MULTIPLE PHOTOSGREVE DU SAES, L'UGB ENTRE DANS LA DANSE
La grève de 48 heures décrétée à partir de ce lundi par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) pour exiger »la réouverture des universités publiques » a été suivie à l’université Gaston Berger de Saint-Louis
Saint-Louis, 6 nov (APS) – La grève de 48 heures décrétée à partir de ce lundi par le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) pour exiger »la réouverture des universités publiques » a été suivie à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint Louis (nord), a constaté l’APS.
Le mouvement d’humeur implique un ‘’arrêt complet’’ des activités pédagogiques, portant essentiellement sur les cours, les soutenances et les délibérations, ainsi que les formations payantes, a expliqué le coordonnateur de la section SAES de l’UGB, Evrad Marie Diokel Ngom, lors d’un point de presse.
L’enseignant-chercheur signale aussi la suspension de « toute participation à des activités administratives » et invite les autorités universitaires à »prendre des mesures immédiates » pour la réouverture des universités.
Evrad Marie Diokel Ngom a fait part de la »vive inquiétude » de la section SAES de l’UGB face à la prolongation de la fermeture des universités publiques du Sénégal.
»Depuis juin 2023, la quasi-totalité de nos universités publiques construites sur le modèle de l’enseignement présentiel sont inaccessibles aux étudiants, alors que la décision de fermeture était justifiée par des considérations socio-politiques », a-t -il rappelé.
Il avait été convenu, avec les conseils académiques des universités, une reprise des cours en présentiel à partir du mois d’octobre, selon le coordonnateur de la section SAES de l’UGB.
»Malheureusement, malgré nos sollicitations répétées, les autorités gouvernementales et universitaires ont invoqué des retards dans la préparation des œuvres sociales pour justifier une paralysie inacceptable qui pénalise l’avenir de nos étudiants et le développement de notre pays’’, a-t-il déploré.
Il a également fustigé les ‘’budgets insuffisants’’ alloués aux universités ainsi que le retard noté ‘’dans la régularisation des pensions des veuves et veufs. »
Une conférence nationale du SAES est convoquée le samedi 11 novembre à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, pour décider de « la suite à donner à cette grève » visant à obtenir sur « la réouverture immédiate des universités publiques ».