L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 14 MAI 2024
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KEEMTAAN GI - RACAILLE FINANCIERE
Faut-il la fermer et ne rien dire ? Au nom d ’un corporatisme de mauvais aloi ou de l’appartenance à un établissement public dont les employés ont bénéficié d’avantages indus, faut il se taire ? Si les prestigieux corps de contrôle de nos finances exsangues ont trouvé à redire sur la gestion de ces messieurs et dames qui tentent de s’absoudre de leurs rapines, c’est parce ces derniers, qui sont des délinquants financiers, ont outrepassé leurs missions pour considérer les établissements qu’on leur a confiés comme leurs propres entreprises, rivalisant de générosité, distribuant des millions, en veux-tu, en voilà, à des parasites. Accordant des augmentations de salaires à la volée, mais aussi des primes, des indemnités, finançant des conférences dites religieuses, des soirées dansantes, des colonies de vacances, des arbres de Noël à coups de dizaines de millions de nos francs, distribuant des aides sociales, prenant en charge des pèlerinages… Par ces pratiques maffieuses—car les directeurs généraux qui accordaient de telles libéralités ne s’oubliaient évidemment pas au nom du principe qui veut que charité bien ordonnée commence par soi-même ! Par ces pratiques maffieuses, donc, durant les 12 ans d’une gestion que l’on nous avait promise vertueuse et sobre, un véritable carnage a été opéré sur nos finances publiques au mépris des lois du pays. On comprend que ces dossiers aient été mis sous le coude ! Et qu’aucun prédateur de nos finances publiques ou des ressources nationales n’ait été présenté à un procureur ! Des milliards pas perdus pour tout le monde puisque ayant servi à enrichir des copains, des putes et des coquins. Des agences qui servent de vaches à lait à des religieux, troubadours, politiciens et escrocs. Des institutions dont le rôle est de financer des projets de développement et qui balancent à la volée des millions à des influenceurs, griots, journalistes exploitant des chaines YouTube et sites Web en plus de bénéficier du fonds d’aide à la presse. D’autres bienheureux servis grassement à coups de centaines de millions par des entreprises pendant que des pionniers de cette presse tirent la langue. Bien entendu, toute cette racaille a pu bénéficier de ces libéralités parce que usant de sa proximité avec un régime qui ne lui refusait rien et qui se fichait que ces heureux bénéficiaires remboursent leurs prêts ou prennent la tangente pour aller s’encanailler ailleurs. A lire les rapports de la Cour des comptes sur ce carnage, on est partagé entre le dégoût et l’envie de meurtre. Pendant qu’ils nous vendaient des infrastructures coûteuses, car fleurant à mille lieues les surfacturations, ils s’en mettaient plein les poches tout en enrichissant d’autres crapules jamais repues alors que tout cet argent, jeté par les fenêtres pour faire plaisir à des parasites, aurait pu servir à résorber le chômage et créer de petites entreprises. On pourrait bien se demander ce qu’il adviendrait de ce pays si cette camarilla avait rempilé pour un autre mandat. Une camarilla composée de personnes qu’il faudrait éloigner définitivement des affaires publiques. Et l’on ne peut être qu’enrage à les entendre vociférer contre le nouveau régime. Eux que la pudeur aurait dû pousser à se cacher et se taire. Définitivement !!! Bien évidemment, il est hors de question que le nouveau régime laisse impunis tous ces crimes au risque d’être accusé de complicité. La main des nouvelles autorités ne doit point trembler pour châtier tous ces bandits financiers. Et que personne ne vienne nous parler de chasse aux sorcières!
KACCOOR BI - LE TEMOIN
AMADOU BA DE RETOUR «PAPA, PAPA NAMONE NA GNOULA»
C’est aux cris de « Papa Amadou namone nagnoula » « père Amadou on avait ta nostalgie » que l’ancien Premier ministre a été accueilli hier parses partisans à l’aéroport international Blaise Diagne. Juste à la sortie du salon d’honneur de l’AIBD, le candidat malheureux à la dernière présidentielle a fait l’objet de toutes les attentions de ses partisans et de simples Sénégalais qui ont cherché à se faire photographier avec l’ancien Premier ministre. Ensuite juste avant de monter dans son véhicule, il a été obligé d’aller à la rencontre d’un groupe de ses partisans qui chantonnait des « Papa, papa Amadou namone na gnnoula ». A ces chants, « gooru Billie Ba » répondait par des tapes amicales et des sourires. Le Premier ministre, qui se faisait appeler « Président », revenait d’un séjour qui a duré presque un mois à l’étranger entamé au lendemain de sa défaite électorale contre le président Bassirou Diomaye Faye au soir du 24 mars 2024. Amadou Ba s’était en particulier rendu à La Mecque pour faire son petit pèlerinage.
PASTEF/USA LE PLUS VIEUX POURFENDEUR DE MACKY RENTRE AU BERCAIL !
Il s’appelle P. Diop alias Vieux Diop. Agé de 80 ans environ, il vit à Detroit situé dans l’État du Michigan aux États-Unis d’Amérique (Usa). Originaire de Touba, Vieux Diop est le plus vieux membre de Pastef/Usa et le plus violent pourfendeur pour ne pas dire insulteur du président Macky Sall. Dans le groupe Whatsapp « Pastef/Usa » qu’il partageait avec d’autres partisans d’Ousmane Sonko, le vieux Diop se distinguait par ses sorties trop virulentes et ses injures publiques contre le président Macky Sall et son gouvernement. Des audios incendiaires qui faisaient le tour de la toile. Traqué et « fiché » par la police des frontières, Vieux Diop était resté plus de 10 ans sans mettre les pieds au Sénégal. Justement, « Le Témoin » a appris que l’insulteur du Michigan est rentré au bercail pour y passer la Tabaski en famille. Il a été accueilli par ses enfants et petits-enfants la semaine passée à l’aéroport Blaise Diagne de Diass. Dès son arrivée dans le parking de l’aéroport, nous renseigne-t-on, il a effectué deux « rakaas » pour rendre grâce à Dieu d’avoir débarrassé le Sénégal de Macky Sall. Et surtout d’avoir porté le président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.
GESTION SICAP 2014-2018 UN BRIGAND FINANCIER NOMME IBRAHIMA SALL
A la Sicap, la gestion 2014-2018 d’Ibrahima Sall a été une véritable casse financière. C’est tout simplement un brigandage financier sans précédent selon le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi. Les manquements qui lui sont reprochés en tant que DGSICAP constituent une longue listes d’infractions. Octroi abusifs de dons et subventions : entre 2014 et 2018, le leader du Model — dont la gestion n’a pas été un modèle d’intégrité !—a accordé des montants cumulé de 703 millions FCFA en dons et subventions à des responsables politiques, à des chefs religieux, à des communicateurs traditionnels et à des artistes, pour des motifs sans rapport avec l’objet de la société. Il s’est attribué lui-même deux logements à tarif préférentiels, à Sacré-Cœur et Sicap-Keur-Gorgui, ce qui est considéré comme un abus par la Cour des Comptes. Plus de 30 agents SICAP, en plus de bénéficier de logement à des taux préférentiels, ont été attributaires de deux logement chacun. De surcroît sans qu’ils honorent leurs engagements contractuels. Une bonne partie d’entre eux accusent des retards de paiements significatifs. Le DG et le PCA ont effectué plusieurs missions à l’étranger avec des frais élevés mais sans aucun justificatif (ni termes de référence, ni invitation, ni compte rendu de réunion, ni rapport de mission). Le montant total des dépenses pour les indemnités de mission et les titres de voyage de 2014 à 2018 s’élève à 364 473 037 frs. 419 millions d’honoraires irrégulièrement versés par la SICAP au cabinet CONEX entre 2015 et 2018 sans aucune base contractuelle. En outre Ibrahima Sall n’était pas un bon travailleur puisque sur un objectif de 11.000 unités d’habitation, la SICAP n’a produit que 3.542 unités. Au niveau de la gestion des projets, la Cour des Comptes a relevé un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement, mais aussi les longs retards constatés dans la réalisation des travaux de construction. Des centaines de millions ont été dépensés pour des projets à l’arrêt (SICAP TOUBA, SICAP SALY, SICAP DIASS, SICAP BAMBILOR). 883 millions de redressement fiscal. La mauvaise qualité des logements livrés aux clients. Il a été noté des écarts significatifs entre les unités d’habitation réalisées et les spécifications contenues dans les documents contractuels. Des défaillances techniques manifestes sont relevées en ce qui concerne la structure générale des constructions, l’aménagement et la viabilisation des sites de Keur Massar Economique, Mbao Villeneuve, Sacré Cœur III et VDN Extension. La Cour des Comptes a sévèrement critiqué Ibrahima Sall en soulignant une gestion inappropriée des ressources de l’entreprise et un manque de conformité avec les procédures établies.
PONT CICES UN BUS TATA DE LA LIGNE 44 SANS FREINS TUE 3 PERSONNES
Un accident mortel s’est produit ce lundi 13 mai 2024, dans l’après-midi, à Ouest-Foire, à hauteur du pont du Cices. Le bilan, lourd, fait état de trois morts et de plusieurs blessés. Selon des témoignages recueillis sur place par Seneweb, un bus Tata de la ligne 44 qui roulait sans freins a dérapé avant de finir sa course sur les victimes. À en croire les témoins qui retracent le film de l’accident, arrivé au niveau du pont de la Foire, le bus a heurté un conducteur de moto-Jakarta qui supportait une personne. Ils ont tous les deux perdu la vie sur le coup. Ne pouvant plus s’arrêter, le chauffeur, qui a perdu le contrôle de son véhicule, a continué sa course folle, emportant sur son passage un piéton qu’il a trainé sur 200 m, avant de heurter un taxi. Le conducteur du bus a été arrêté par les éléments de la gendarmerie de la Foire.
PENURIE D’EAU A KARANG LES POPULATIONS DANS LA RUE POUR PROTESTER.
C’est une marée humaine qui a arpenté les rues de Karang ce dimanche pour dire non à un manque d’eau potable qui s’éternise. En effet depuis 5 ans au moins, les robinets sont asséchés dans cette localité frontalière de la Gambie car la gestion du liquide précieux par les autorités est « catastrophique». D’après Alioune Ndiaye, un des porte-parole du jour «depuis 2017, nous vivons un calvaire incessant avec ce manque d’eau criard sans qu’aucune autorité ne bouge le petit doigt pour nous venir en aide». Injuste, selon lui au regard de la réalité que tenteraient de cacher certaines autorités locales et centrales. Selon lui, « plus de trente usines de traitement d’eau potable sont implantées à Karang. Et au moment où Karang abreuve Kaolack et le reste du pays, les populations de l’abreuvoir ont soif». En clair les sources d’eau de Karang sont pompées par des usines qui vendent de l’eau en sachets à travers tout le pays et pourtant les habitants de cette ville frontalière souffrent le martyre car n’ayant aucune goutte d’eau à boire. C’est la même complainte que Mamadou Sané a soulevée. En effet, selon lui, la situation est telle que les femmes parcourent des kilomètres à la quête du liquide précieux sans compter les dépenses faramineuses liées à l’achat d’eau chez les charretiers». Par ailleurs, il a souligné que les autorités locales ont avoué leurs limites en ce sens que ces doléances datent de plusieurs années sans qu’elles aient été satisfaites.
GUINEE TREMBLEMENT DE TERRE A CONAKRY
En Guinée, le quartier Bantouka 1 situé à Lambanyi, dans la haute banlieue de Conakry, a été le théâtre d’un tremblement de terre dans la nuit du dimanche 12 mai. Selon les témoignages recueillis par la presse locale auprès des habitants, le séisme n’a duré que quelques secondes. Cela a suffi pour installer une atmosphère de panique dans la zone. « Plusieurs personnes ont déserté leurs habitations pour regagner la rue, informe notamment « Visionguinée ». « Aucun dégât n’a cependant été enregistré », ajoute-t-on. Il n’y a également pas eu de pertes en vies humaines. Certains habitants du quartier ont invité les autorités à venir voir ce qui se passe à Bantouka 1. Ils révèlent que des secousses ont déjà été ressenties en ces lieux, il y a quelques années. Pour l’heure, aucune voix officielle ne s’est prononcée sur ce tremblement de terre de quelques secondes.
LINGUERE LE DIRECTEUR D’UNE ECOLE PRIVEE TUEE DANS UN ACCIDENT
Le directeur de l’école privée ‘’Les amis de François’’ de Linguère, Ferdinand Coly, est décédé, lundi, dans une collision entre un taxi ‘’clando’’ et un véhicule de transport en commun appelé ”sept places”, a-t-on appris de l’Inspecteur d’éducation et de la Formation (IEF), Mamadou Diallo. Deux personnes sont mortes dans cet accident. ”La communauté éducative de Linguère est endeuillée par la mort tragique du directeur de l’école privée Les amis de François de Linguère dans un accident de la route’’, a confié à l’APS l’IEF. Ferdinand Coly a perdu la vie sur le tronçon routier Louga-Saint-Louis, de la route nationale numéro 2, dans une collision entre un taxi ‘’clando’’ et un véhicule de transport en commun appelé ”sept places”, a ajouté M. Diallo. ‘’Le directeur de l’école privée Les amis de François de Linguère et une dame sont décédés sur-le-champ’’, a-t-il indiqué. Ferdinand Coly était parti à Saint Louis où il avait pris part à une rencontre pédagogique des responsables d’écoles catholiques de la zone nord. Au terme de la réunion, il avait pris un véhicule pour rallier Louga.