L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN Gi - COMME ILS SE RETROUVENT…
On vous l’a toujours remâché. Et à l’envi… Elle est charmante la scène politique de Galsen avec ses acteurs burlesques et tortueux. C’est fantastique comme les ennemis d’hier peuvent se faire de chaleureuses étreintes aujourd’hui. De farouches opposants de l’ex-Chef se sont ainsi retrouvés avec leurs tortionnaires. Ces méchants qui leur balançaient, il y a quelques mois à peine, des gaz lacrymogènes en plus de tenter de les humilier en les embarquant comme des malpropres à l’intérieur des fourgonnettes de la police ou de la gendarmerie. Des gens que tout divisait qui pensent déjà que ceux qui sont au pouvoir veulent leur faire un enfant dans le dos. Quelles disgracieuses images que de les voir papoter avec les ennemis d’hier… Ceux-là mêmes qu’ils combattaient et qui s’amusaient avec les libertés collectives et individuelles. Et ce sont d’anciens opposants qui dénonçaient leur gestion scabreuse et calamiteuse qui se mettent avec eux pour un combat d’arrière-garde se résumant à une supposée lutte pour un processus électoral équitable. Autrement dit, un front anti-fraude. Rien que ça ! Elles sont une centaine de personnalités politiques à vouloir guerroyer avec les nouveaux maitres du pays coupables de tarder à placer certains de leurs proches (de ces personnalités s’entend) dans les positions stratégiques de l’Etat. Ce conglomérat de déçus et les vaincus de mars dernier ont ainsi décidé d’organiser un grand rassemblement pour s’opposer farouchement au pouvoir dans sa « volonté de frauder ». Pourquoi pouffez-vous de rire comme ça ? Mais voilà, le combat que mènent ces messieurs et dames pour une élection sans fraude nous parait bien superfétatoire. On pourrait se demander comment des néophytes — comme on le leur reproche — pourraient réussir à commettre une fraude à grande échelle en quelques semaines. A ces vaincus et aux déjà aigris, on leur conseillerait volontiers d’aller à la reconquête des voix plutôt que de polluer un environnement politique qui a réussi une alternance sans contestation. Personne ne pouvant plus escamoter des élections dans ce pays. A preuve par la maestria avec laquelle l’inspecteur général d’Etat Mouhamadou Makhtar Cissé a organisé la présidentielle de mars dernier à l’issue de laquelle le pouvoir qu’il a servi a été battu. Et le candidat de l’ex-majorité a félicité son vainqueur aux yeux du monde entier admiratif. Opposants lilliputiens, aux urnes, et cessez d’amuser la galerie avec vos fausses jérémiades !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
INTERDICTION DE SORTIE «LE TEMOIN » PERSISTE ET SIGNE !
Dans son édition d’avant-hier, « Le Témoin » a publié en exclusivité un extrait de la longue liste d’anciens dignitaires du président Macky Sall interdits de sortie du territoire national. Dès la parution de notre article, des cancres aux cerveaux très limités se sont levés pour tenter de « déchirer » cette liste sans aucun argument valable. D’abord, nous tenons à préciser que l’Etat n’a rendu publique aucune liste. Par contre, c’est « Le Témoin » qui a réussi à traquer cette liste discrètement remise à la Police des frontières pour y débusquer une dizaine d’anciens dignitaires interdits de quitter le pays. « Le Témoin » persiste fermement et signe que les gens mentionnés dans son article font tous bel et bien l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national. Tous sans exception. Par ailleurs, nous avons vu et entendu le nommé Samuel Sarr s’auto-glorifier d’avoir quitté le pays sans expliquer quand et comment ? En tout cas, il n’est pas étonnant de voir de richissimes voleurs à col blanc négocier leur « culpabilité » pour sortir du pays afin de pouvoir aller s’approvisionner en liquidité dans les paradis fiscaux. Ou alors passer par la Mauritanie ou la Gambie ? Nous, en tant que journalistes, notre job c’est de dire qu’il y a une liste transmise à la DPAF et que telle et telle personnes y figurent. Maintenant, que des personnes faisant l’objet d’une interdiction de sortie se retrouvent quand même à l’étranger, ce n’est pas notre tasse de thé !
SORTIE DE SERIGNE MOUSTAPHA SY UN PR WADE PEUT EN CACHER UN AUTRE !
Pour devoir de vérité, « Le Témoin » quotidien avait fait une objection sur la sortie de Serigne Moustapha Sy à propos de l’ancien directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, feu Pr Boubacar Wade. Hier, un très proche talibé de Serigne-Bi a frappé à la porte de notre rédaction pour apporter des précisions suivantes : « Comme l’a bien souligné « Le Témoin », le médecin-général Boubacar Wade est décédé en août 2020 c’est-à-dire trois (03) ans avant l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko en juillet 2023. Et lors de sa conférence de Gamou à Tivaouane, le guide religieux des Moustarchidines Serigne Moustapha Sy voulait faire allusion au Professeur Khalifa Ababacar Wade qui fut chef du département d’anesthésie réanimation et devenu aujourd’hui le médecin personnel du président de la République Bassirou Diomaye Faye en remplacement du général de brigade Mouhamadou Mbengue. Et lorsque l’opposant Ousmane Sonko était interné à la Réanimation, c’est le Pr Khalifa Ababacar Wade qui était son médecin-réanimateur. Et non le médecin-général Boubacar Wade effectivement décédé avant la survenue de tous ces faits » a tenu à préciser notre hôte, histoire de conforter Serigne Moustapha Sy dans ses déclarations. Comme quoi, un Professeur Wade peut en cacher un autre. Dont acte, Serigne Bi !
LEGISLATIVES LE DG DES ELECTIONS CARBURE A 200% ET PREND SIX ARRETES
S’il y a un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui ne dort plus et qui carbure à…200%, c’est bien le directeur des Elections Birane Sène. Depuis l’annonce de la tenue des législatives le 17 novembre prochain, le patron de la DGE sait que la réussite de scrutin dépend uniquement, ou en tout cas grandement, de lui. Alors connaissant parfaitement les rouages de la Direction des Elections puisqu’il y occupait avant sa nomination comme DGe le poste directeur de la Communication avant de succéder au commissaire Thiendella Fall, le magistrat Birane Sène ne perd du temps. L’illustration parfaite est à voir dans les actes pris ce jeudi 19 septembre. Six arrêtés portant d’abord sur le montant de la caution et le nombre de documents de propagande pris en charge par l’Etat pour chaque liste de candidats. Ensuite sur l’organisation technique de l’impression des bulletins de vote. Puis celui fixant le format et la couleur des enveloppes de vote. Il y a aussi l’arrêté fixant les modèles de déclaration d’investiture et de candidature. On retiendra aussi celui instituant la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures et enfin l’arrêté portant composition, organisation et fonctionnement de la Commission de réception et d’instruction des dossiers de demande d’accréditation des missions d’observation électorale. Pour vous dire que, tout simplement, le magistrat Birane Sene et ses équipes ne chôment pas. Ils portent une lourde responsabilité sur leurs épaules.
ATEL : ME ELHADJI DIOUF TITILLE KHALIFA SALL
Lors de la rencontre de l’Alliance pour la transparence des élections législative (ATEL), Maitre El Hadji Diouf, fidèle à son tempérament, a interrompu Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal, alors qu’il déclinait le programme du jour. Il a proposé de transformer la plateforme de lutte en une grande coalition. « Nous devons évoluer vers un vaste mouvement politique. Nous ne devons pas chercher à combattre qui que ce soit ou à obtenir des postes. Organisons-nous en coalition et déposons nos listes aujourd’hui », a-t-il proposé. Sa proposition a toutefois été rejetée par une grande partie des opposants présents. Khalifa Sall n’a pas hésité à remettre Maitre El Hadji à sa place : « Ce n’est pas à l’ordre du jour. Ce qui nous intéresse, c’est de mettre en place une structure de lutte avec pour objectif de faire face au régime actuel. L’heure est à la vigilance pour empêcher toute fraude lors du scrutin législatif du 17 novembre prochain » a recadré l’ancien maire de Dakar.
DOUANES SAISIE DE MEDICAMENTS D’UNE CONTREVALEUR DE 620 MILLIONS DE FRS
La Douane a réalisé trois opérations de saisie de médicaments et de devises d’une contrevaleur de 620millions de frs. D’abord, ce mardi 17 septembre, des médicaments d’une contrevaleur de 455millions CFA ont été interceptés en haute mer La Brigade maritime des Douanes de Mbour, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes était à la manoeuvre. Les médicaments saisis sont essentiellement des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des antipyrétiques et des aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération. Ensuite à Birkelane, 226 kg de médicaments ont saisis. Selon la Division Communication de la Douane, c’est suite à l’exploitation judicieuse d’un renseignement que la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine, Subdivision de Kaffrine, Direction régionale des Douanes du Centre, a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments. L’opération a eu lieu le mercredi 18 septembre 2024 aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène dans la commune de Ndiognick, département de Birkilane. La cargaison saisie est composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg. La contrevaleur des médicaments est estimée à près de 80 millions de francs CFA. Enfin à Kidira, une saisie de médicaments d’une contrevaleur de 21 millions CFA a été effectuée. La saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.
… ET DE 64 MILLIONS DE FRS DE NICHES SOUS LES HABITS D’UN PASSAGER
Toujours avec la Douane. Dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage et le trafic de devises, les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est ont, lors d’un service de contrôle de véhicules de transport en commun, interpelé le dimanche 15 septembre 2024, un individu au comportement suspect et dont l’accoutrement recommandait une fouille corporelle. Les soupçons des agents allaient se confirmer car la personne avait dissimulé des billets de banque sous ses vêtements. Pour un total de 64 612 368 francs CFA.