LE SYNPICS DU GFM MONTE AU CRÉNEAU POUR DÉFENDRE BABACAR FALL
Selon les informations du syndicat, Babacar Fall est la cible "d'individus non identifiés" depuis qu'il a "produit un commentaire sur la gouvernance du régime du président Sall, commentaire passé dans l'édition de midi de la RFM"
Le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication (Synpics) de la section du Groupe Futurs Médias a publié ce jour un communiqué pour apporter son soutien au journaliste Babacar Fall, victime de menaces et d'intimidations depuis la publication d'un de ses commentaires sur la gouvernance du régime en place.
"Nous invitons les autorités du pays, le chef de l'Etat en particulier, garant de notre sécurité, à faire cesser immédiatement ces intimidations qui n'honorent en rien sa gouvernance. Faute de quoi, nous tiendrons son régime pour responsable de tout ce qui pourrait arriver à notre confrère", a déclaré Cheikh Touré, secrétaire général de la section Synpics GFM.
Selon les informations du syndicat, Babacar Fall est la cible "d'individus non identifiés" depuis qu'il a "produit un commentaire sur la gouvernance du régime du président Sall, commentaire passé dans l'édition de midi de la RFM". Depuis, le journaliste subit "insultes, appels au lynchage, menaces de mort" à travers les nombreux messages hostiles reçus sur son téléphone.
"Nous condamnons fermement ces agissements qui portent atteinte à la liberté d'expression consacrée par la Constitution sénégalaise", a souligné Cheikh Touré. Le Synpics dénonce par ailleurs les tentatives de "mettre au pas les journalistes" de la part des "thuriféraires du régime" sur la base de "prétextes fallacieux".
Le syndicat rappelle que "la presse sénégalaise continuera à faire son travail d'information sur l'état de la gouvernance du pays, comme par le passé, n'en déplaisent les zélés et autres zoros du régime". Il affirme son soutien total à Babacar Fall dans cette épreuve et demande à nouveau aux autorités de prendre leurs responsabilités pour garantir la sécurité des journalistes.