ENCOURAGER L’ECRITURE FEMININE
La première édition du concours «Miss Littérature» débarque au Sénégal le 18 décembre prochain. En effet, la liste des candidates présélectionnées a déjà été publiée après l’appel à candidatures clôturé le 15 septembre 2024.
Le 18 décembre prochain, Dakar accueillera la première édition du concours «Miss Littérature Sénégal». Créé en 2016 au Bénin par Carmen Fimame Toudonou, le concours «Miss Littérature» est, selon Salamata Ousmane Diallo, une initiative qui vise à faire la promotion du livre à travers la lecture et l’écriture, mais aussi à «créer une relève féminine littéraire». Et après l’appel à candidatures, informe la journaliste de la Rfm, 100 participantes, issues des 14 régions du Sénégal et âgées de 18 à 24 ans, prendront part à la phase de présélection prévue le 12 novembre 2024, pour désigner les 10 meilleures d’entre elles. La lauréate va représenter le Sénégal au concours «Miss Littérature Afrique» prévu le 25 juillet 2025 au Bénin.
La première édition du concours «Miss Littérature» débarque au Sénégal le 18 décembre prochain. En effet, la liste des candidates présélectionnées a déjà été publiée après l’appel à candidatures clôturé le 15 septembre 2024. Au total, 100 participantes, issues des 14 régions du Sénégal et âgées de 18 à 24 ans, prendront part à la phase de présélection prévue le 12 novembre 2024 au Centre culturel Blaise Senghor, pour désigner les 10 meilleures d’entre elles, avant la finale qui aura lieu le 18 décembre au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar, selon Salamata Ousmane Diallo, journaliste à la Radio futurs médias (Rfm) et membre du comité d’organisation. Créée en 2016 au Bénin par Carmen Fimame Toudonou, cette compétition panafricaine vise à faire la promotion du livre à travers la lecture et l’écriture, mais aussi à accompagner les filles qui s’intéressent à la littérature et qui ont envie d’écrire. «L’objectif de ce concours, c’est de créer une relève féminine littéraire, mais aussi d’accompagner les jeunes filles qui s’intéressent à la littérature et qui ont envie d’écrire», précise Salamata Ousmane Diallo, ajoutant que ce concours participe également à l’éducation. Une noble intention ! Cette compétition se présente comme une opportunité pour ces jeunes filles passionnées des lettres, surtout face au constat de la sous-représentation des femmes dans le domaine de la littérature au Sénégal. «On ne voit pas beaucoup d’écrivaines au Sénégal par rapport au nombre des écrivains. Pour ce concours, ce sont des candidates qui viennent des milieux scolaires, universitaires ou qui sont déjà jeunes auteures.
Donc, ce sont des candidates qui, on le pense, peuvent bel et bien participer à ce concours et tenter leur chance de remporter le trophée national», explique la journaliste.
L’engouement pour cette première édition au Sénégal a été immédiat. «Depuis le premier jour de l’appel à candidatures, en 48 heures, on a reçu la candidature de 80 filles qui ont manifesté leur volonté de participer. Et on a senti que le besoin était là et que ces filles-là s’intéressent à la littérature», a-t-elle fait savoir, tout en précisant que la phase de présélection de ce concours se déroulera en deux étapes notamment, une épreuve écrite, qui permettra de retenir 30 candidates, puis une épreuve orale où l’éloquence, l’articulation et la maîtrise des sujets littéraires seront évaluées. «Sur les 100 candidates, on va choisir les 30 qui vont passer à la phase orale et nous choisirons les 10 qui s’affronteront en finale le 18 décembre 2024. La phase orale, c’est donc d’évaluer la capacité de la lauréate de s’exprimer, son éloquence, l’articulation et tout ce qui tourne autour de la littérature», précise Salamata Ousmane Diallo, rappelant qu’à l’issue de cette compétition, la Miss et ses 2 dauphines seront couronnées et la lauréate représentera le Sénégal à la grande finale africaine de Miss Littérature prévue le 25 juillet 2025 au Bénin.
Membre du comité d’organisation de ce concours, Salamata Ousmane Diallo exhorte également les enseignants et les professeurs à soutenir leurs candidates. «Nous lançons l’un appel à leurs encadreurs, c’est-à-dire les enseignants et les professeurs, à soutenir leurs candidates en les aidant à faire des exercices avant le 12 novembre», a-t-elle lancé. Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ce concours, Salamata Ousmane Diallo et son équipe ambitionnent de conquérir les établissements scolaires pour y implanter des clubs de lecture et des bibliothèques. «Après ce concours, on va faire des tournées dans les établissements et essayer de créer des clubs de lecture dans les établissements qui n’en ont pas pour permettre aux élèves d’être en contact avec les livres», a-t-elle conclu.