigt sur le désespoir des chauffeurs/transporteurs. Ce que leur reprochent l’Etat et leurs clients est de travailler avec des véhicules vétustes, inesthétiques et, à la limite, dangereux pour la sécurité routière. Ils en sont conscients et ne demandent qu’à renouveler le parc automobile. L’Etat qui semblait vouloir s’y engager traine les pieds et fait perdurer le problème » a souligné le candidat Ass Abdourahmane Diouf dans un communiqué de presse. Le candidat à la présidentielle n’a pas manqué d’examiner avec les chauffeurs les voies et moyens de renouveler leur parc automobile. Le candidat Ass Abdourahmane Diouf leur a proposé d’actionner un fonds de garantie qui leur facilite l’accès à des crédits à un taux compétitif. Par ce mécanisme, l’accès à un véhicule neuf sera à portée de tous les chauffeurs, quelle que soit leurs mises de départ. Le renouvellement du parc automobile est un engagement fort du candidat Ass Abdourahmane Diouf et qui, selon lui, permettra de prendre en charge une vieille doléance jamais satisfaite.
Langue de Barbarie, l’autre déboire de St-Louis
L’autre déboire soulevé par le président d’Awalé se situe au niveau de la catastrophe écologique provoquée par la Langue de Barbarie. « Saint Louis, c’est aussi la Langue de Barbarie, symbole d’un potentiel gâché par l’inertie et le manque d’ingéniosité des autorités publiques. Drame parmi les drames, les indignités humaines autour de l’activité de la pêche ont interpelé le candidat à la prochaine élection présidentielle. La brèche de St Louis continue à tuer nos enfants. C’est un mouroir dont l’intense activité n’émeut plus ceux qui ont la responsabilité de l’éradiquer. Pour les survivants qui s’accrochent encore à une vie décente, la configuration de la brèche, à l’état de quasi abandon, ne permet plus aux pêcheurs d’y envisager une traversée sereine pour aller chercher le poisson de plus en plus rare » déplore Dr Abdourahmane Diouf. A l’en croire, la fermeture de fait de la brèche de Saint-Louis est une fabrique de chômage et de désespoirs. « Les populations de Guet Ndar ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont privés de leur activité professionnelle de survie par la négligence des pouvoirs publics. En plus de les priver de revenus, la brèche jette les jeunes pêcheurs dans les bras de l’oisiveté et de l’émigration clandestine. C’est par centaines que les jeunes pêcheurs désertent notre pays. C’est par dizaine qu’ils meurent dans l’océan » s’émeut le leader du parti Awale. Le candidat Ass Abdourahmane Diouf, conscient de ces états de fait, fera de la restauration de la brèche de Saint-Louis une priorité majeure s’il est élu président de la République. Il auditera les investissements à milliards qui sont censés avoir été consacrés à cet ouvrage majeur, sans résultats visibles
Des pêcheurs constamment humiliés en Mauritanie
L’autre préoccupation soulevée par l’ancien directeur général de la Sones tourne autour de la pêche et concerne les séries d’humiliations subies par les pêcheurs stlouisiens en Mauritanie. « St Louis, c’est aussi des pêcheurs humiliés en Mauritanie où ils vont chercher le poisson d’autrui qu’ils ne peuvent plus trouver dans leur propre mer. C’est aussi tous ces gros bateaux qui sillonnent nos mers et ne supportent aucune concurrence de nos pêcheurs locaux, harcelés dans leur propre pays en plus de leur matériel détruit » indique-t-il. Le candidat Ass Abdourahmane Diouf est convaincu qu’il nous faut restaurer la dignité de nos pêcheurs, reprendre nos océans en mains et offrir un meilleur avenir à nos jeunes pêcheurs. Selon lui, le marqueur le plus évident de la perte de contrôle sur notre pêche est que la caisse de poisson qui coûtait une bagatelle s’achète maintenant à 90 milles francs. La perte de souveraineté sur nos mers crée des dégâts économiques dramatiques dans notre pays. Le candidat Ass Abdourahmane Diouf continue sa tournée dans le Nord. Il visitera ce mercredi Ross Bethio, Rosso, Richard Toll et Dagana entre autres localités.