LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI
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Accrochage entre des pro Sonko et des pro Khalifa Sall
Les partisans d’Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall se regardent toujours en chiens de faïence depuis le premier dialogue. Depuis lors, à chaque manifestation politique, les partisans principaux des deux fondateurs de l’Alliance Yewwi Askan Wi se donnent en spectacle. Avant-hier, lors de la manifestation de F-24, une guerre des pancartes a failli tourner au vinaigre. Même s’il y a eu quelques rixes, le pire a été évité. Pendant que les partisans de Sonko entonnent leur refrain à la gloire de leur leader en prison «Sonko namnaala», les pro Khalifa Sall se sont mis à scander «Nuun Khalifa lanu beug». Mais pendant qu’ils jouaient à celui qui crie le plus fort, les nerfs étaient tendus. Dans ce méli-mélo, une bagarre a éclaté.
200 bacs à ordures aux commerçants du marché de Kaolack
L'opérateur économique, l'initiateur des 72 heures du Sine Saloum, par ailleurs président de l'Asc Saloum, a offert ce week-end des bacs à ordures aux commerçants du marché central de Kaolack. La cérémonie de remise du matériel s'est déroulée au grand bonheur des commerçants et travailleurs du marché central de Kaolack. Au total, 200 bacs à ordures ont été mis à la disposition des commerçants pour rendre plus attrayante l'image de l'un des plus grands marchés de la sous-région. Selon Fallou Kébé, ce don entre dans le cadre de l'amélioration de l'hygiène publique et du cadre de vie à Kaolack. Pour M. Kébé un marché ne doit pas être un dépotoir d’ordures et les usagers du marché ont droit à un meilleur cadre de vie pour pouvoir préserver, au mieux, leur santé. Il annonce le curage des canaux au sein du marché de Kaolack. Les commerçants ont remercié leur donateur qui vient de soulager un problème crucial dans le marché central. Selon le délégué du marché, Lamine Ndao, les principaux problèmes du marché sont la question de l'hygiène, de l'éclairage et de la sécurité. À l’en croire, avant l’arrivée de ces deux-cents bacs à ordures, le marché central ne disposait que d’une seule poubelle installée par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED). Il espère que la municipalité va envoyer des équipes pour débarrasser les ordures.
Grève des travailleurs des Collectivités territoriales
Le mouvement d’humeur de l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités territoriales du Sénégal ne faiblit pas. Après le mot d’ordre de grève de 96 heures qui a pris fin vendredi dernier, l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités territoriales du Sénégal annonce un autre plan d’actions. Les travailleurs décrètent encore un mot d’ordre de grève de 96 heures à partir du mardi sur l’étendue du territoire national. L’intersyndicale demande aussi aux travailleurs de porter des brassards rouges aujourd’hui et observer un débrayage à partir de 10h. Elle renouvelle donc son invitation au gouvernement de diligenter le dénouement de la crise. Non sans fustiger la passivité doublée du mutisme des autorités.
La police met hors d’état de nuire deux agresseurs
Les hommes du commissaire de Dieuppeul, El Hadj Ali Sow, ont mis aux arrêts les agresseurs qui semaient la terreur à la Sicap et sur l’avenue Bourguiba. En effet, n’eût été la vigilance du vigile O. Touré, les agresseurs F. Dieng et I. Diaw allaient faire d’autres victimes. En effet, le 5 février dernier, tôt le matin, en allant au travail, l’agent de sécurité avait constaté qu'il y avait deux jeunes hommes à bord d'une moto qui le suivaient. Ainsi, il a pris ses précautions tout en continuant son chemin. Arrivé à hauteur de la mairie de Grand Dakar, la personne qui était supportée sur la moto l’a surpris par derrière et a essayé de lui arracher son téléphone, mais il a résisté tout en essayant de la faire tomber de la moto mais en vain. Quelques mètres après, ils sont tombés sur une fille à qui ils ont arraché le téléphone portable. La fille a crié «au voleur !» et ils ont essayé de disparaître en empruntant la rue qui mène vers Dieuppeul. Sur ce, un gars qui s'entraînait aux alentours a vu l'action et a jeté devant eux une pierre pour leur barrer la route. Ils l’ont heurté et sont tombés. C’est ainsi qu’ils ont été maîtrisés. Informés, les éléments du commissaire de Dieuppeul, El Hadj Ali Sow se sont transportés sur les lieux pour interpeller les agresseurs. A la police, une fouille a été faite sur les mis en cause. Trois téléphones portables ont été retrouvés par devers eux. Les deux victimes se sont présentées au commissariat de Dieuppeul pour faire leurs dépositions. Selon le plaignant S A Sène, il a été agressé le même jour vers les coups de 6 heures du matin à sa sortie de la mosquée de Bopp. M. F. Dieng et I. Diaw ont été déférés au parquet pour les délits d’association de malfaiteurs et de vol en réunion commis avec violence et avec un moyen de locomotion.
Mati Diop remporte l'Ours d'Or pour son film Dahomey
Le cinéma sénégalais vient à nouveau d'être honoré parmi de grands pays du cinéma, d’après le ministre de la Culture du Patrimoine historique. Notre compatriote Mati Diop a remporté la plus haute distinction aux Berlinades, notamment l'Ours d'Or pour son film Dahomey. Selon Aliou Sow, c’est une nouvelle consécration pour cette jeune femme pétrie de qualités et de compétences, après avoir remporté, au Festival de Cannes en 2019, le Grand Prix pour son film Atlantique. Cette nouvelle distinction confirme, à ses yeux, la grande qualité du cinéma sénégalais qui continue de marquer de son empreinte positive et inspirante le cinéma africain et mondial. Il adresse les félicitations de Macky Sall et du gouvernement à Madame Mati Diop. Il félicite également les techniciens sénégalais, à l'instar de Fabacary Coly qui, dans l'ombre, ont participé à faire le succès du film. A l’en croire, ce trophée est significatif pour le Sénégal, surtout que le film plébiscité évoque un sujet qui intéresse l'Afrique toute entière préoccupée, entre autres sujets, par la restitution des œuvres de son patrimoine artistique et culturel, indûment conservé dans des musées étrangers. A souligner par ailleurs, lors de la réception de l’ours d’Or, que Mati Diop a exprimé sa solidarité au peuple sénégalais qui lutte pour la tenue de la présidentielle dans les meilleurs délais.
Le leader de Gueum Sa Bopp boycotte le dialogue
Candidat recalé à la présidentielle, Bougane Guèye Dany rejette le dialogue qui démarre aujourd’hui. Selon lui, c’est la tristesse et la consternation pour la démocratie sénégalaise car ce dimanche 25 février devait être la date historique pour en finir avec le régime le plus totalitaire et le pire spoliateur que le Sénégal n’ait jamais connu. Le Sénégal, tout comme lui le plus grand spolié de l'histoire politique, ne mérite pas ce coup d'épée contre la démocratie. C’est la raison pour laquelle le mouvement Gueum Sa Bopp, dit-il, a toujours milité contre le report de la présidentielle. Il rappelle que le collectif des spoliés n’a jamais demandé le report des élections à Macky Sall, et précise aussi que les principaux géniteurs et promoteurs du parrainage sont aujourd’hui dans l’opposition pour le même combat. Pour préserver la démocratie, Bougane Guèye Dany demande au chef de l’Etat d’exécuter les directives du Conseil constitutionnel. Selon lui, à travers ce dialogue, Macky cherche une caution. En tout cas, Gueum Sa Bopp refuse d’être les dindons d’une farce qui se joue depuis un bon moment.
Mame Boye Diao au Conseil constitutionnel aujourd’hui
Restons sur le dialogue pour dire que le candidat El Hadji Mamadou Diao refuse de cautionner le dialogue. Il est d’avis que le Président Macky Sall ne devait discuter qu’avec les candidats retenus officiellement par le Conseil constitutionnel. Selon l’édile de Kolda, ce qu'il organise, c'est tout sauf ce que le Conseil constitutionnel lui a demandé. A l’en croire, les candidats retenus vont dialoguer avec les populations. Il l’invite à appliquer la décision du Conseil constitutionnel, le seul juge des élections. Le calendrier électoral appartient au peuple et qu'on laisse les Sénégalais choisir librement leur Président, lance-t-il. Le maire de Kolda est d’avis que la démocratie est morte au Sénégal. El Hadji Mamadou Diao sera aujourd’hui au Conseil constitutionnel pour déposer un recours parce que l'heure est assez grave.
MAMADOU LAMINE DIALLO PROPOSE LE 24 MARS
Le leader du mouvement Tekki propose une nouvelle date pour la tenue de la présidentielle. Selon Mamadou Lamine Diallo, les dialogues du de Macky Sall, c’est toujours pour habiller des décisions déjà prises. Manifestement, dit-il, Macky Sall ne veut pas rencontrer les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Il préfère les candidats recalés. Néanmoins, il lui propose de faire valider par le Conseil constitutionnel la date du 24 mars 2024 pour l’élection présidentielle, assurant 21 jours de campagne électorale. En cas de deuxième tour après le 2 avril 2024, dit-il, le Conseil constitutionnel doit décider de la conduite à tenir, sachant que le mandat de Macky Sall se termine le 2 avril et ne peut être prolongé en aucun cas.
Dimanche, un jour sombre pour la République
Pour le candidat de la coalition «Pdf Président» Papa Djibril Fall, ce dimanche 25 février 2024 restera dans les annales comme un jour de deuil de notre démocratie, un jour sombre pour la République, un jour sombre pour le Sénégal. Il est d’avis que l’unique responsable de la crise actuelle, c’est le Président sortant, Macky Sall. Le député rejette ce dialogue d’abord parce que, dit-il, la pratique actuelle du dialogue prônée par Macky Sall banalise l’idée même de dialogue. Pourquoi diantre faudrait-il cette année forcément faire dialoguer des candidats validés avec des candidats non retenus pour aller à la présidentielle ? s’interroge le journaliste. Le tout dans un tel désordre dont on est à peu près sûr qu’il ne sortira aucun consensus, dit-il. Il est sûr que le dialogue débouchera sur un échec programmé.