LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI JUILLET 2024

Des accidents font 3 morts entre Thiès et Mékhé
Un accident d’une rare violence s’est produit hier entre Mékhé et Pire, précisément à hauteur du village de Diama Gaye. Selon nos sources, c’est un bus en provenance de Mbane qui est entré en collision avec un véhicule 4x4, qui roulait dans le sens Tivaouane-Mékhé. Le choc est intervenu au moment où le bus tentait de dépasser un autre véhicule et la violence choc a fait deux morts et plusieurs blessés graves. Ce sont les éléments des sapeurs-pompiers de Mékhé qui se sont déployés sur les lieux, pour secourir les blessés. Et chose bizarre, ajoute notre source, lors de l’évacuation des blessés vers l’hôpital Dabakh de Tivaouane, l’ambulance a aussi fait un accident qui a fait des blessés dont un brancardier qui s'est retrouvé avec les deux bras fracturés. Dans la même après-midi, un accident est survenu à Allou Kagne. C’est un car Ndiaga Ndiaye dont le chauffeur a perdu le contrôle à hauteur d’un virage, qui s’est renversé, faisant un mort.
Plainte de Mansour Faye contre Mimi Touré
Le maire de Saint-Louis va solder ses comptes avec l’ancienne Première ministre, Aminata Touré devant les tribunaux. Mansour Faye a porté plainte contre Mimi Touré. Celle-ci, qui est loin d'être ébranlée par la plainte, pense qu’il s’agit d’une «vendetta aussi insensée qu'infructueuse de la famille Faye-Sall ! ». Elle annonce faire l’objet d’une plainte de Mansour Faye, ancien ministre et actuel beau-frère de Macky Sall, qui l’accuse de l’avoir diffamé à propos de sa gestion des 1 000 milliards des fonds Covid-19. Elle estime que Mansour Faye aurait dû installer dans sa plainte des centaines de Sénégalais qui ont fait publiquement le même constat. Pour Mimi Touré, la belle-famille du Président Macky Sall n’en finit pas de la poursuivre dans une vendetta aussi insensée qu’infructueuse. Car, fit-elle remarquer, que ce fut d’abord Mme la Première dame qui pendant 10 ans a réussi à casser tous ceux qui s’opposaient à des usurpations inacceptables de la fonction présidentielle, ensuite, son frère Adama Faye de Grand Yoff qui se rêvait en maire de Dakar et aujourd’hui, c’est au tour du chef de clan Mansour Faye qui aurait exigé de son beau-frère Macky Sall mon renvoi de l’Assemblée Nationale, suite à ma proposition de loi sur les incompatibilités familiales. Que Mansour Faye n’oublie surtout pas, dit-elle, de se présenter le 27 juillet au tribunal avec la déclaration de tout son patrimoine et celui de sa famille au Sénégal et à l’étranger.
Inondations à Wakhinane Nimzatt
La mobilité urbaine a été difficile dans certaines communes de la banlieue. Ce, à cause des eaux pluviales qui ont envahi les rues. C’est le cas à Wakhinane Nimzatt, notamment les quartiers Baye Laye, Daroukhane et vers la mairie où le trafic a été stoppé.
Le BRT avait suspendu ses rotations à cause des eaux
Le Bus rapide transit (BRT) avait arrêté hier ses dessertes pendant près d’une heure, plus particulièrement entre 12 h et 13 h à cause de la pluie. Car certaines artères du tracé du Brt étaient occupées par les eaux pluviales. Ce qui a conduit à une intervention très rapide des techniciens de l’Onas pour évacuer les eaux pluviales afin que le trafic reprenne.
Le Président Diomaye et le Conseil supérieur de la magistrature
«Si vous voulez demeurer juste en toutes circonstances, être un père de la Nation impartial, évitant tout favoritisme, pour une justice pour tous, et prenant sur vous la volonté réelle de ne pas instrumentaliser la justice à des fins politiques, alors, monsieur le Président, en votre qualité de clé de voûte des institutions, je vous implore de nous épargner les risques potentiels liés à une démission du Conseil supérieur de la Magistrature». Tel est le cri du cœur de Souleymane Ciss, sentinelle de la démocratie et de la justice, ancien candidat à la mairie de Thiès-Est, sur le débat autour du maintien ou non du président de la République à la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Pour lui, «le risque le plus redouté d'une pareille décision serait le basculement vers une république des juges, ce qui pourrait mettre en péril notre système judiciaire. «Le Sénégal d'aujourd'hui a plus besoin d'un Chef d'État juste et impartial au sein du CSM que d'un Président démissionnaire de ce Conseil» a-t-il indiqué.
Le Saes Ucad condamne le lynchage du président du jury 1506
Le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) campus de Dakar apporte son soutien au président du jury de Kaolack qui a exclu 65 candidats pour détention de téléphones. Dans un communiqué rendu public, il rappelle que dans l’exécution de cette noble mission, des universitaires, les présidents de jurys au bac sont confrontés à de nombreuses difficultés, notamment l’intimidation, la tentative de corruption et parfois même la menace. Le syndicat souligne aussi que depuis une dizaine d’années, le règlement intérieur du Baccalauréat interdit formellement aux candidats de détenir un appareil téléphonique, même éteint, dans les centres d’examen et presque chaque année, des candidats sont exclus pour avoir violé cet interdit. A cet effet, le syndicat rappelle que le président du jury 1506 du centre du Nouveau Lycée de Kaolack a exclu plusieurs candidats qui ont outrepassé cet interdit en amenant des téléphones dans les salles d’examen. Pour eux, en les expulsant ce président de Jury, enseignant chercheur à I’Ucad et militant du Saes, n’a fait qu’appliquer le règlement notifié par écrit aux candidats et annoncé à la veille de l’examen par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de I ’Innovation. Le Saes condamne le lynchage médiatique dont fait l'objet le président jury avant d’exiger que les conditions de sécurité soient garanties au Professeur Ahmed Ndiaye sur qui certains médias ont injustement jeté l’opprobre sur sa personne ainsi que ses autres camarades et collègues mobilisés dans le cadre de l'organisation de l'examen.
Jean Pierre Senghor plaide pour le maintien des filles à l'école
L'éducation des filles dans la zone sud préoccupe l’ancien secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor. Parrain des journées culturelles des ressortissants de Hassouka dans le Mlomp département d’Oussouye, il a beaucoup insisté sur le maintien des filles à l'école. Dans son message adressé aux jeunes, M. Senghor invite à promouvoir l'éducation des filles surtout dans les matières scientifiques. Il a demandé, par ailleurs, aux jeunes de retourner vers l'agriculture pour être au cœur du développement.
Le centre de Cascas enregistre plus de 44 admis au premier tour Les résultats du premier tour au baccalauréat ont commencé à tomber depuis ce samedi. Au centre de Cascas, dans le département de Podor, précisément au jury 1168, à la série S2 : sur les 25 candidats 5 sont admis d’office avec des mentions A. bien et 12 vont passer les épreuves du second tour. Pour la série L2, sur les 117 candidats, 24 sont passés dès le premier tour avec 3 mentions A-bien et 52 sont admissibles. S’agissant de la série L’1, ils étaient au total 67 candidats dont 1 absent. Les 19 sont admis dès le premier tour avec 2 mentions A-bien et 29 sont appelés à passer les épreuves du second tour et 18 candidats sont ajournés. A souligner dans ce jury dirigé par le Dr Abdou Salam Diallo, les filles ont raflé les premières places dans les séries scientifiques (S2) et langue et civilisation ( L’1). En série S2, Salimata Wade est sortie première du centre. Elle est suivie d’Awa Sy et Aminata Ba, toutes avec des mentions A-bien. En série L2, Mamadou Camara occupe la première place, il est suivi de Amadou Demba Diack et de Mariame Sall, tous avec des mentions.
Série d’agressions contre les femmes à Kafountine
La série d’agressions contre les femmes dans la commune de Kafountine a fait sortir la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance et les organisations de la société de leurs gonds. Ces organisations ont dénombré 12 cas de violences physiques et sexuelles ciblant uniquement des femmes. Elles précisent dans un communiqué que les sévices infligés aux survivantes sont d’une telle gravité qu’elles ont été́ toutes évacuées à Ziguinchor ou Dakar pour une prise en charge médicale. La treizième agression a eu lieu dans la nuit du vendredi 28 juin 2024 au quartier de Nafacounda et s’est soldée par l’assassinat de Mme Awa Cisse,́ en état de grossesse et mère de trois enfants, retrouvée morte dans sa chambre. Face à cette barbarie qui a instauré́ la psychose au sein des populations de la région de Ziguinchor, la plateforme des femmes pour la paix en Casamance pense qu’il y a une urgence sécuritaire pour les femmes et filles de Kafountine mais aussi de toute la région de Ziguinchor. Elle dénonce ces atteintes graves à la dignité́ et la vie et exige que l’État du Sénégal, l’administration territoriale et les autorités locales créent les conditions pour que Kafountine et ses environs soient une zone sécure.
Le Pds bénit la proposition de loi de ses députés
Le Parti Démocratique Sénégalais est fier de ses députés qui ont pris l'initiative de déposer une proposition de loi visant à harmoniser le Règlement Intérieur de l'Assemblée nationale avec les dispositions constitutionnelles concernant les fonctions du Premier ministre. Le porte-parole du parti, Bachir Diawara, pense que cette mesure législative est indispensable pour assurer que le Premier ministre puisse effectuer sa déclaration de politique générale dans le respect de la séparation des pouvoirs et du fonctionnement démocratique de notre État. Cette initiative législative n'est pas seulement une question de conformité légale, indique M. Diawara, mais elle représente un engagement vers plus de transparence et de responsabilité dans la gouvernance de notre pays. A l’en croire, en clarifiant le cadre légal pour la déclaration de politique générale du Premier ministre, nous renforçons les fondements de notre démocratie et facilitons un dialogue constructif entre le gouvernement et le législatif, essentiel pour aborder efficacement les défis que rencontre notre pays. Ainsi le PDS appelle-t-il son groupe parlementaire à appuyer activement cette proposition et incite tous les groupes parlementaires, ainsi que les députés non-inscrits à se rallier à cette cause. L'adoption de cette loi est essentielle pour prévenir la grave crise institutionnelle qui se dessine entre l'exécutif et le législatif, souligne Bachir Diawara. Son adoption garantira une stabilité politique nécessaire au développement du Sénégal et le gouvernement pourra ainsi se pencher sur les priorités et les urgences des sénégalais dont notamment leur pouvoir d’achat, dit-il.
Révision du statut des délégués de quartier
Pikine a abrité hier une assemblée générale de l’association nationale des délégués de quartiers du Sénégal. Une rencontre qui a servi de tribune aux responsables pour réclamer une révision de leurs statuts. A en croire Assane Fall, le président des délégués de quartier du département de Keur Massar, le délégué est au centre de tout. D’où la nécessité de revoir leur statut. Et le président de l’association nationale des délégués de quartiers du Sénégal, Malang Mané, souligne que les motivations sont dérisoires et méritent d’être revues à la hausse. En plus, beaucoup d’entre eux tardent à avoir une décision de leurs maires. A l’en croire, ils sont exposés à l’insécurité, un manque de considération et l’absence de généralisation des indemnités.
«Setal sunu Réew» couplée à un don de sang
Le département de Tivaouane a choisi ce week-end la commune de Mékhé pour abriter la deuxième édition de la journée nationale de nettoiement. Une innovation majeure a été apportée au déroulé de l’activité qui a été couplée à une opération don de sang, pour endiguer la pénurie de sang dont souffre l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh ; et en deux heures de temps, 100 poches ont pu être collectées. Le Préfet Mamadou Guèye rappelle que la première édition s’est tenue dans la commune de Tivaouane et pour la seconde édition, il a été question de la délocaliser et c’est ainsi que le choix a été porté sur la commune de Ngaye Mékhé. Mais à cette occasion, dit-il, le département a innové, pour y avoir adjoint une activité tout aussi importante. Dr Magatte Wade, maire de Mékhé souligne qu’au-delà de cette journée symbolique, il s’agit pour eux de pérenniser le nettoiement de la ville, qui fait déjà partie des villes les plus propres du Sénégal et conformément au calendrier tracé par le Chef de l’Etat. Il a insisté sur la nécessité d’inculquer la propreté dans les cœurs et dans les esprits. Sur un autre registre, il a lancé un plaidoyer allant dans le sens de l’extension du périmètre communal.