VIDEOTOUT POUR EUX ET RIEN POUR ELLES EN 80 ANS
Bien qu’une femme eût joué un rôle déterminant dans la mise en place de l'ONU, près de 80 ans après, on note que seuls les hommes l'on dirigée avec des résultats ô combien mitigés. Les femmes réclament maintenant. L’avis de Marie -Angélique SAVANE
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L'Organisation des Nations unies peine, non seulement à prévenir les crises et autres conflits qui minent le monde, mais aussi, elle ne réussit pas à les résoudre quand ils éclatent. Dans ces conditions, ne serait-il pas censé d’essayer un autre leadership avec une femme à la tête du Secrétariat général pour une fois ? En-tout-cas, pour la militante féministe Marie-Angélique Savane, les femmes peuvent faire la différence comme elles l'ont démontré avec la gestion de la pandémie de COVID-19. D’ailleurs, elles se mobilisent de par le monde pour une alternance en faveur des femmes et à juste raison.
Bien qu’une femme eût joué un rôle déterminant dans la mise en place de l'Organisation des Nations unies (ONU), près de 80 ans après, on note que seuls les hommes l'on dirigée avec des résultats ô combien mitigés. Les femmes réclament maintenant.
De manière tout à fait légitime, la gent féminine réactive son vieux combat pour des reformes à la tête de l’organisation et surtout un changement en faveur des femmes. Cela d’autant plus que s'il ne s’agit que de profil ou de compétence, aujourd'hui les femmes en ont à vendre. Elles sont partout et sont tout aussi surdiplômées que les hommes avec un leadership incontestable.
Fort de ce constat un groupe de femmes principalement d’Amérique Latine commencent à se mobiliser pour qu’ après Antonio Guterres, une femme puisse diriger cette organisation planétaire créée après la deuxième guerre mondiale afin de régler les crises que connaît le monde et surtout les prévenir. Le temps d’un nouveau leadership est venu.
Pour mémoire, lors de la mise en place de cette organisation, l'épouse du président Franklin Delano Roosevelt, Eleanor Roosevelt, a joué un rôle déterminant. Il est donc stupéfiant que depuis lors, tous les secrétaires généraux qui se furent succédé à la tête de l'organisation jusqu’à ce jour ne soient que des hommes.
Face aux impuissances de l’organisation, Marie Angélique Savane pense qu’une femme pourrait répondre valablement aux attentes des États membres et pacifier notre monde en crise.