MASSACRE DU 28 SEPTEMBRE 2009, PRISON À VIE REQUISE CONTRE DADIS CAMARA
Le magistrat Alghassimou Diallo a demandé devant le tribunal que la peine soit assortie d’une période de sûreté de 30 ans contre les sept accusés, dont l’un est jugé par défaut et un autre est en fuite.
Le procureur au procès historique du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée a requis mercredi la réclusion criminelle à perpétuité pour l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara et six autres responsables militaires ou gouvernementaux de l’époque.
Le magistrat Alghassimou Diallo a demandé devant le tribunal que la peine soit assortie d’une période de sûreté de 30 ans contre les sept accusés, dont l’un est jugé par défaut et un autre est en fuite. Il a réclamé que les faits soient requalifiés en crimes contre l’humanité par meurtres, assassinats, torture, séquestration et viols.
Le procureur a requis des peines de 15 ans de réclusion contre trois autres accusés, et de 14 ans contre deux accusés. Il a refusé les circonstances atténuantes.
Le procureur a reproché à Moussa Dadis Camara de n’avoir rien fait pour empêcher les agissements des hommes placés sous sa responsabilité.
Au moins 156 personnes ont été tuées, des centaines blessées dans la répression d’un rassemblement de l’opposition dans un stade de Conakry et ses environs le 28 septembre 2009 et les jours suivants, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU.