L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 17 MAI 2024
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KEEMTAAN Gi - CONFRONTATION INTEL
Où sont donc les acteurs de l’armée mexicaine en déroute ? Ces messieurs et dames qui ont perdu la guerre du 24 mars sont en train certainement de panser leurs ecchymoses. Pour le moment, c’est la débandade généralisée. Le conglomérat de partis, mouvements et autres affairistes dont les communicateurs traditionnels — qui n’ont plus le monopole de nous indisposer — a déserté le champ de bataille. Parmi ce conglomérat, seul l’ancien parti au pouvoir, aphone depuis sa retentissante débâcle, qui s’est manifesté pour dire sa volonté de reconquérir le pouvoir. Pourquoi donc riez-vous ? Moins de deux mois et les voilà déjà nostalgiques des ors du pouvoir. Les pauvres ! On leur souhaite bien du plaisir car la traversée du désert sera très longue. Pour espérer revenir aux affaires, il leur faudra avoir une solide carapace, apprendre à s’opposer, à avaler de la poussière, à respirer des grenades lacrymogènes… Après avoir complètement siphonne les finances publiques du pays, sans vergogne, les voilà qui aspirent à reconquérir les faveurs de la population. Cependant, pour espérer retourner aux affaires, il leur faudra plus de jugeote et être plus intelligents dans leurs méthodes de s’opposer. Pour le moment, ils n’y sont pas. Plutôt que de débats d’idées, ils sont dans la manipulation et les débats de caniveaux. Bref, sur les réseaux sociaux, ils ne débitent que des âneries ou des propos à la mesure de leur indigence intellectuelle. C’est ainsi qu’ils réduisent la venue du leader de la France Insoumise à un débat sur le terrain de l’homosexualité. Que Monsieur Mélenchon déclare au cœur du temple du savoir qu’il a été le premier législateur français qui a déposé un texte de loi à propos de la légalisation du mariage homosexuel, il est dans son rôle. Celui d’un homme politique de la France qui aspire à diriger un Etat laïc en plus de porter sa toge d’intellectuel. On oublie que l’université de Dakar a cessé d’être un espace de confrontation intellectuelle depuis que les « dahiras » se sont imposés dans le campus, y tuant tout esprit critique. La belle époque des confrontations idéologiques est bien lointaine. Plutôt que de l’intellect, on y fait parler maintenant les muscles. C’est en ce sens que la présence d’une personnalité de la trempe de Mélenchon au cœur de cette université nous rassure. Qu’il assume son soutien aux homosexuels et que le leader du Pastef lui oppose des arguments massues, ça ne participe qu’à l’irrigation de la pensée et l’élévation du débat intellectuel. Ce qui manque cruellement à cet espace qui doit revenir à ce qu’il a été avant que des fanatiques ne viennent y imposer leurs délires confrérique. Des conférences du genre de celle d’hier, on en redemande et quelle que soit la coloration politique ou orientation sexuelle de l’invité. On n’en a rien à foutre de ces considérations.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
CRIS ET HUEES LES CHARMES D’UNE UNIVERSITE !
Il y a une dizaine d’années, « Le Témoin » quotidien avait eu le «malheureux » privilège de visiter les lieux de détention de la prison de Rebeuss pour un reportage en milieu carcéral. A travers une visite guidée de chambre en chambre, le régisseur d’alors avait essuyé des huées et des sifflets de la part de nombreux détenus derrière les barreaux « Pape (Ndlr : notre reporter Pape Ndiaye) vous voyez ! Ces cris et huées font partie des charmes d’une prison » relativisait le régisseur en prenant avec philosophie l’accueil hostile de ses pensionnaires. Justement, comme en milieu carcéral, les huées et sifflets font partie des charmes de d’une université où les étudiants sont toujours dissipés et contestataires. Hier jeudi à l’Ucad, le recteur Pr Amadou Aly Mbaye l’a appris à ses dépens ! Dès sa prise de parole au début d’une conférence co-animée par le Premier ministre Ousmane Sonko et Jean Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, les étudiants ont commencé à conspuer l’honorable recteur Aly Mbaye jusqu’à ce que le Chef du gouvernement intervienne pour faire revenir le calme. Une université où les étudiants ne sont pas bruyants ? Dieu nous en préserve !
PRIX KOFI ANNAN L’ARMEE SENEGALAISE PRIMEE A ADDIS-ABEBA
La vision du Chef d’état-major général des armées (Cemga), le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé en matière de concept «Armée / Nation » vient d’être illustrée par les travaux du directeur du service de Santé des Armées, le médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye. Professeur agrégé du Val-de-Grâce (France), l’ambassadeur voire le représentant de l’Armée sénégalaise a été distingué par la Fondation Koffi Annan pour le Leadership en Santé. Ce suite à un concours international très sélectif portant sur la protection des populations civiles vivant dans les zones de conflits armés en Afrique. Il s’agit de trois types de populations renseigne « Le Témoin » quotidien: celles coincées entre les belligérants et qui ont une mobilité réduite et exposées à toutes sortes de vulnérabilités à savoir les viols, enlèvements et épidémies. Pour le deuxième type de populations, c’est celui des personnes déplacées qui ne vivent plus dans leur localité habituelle. Pire, elles ont tout abandonné pour recommencer une autre nouvelle vie incertaine. Dans ses travaux, le médecin-colonel Pr Abdou Rajack Ndiaye a aussi fait focus avec pertinence sur la troisième catégorie de populations coincées entre les belligérants et les personnes déplacées exposées à la férocité des animaux, au manque de nourriture et d’eau. Pire, la plupart d’entre elles souffrent de blessures de guerre. Au finish, le travail du Pr Abdou Rajack Ndiaye avait pour but d’apporter des solutions sur cette communauté de populations sinistrées. Face aux membres du jury de la Fondation Koffi Annan pour le Leadership en Santé, le Pr Abdou Rajack Ndiaye a exposé des procédures et proposé des recommandations sur le plan préventif et curatif en tout en prenant en compte les conditions de vie des troupes combattantes exposées, elles-aussi, à toutes sortes de maladies transmissibles. C’est ainsi que le médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye a été primé. Une distinction qui honore l’Armée sénégalaise. « Le Témoin » félicite le Cemga Mbaye Cissé pour avoir donné une nouvelle orientation du concept Armée/Nation et le lauréat Pr Rajack Ndiaye, un pur produit de l’Ecole militaire de santé de Dakar.
BAPTISEE «RUE GAINDE FATMA» ROUTE DE BOUNE, 8 ANS DEJA !
Mai 2017-Mai 2024, il y a huit ans jour que la «Route de Boune » était baptisée Rue « Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké Gaïndé Fatma », du nom du premier petit-fils de Serigne Touba, disparu il y a 44 ans. Une cérémonie présidée par Serigne Omar Mbacke Gaindé Fatma sous le Ndiguel de Serigne Abdou Fatah Mbacke Gaindé Fatma. Comme si c’était hier, votre quotidien « Le Témoin » avait été convié à cette cérémonie de baptême initiée et organisée parle transitaire Sidy Moctar Ndiaye alias Borom Taif. Située dans la banlieue de Dakar, et plus précisément dansla commune de Yeumbeul, la Route de Boune avait été rendue célèbre par le quartier dit « Hafia » où habitait le vieux Alexandre Sewa dit Ablodé, un fidèle auditeur de l’émission Disque des auditeurs. Une émission dominicale de dédicaces qui passait sur les ondes de Radio-Sénégal au milieu des années 60, 70 et 80. Donc à force de faire passer des dédicaces dans l’émission « « disque des auditeurs », Alexandre Sewa Ablodé, domicilié au quartier Hafia situé sur la route menant au village traditionnel de Boune, avait rendu célèbre la route de Boune qui porte aujourd’hui le nom de «Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké Gaïndé Fatma».
FAUX MOYENNAGE DES BILLETS NOIRS D’UNE VALEUR TOTALE DE 7 MILLIARDS DE FRS SAISIS A THIES, KOLDAET ZIGUINCHOR
De nouvelles saisies de billets noirs ont été opérées à Thiès, Kolda et Ziguinchor entre le 10 et le 15 mai pour un total de sept milliards de francs CFA. A Thiès, dix millions de dollars en billets noirs ont été saisis par le GPR. « Le samedi 11mai 2024 aux environs de 11 heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. L’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. Les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Ils sont déférés au Parquet. L’enquête suit son cours’’, lit-on dans un communiqué de la cellule de communication des Douanes. A Kolda, des billets noirs d’une contre-valeur d’un milliard 300 millions de francs CFA ont été saisis. Les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contre-valeur totale d’un milliard 300millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda. Toujours dans le sud, à Ziguinchor, c’est un lot de billets noirs d’une contre-valeur de 140 millions de francs CFA qui a été saisi. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice. Bravo à nos douaniers pour leur défense résolue de l’économie nationale !
TRAGEDIE AU MARCHE NGELAW DE THIES : LES PRESUMES ASSASSINS ARRETES
Les trois présumés assassins du gardien du marché Ngélaw, près de la voie ferrée, au quartier Takhikao, dans la commune Thiès-Nord, des jeunes âgés entre 20 et 30 ans, habitant les quartiers Nginth, Sampathé et la Cité ouvrière derrière la voie ferrée, ont reconstitué les faits, ce jeudi après-midi 16 mai 2024,sous haute surveillance policière et en présence des populations sorties en masse pour saluer « l’excellent travail » abattu par les éléments des commissariats central, du 1er Arrondissement de Thiès et du poste de police de Médina Fall. La victime Assane Diop, née en 1959, mariée et père de 03 enfants, avait été sauvagement assassinée dans la nuit du vendredi 26 à samedi 27 janvier 2024. C’est quand la victime a lancé un cri d’alerte, au moment où ils dévalisaient un magasin dans le marché, que les mis en cause l’auraient terrassé par un coup de pied avant de le neutraliser pour, ensuite, l’égorger froidement.