LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 22 MAI 2024

Un enseignant tué à Thiès
Alain Kenny, un enseignant originaire du Sud du pays et servant à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye depuis plusieurs années, a été atrocement tué hier, à la suite d’une agression. D'après notre source, c’est au retour de l’école aux environs de 18 heures que l'homme a été mortellement poignardé par un ou des agresseurs. L’enseignant logeait à Diassap où il a d’ailleurs une maison et c’est entre les deux quartiers que le drame a eu lieu. C'est un étudiant de l'Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP) qui a découvert la victime dans un état critique, appelant au secours. Mais avant l'arrivée des secours, il a rendu l'âme. Dès que la nouvelle a fait le tour de ces deux localités, les populations et les étudiants de l'ISEP y ont convergé exprimant toute leur amertume. Et une enquête est ouverte après que le corps sans vie a été évacué à la morgue.
L’Etat fixe les prix subventionnés des semences…
Dans le cadre de l’exécution du Programme agricole 2024/2025, l’Etat maintient sa volonté de faciliter l’accès des intrants aux producteurs, en mettant, entre autres, à leur disposition des semences et plants à des prix subventionnés. Ainsi, par une circulaire datée du 21 mai, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fixé les prix de cession aux producteurs de ces semences et plants. Concernant les semences d’arachides, le prix de l’espèce écrémée 55-437 s’établit à 225 Fcfa le kg, soit une subvention de 56% alors que la tonne au prix fournisseur revient à 515 000 Fcfa ; tandis que la tonne au prix subventionné est de 290 000 Fcfa. Le kilogramme de l’espèce écrémée, autres variétés, est cédé au producteur à 210 Fcfa, soit une subvention de 58% alors que la tonne au prix fournisseur s’établit à 500 000 Fcfa ; pendant que la tonne au prix subventionné coûte 290 000 Fcfa.
…Et les conditions de distribution
Le kilogramme de sorgho certifié est cédé au producteur à 250 Fcfa, soit une subvention de 58,33% alors que la tonne au prix fournisseur s’établit à 600 000 Fcfa ; tandis que la tonne subventionnée coûte 350 000 Fcfa. Le kilogramme de maïs certifié est cédé au producteur au même prix que le sorgho certifié. Cependant, le kilogramme de maïs hybride est cédé au producteur à 2000 Fcfa, soit une subvention de 60% alors que la tonne au prix fournisseur coûte 5 000 000 Fcfa tandis que le prix subventionné s’établit à 3 000 000 Fcfa. Le kilogramme du fonio s’établit à 200 Fcfa soit une subvention de 81,25% alors que la tonne revient au prix fournisseur à 800 000 Fcfa ; tandis que la tonne subventionnée s’établit à 650 000 Fcfa. Le kilogramme de niébé certifié est cédé au producteur à 400 Fcfa, soit une subvention de près de 67% alors que la tonne au prix s’établit à 1 200 000 Fcfa ; alors que la tonne au prix subventionné revient à l’Etat à 800 000 Fcfa. Dans la circulaire, le ministre de l’Agriculture rappelle que les opérations de cession s’effectueront sous le contrôle des commissions locales de supervision, de contrôle et de distribution et sous la supervision des forces de l’ordre.
Amnesty Sénégal plaide pour Bah Diakhaté
Amnesty Sénégal n’est pas pour l’emprisonnement de Bah Diakhaté et son acolyte imam Cheikh Tidiane Ndao. Bien que les propos tenus par M. Bah Diakhaté puissent être considérés comme graves et diffamatoires, les autorités doivent s’efforcer d’éviter les arrestations et les emprisonnements systématiques à l’encontre de toute personne qui aura commis un délit de cette nature, écrit l’organisation de défense des droits humains sur X. Pour son directeur exécutif, Seydi Gassama, les délits liés à l’honorabilité des personnalités publiques ne doivent donner lieu qu’à des poursuites au civil et au paiement de dommages et intérêts le cas échéant. Il rappelle que cette position est d’ailleurs réaffirmée par les juridictions régionales et sous régionales africaines, notamment la Cour de justice de la Cedeao et la commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui demandent expressément que les peines de prison pour ces infractions (diffamation, injures publiques, etc.) soient dépénalisées. Ainsi Amnesty Sénégal encourage fortement les autorités actuelles à agir dans ce sens. Pour rappel, les mis en cause sont poursuivis pour offense contre le Premier ministre et diffusion de fausses nouvelles.
La rue crie ce samedi pour Gaza
Une manifestation est prévue, ce samedi dans l’après-midi, sur la Place de la Nation, pour soutenir le peuple gazaoui assiégé depuis début octobre par Israël. Le comité de soutien à la cause de la Palestine appelle à une grande mobilisation pour dire « stop au génocide ». Cet appel à manifester est lancé alors qu’un mandat d’arrêt est requis par le Procureur de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense et trois hauts dignitaires du mouvement de résistance, le Hamas.
Passation de service au COUD
Le désormais ex-directeur Maguette Sène a passé hier le témoin au nouveau Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Ndéné Mbodji. Se réjouissant de sa nomination, le nouveau patron du Coud s'engage à mettre en place un espace socio-pédagogique au sein du campus conformément au projet qui capitalise beaucoup d'espoir des Sénégalais, particulièrement des étudiants. Il promet, à cet effet, d'aller vers la digitalisation de l'espace universitaire. Ndéné Mbodji rassure qu’il sera à l'écoute des étudiants afin de recueillir leurs propositions. En attendant, il tend la main aux étudiants et aux partenaires sociaux pour l'accompagner dans cette mission.
Arrestation d’un entrepreneur pour abus de confiance
Entrepreneur de son état, O. Sow a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) pour abus de confiance portant sur 2,5 millions francs au préjudice de G. Ndiaye. Selon nos sources, G. Ndiaye s’était rapproché de Sow pour les besoins de l’achat d’une machine de production de briques. Les deux parties s’accordent sur 10 millions. Sur ce, Ndiaye verse un acompte de 2,5 millions francs à l’entrepreneur Sow. Mais ce dernier vend en catimini la machine à un autre plus offrant. Mieux, il refuse de rembourser à G. Ndiaye. Ce dernier a saisi la Dic pour porter plainte contre l’entrepreneur O. Sow qui a reconnu les faits devant les limiers. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
Arrestation d’un cheminot à la retraite
Cheminot à la retraite et habitant le quartier Randoulène de Thiès, S. Mangane a été déféré au parquet pour escroquerie au foncier. Le sexagénaire a roulé dans la farine la dame C. D. Diagne qui voulait acquérir une parcelle à usage d’habitation. Elle a remis 02 millions à son vendeur. Après avoir encaissé l’argent, Mangane a attribué à la dame des parcelles dans une zone litigieuse. La victime a saisi la Dic d’une plainte. Le sexagénaire est interpellé et déféré au parquet pour escroquerie au foncier.
Escroquerie au visa
En détention préventive, le commerçant M. Sène risque de séjourner pendant longtemps en prison. Il a été extrait de sa cellule pour être entendu à nouveau sur une autre histoire d’escroquerie au visa. Le mis en cause avait promis de faire voyager B. Diallo sur demande de son frère A. Diallo. Ce dernier lui avait remis la rondelette somme de 2 millions. Mais le commerçant n'a pas honoré son engagement. Ayant appris l’arrestation du commerçant, A. Diallo a déposé une plainte. Mais M. Sène a réfuté le délit d’escroquerie au visa pour parler de transaction financière.
Tension à Wakhinane-Nimzatt
Rien ne va plus entre le maire de la commune de Wakhinane-Nimzatt, Racine Talla et certains de ses administrés des quartiers de Nimzatt, Angle Mouss et Bagdad. A l’origine du quiproquo, la volonté du maire d’ériger sur une partie de leur unique école maternelle publique un centre commercial. Les populations s’y opposent à cause de l’insuffisance d’infrastructures qui va créer une déperdition scolaire. Elles demandent au maire de revenir à la raison et interpellent le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour sauver leurs enfants. Pourtant les autorités municipales disent agir en toute légalité.
Détournement d’une tontine pour la tabaski
Le boucher Cheikh risque de passer la fête de Tabaski en prison. Il a détourné la tontine de ses camarades d’une valeur de 8,730 millions francs que devaient se partager deux de ses membres à savoir 5,730 millions francs pour Moussa et 2,590 millions francs pour Demba. Selon nos sources, les faits remontent en 2023. Les sieurs Demba et Moussa avaient adhéré à une tontine gérée par Cheikh pour les besoins de la Tabaski. Les adhérents devaient verser la somme de 10 mille ou 20 mille francs par jour pendant 10 mois. Sur ce, Moussa versait 20 mille francs par jour. Au terme de l’opération, ils devaient recevoir 6 millions dont 5,700 millions francs pour lui et 300 mille francs pour Cheikh à titre de commission. Mais Moussa ne verra que du feu. Car Cheikh n’a pas respecté ses engagements. Le sieur Demba a été également victime des agissements de Moussa. Il devait recevoir normalement 3 millions et remettre 285 mille francs à Cheikh. Acculés par ses victimes Cheikh prend des engagements de rembourser tout en sachant qu’il ne va jamais respecter sa parole. Moussa et Demba portent plainte à la Dic pour abus de confiance. Et face aux hommes du Commissaire Adramé Sarr, le boucher a reconnu les faits avant de promettre de rembourser les fonds.Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour abus de confiance.
Colère des travailleurs du FERA de Richard-Toll
Des employés du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) ont organisé une marche de protestation contre le non-paiement de leur salaire de plusieurs mois, mardi, à Richard-Toll. Les manifestants sont des travailleurs du FERA en poste dans les départements de Dagana et Podor, dans la région de Saint-Louis. Selon Amadou Makhtar Mbaye, l’un d’entre eux, ils réclament au Fonds d’entretien routier autonome des arriérés équivalant à quatre, voire sept mois de salaires. «Nous ne pouvons pas rester pendant quatre à sept mois sans salaire. Nous sommes des soutiens de famille. Avec la fête de Tabaski qui arrive, cette situation est catastrophique pour certains d’entre nous», a dit M. Mbaye lors d’un point de presse tenu à la suite de la marche de protestation. Il dit ne pas comprendre le silence de leur employeur.