VIDEOAMADOU SALL ACCUSE LE RÉGIME DE DIOMAYE DE GESTION CLANDESTINE
"Je ne crois pas à la parole du président". L'ancien Garde des Sceaux dresse un tableau peu flatteur des débuts du nouveau pouvoir. Il remet en cause la crédibilité des accusations de mauvaise gestion et la "démarche unilatérale" quant aux législatives
L'ancien ministre de la Justice et vice-président du Parti des Libéraux et Démocrates, Me Amadou Sall, a lancé une salve de critiques à la rencontre du nouveau régime lors de son intervention sur la TFM, lundi 16 septembre 2024.
Au cœur de ses reproches : le manque de transparence et de concertation. Bien qu'il salue la création du pôle judiciaire financier, Sall dénonce l'absence de dialogue dans sa mise en place, craignant une possible "chasse aux sorcières".
L'avocat remet également en question la crédibilité des accusations de mauvaise gestion financière, exigeant des preuves tangibles plutôt que de simples allégations. "Je ne crois pas à la parole du président de la République", a-t-il tranché, pointant du doigt des incohérences entre les promesses et les actions du pouvoir.
Concernant les prochaines législatives, Sall alerte sur le risque d'une démarche unilatérale du gouvernement, appelant à un retour au consensus qui a historiquement caractérisé les échéances électorales au Sénégal.
Enfin, l'ancien ministre qualifie les débats sur l'abrogation de la loi d'amnistie de « politique politicienne », réclamant des enquêtes approfondies sur les violences passées avant toute décision.