LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI 17 OCTOBRE 2024
LA COLERE DE REWMI
Depuis la publication des listes des investis en direction des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le Rewmi du Président Idrissa Seck, membre de la coalition Takku Wallu Sénégal (TWS), brille par son silence. Mais ce silence cache mal une grosse colère et la preuve en a été donnée hier lors de la réunion de l’intercoalition au siège de l’Alliance Pour la République (APR) à Thiès. Selon nos sources, le représentant de Rewmi, en l’occurrence Cheikh Gaye, a laissé éclater sa colère, pour la simple raison qu’aucun membre de Rewmi n’a été investi. La liste départementale est dirigée par Moustapha Mbaye du PUR, suivi d’Hélène Marie Ndione, de Mor Diouf du PDS et de l’enseignante Astou Ciss. C’est au regard de tout cela que Cheikh Gaye a indiqué, selon les mêmes sources, que le coalition ne doit pas penser à compter sur le Rewmi pour battre campagne, encore moins faire triompher la liste. D’ailleurs, il a craché sur le poste de plénipotentiaire qui lui a été proposé. Joint au téléphone, il a d’ailleurs confirmé. Le Rewmi, qui était jadis la plus forte machine électorale de Thiès, est aujourd’hui livré à lui-même, d’autant que selon nos sources, Idrissa Seck n’a encore donné aucune directive aux responsables.
Vers un accord avec les travailleurs des Collectivités
Vers la paix des braves entre les travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal et le gouvernement. A l’issue de la rencontre hier, entre l'intersyndicale et le ministère de l'Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l'Aménagement des Territoires avec le ministre Balla Moussa Fofana, les deux partis se sont accordés sur la finalité d'aller vers un protocole d'accord. Aussi l’intersyndicale a magnifié la disponibilité de la tutelle et du gouvernement pour aller vers un dénouement heureux de la crise et à travailler dorénavant en parfaite collégialité avec l'intersyndicale. Cette rencontre tenue en présence de ses collaborateurs et le Directeur du Centre National de la Fonction Publique Locale et de la Formation (CNFPLF) traduit, selon le communiqué, la reprise du dialogue sans lequel aucune solution ne peut émerger au regard de la nature de cette si longue crise. Des propositions de sortie de crise ont émané des deux parties qui ont convenu de se retrouver dans une semaine, le temps de laisser la partie gouvernementale mener des consultations pour faciliter une rencontre multi-acteurs, rapporte la même source. Les propositions retenues par consensus, seront ainsi envoyées au Premier ministre et au ministre des Finances.
Montée en puissance de Sangomar
S’il y a un secteur dont les clignotants sont au vert, c’est celui de l’énergie avec l’entreprise Worldside energy. Dans son rapport rendu public, la société énergétique se réjouit des performances qu’elle a réalisées au troisième trimestre de l’année en cours. Elle a produit durant la période sous revue 53,1 millions de barils d’équivalent de pétrole (MMboe). Ce qui équivaut à (577 Mbep/jour) soit une hausse de 20% par rapport au deuxième trimestre 2024. Cette hausse s’explique par la montée en puissance de Sangomar, l’augmentation du temps de fonctionnement actifs exploités, dont une fiabilité de 99,9 % de GNL et l’augmentation saisonnière du gaz domestique. Les prévisions de production pour l’ensemble de l’année étant réduites à 189-195 Mbep. Ces performances ont porté le chiffre d’affaires trimestriel de l’entreprise à 3,679 millions de dollars, soit une hausse de 21% par rapport à T2 2024 principalement en raison des ventes de fret Sangomar et la hausse des prix moyens du gaz naturel liquéfié (GNL). A cela s’ajoute la réalisation de la capacité nominale à Sangomar avec 100 000 barils par jour, la capitalisation de l’augmentation des prix du gaz en vendant 39% des cargaisons de GNL produites au cours du trimestre 2.
Diomaye au chevet des sinistrés de Kédougou
Le Président Diomaye confirme son déplacement à Kédougou à partir du 18 octobre. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a informé qu’il se rendra les 18 et 19 octobre 2024 dans la région de Kédougou, pour notamment visiter les zones sinistrées le long de la Falémé et apporter la solidarité aux populations concernées. Il est revenu sur l’assistance de l’Etat aux populations sinistrées par les crues des fleuves Sénégal, Gambie et leurs affluents et sur la nécessité d’actualiser les plans de prévention et de résilience contre les risques de catastrophes naturelles. A cet effet, il a exprimé la compassion de la Nation aux populations sinistrées et demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre du plan d’urgence de riposte et de secours ainsi que la préservation des cultures, du bétail et des différentes activités économiques des zones touchées. Au regard des dégâts importants constatés et des risques de récurrence du phénomène lié aux changements climatiques, le chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement la nécessité d’actualiser les dispositifs nationaux de protection civile adaptés. A ce titre, lit-on sur le communiqué, Diomaye a relevé l’urgence d’intégrer le principe directeur de la prévention des risques par un suivi systématique de la situation hydrologique nationale en relation étroite avec l’Omvs et l’Omvg. D’où la nécessité de concevoir des plans d’aménagement adaptés des localités établies le long des fleuves et de leurs affluents et de mettre en œuvre des plans de résilience pour endiguer les effets des crues sur les habitations et les activités économiques.
Sonko montre la voie au gouvernement
Le Premier ministre a indiqué hier au gouvernement la voie menant à un « Sénégal souverain, juste et prospère » et en premier lieu sa déclinaison en un plan quinquennal 2025- 2029. A cet effet, Ousmane Sonko a demandé aux ministres de prendre résolument en charge quatre principaux défis. Il s’agit de l’appropriation du Référentiel au sein des différents départements ministériels ; la mise en œuvre du plan quinquennal 2025-2029, notamment la déclinaison des objectifs stratégiques en objectifs opérationnels, programmes et projets assortis de plans de performance annuels et d’indicateurs appropriés ; la gestion, au niveau des départements ministériels, de la transversalité des programmes et projets grâce à la définition d’une cartographie précise des processus types d’une administration publique moderne et le renforcement des capacités des ministères en matière de conduite de plans stratégiques.
Le FONSIS dégage 5 milliards pour les PME
Une enveloppe de 5 milliards de francs CFA a été allouée à Taysir Finance par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), à travers son Fonds islamique de relance. Selon un communiqué reçu à «L’As », ce financement vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises en leur offrant un accès à des financements aux meilleures conditions du marché, avec un taux attractif de 5,5%. Cette initiative vise à accélérer la relance des activités des PME, de stimuler la création d’emplois et de favoriser la croissance économique. Elle s'inscrit dans les efforts du FONSIS pour redynamiser le tissu existant de PME/PMI et renforcer l’entrepreneuriat, rapporte le document. Le Fonds islamique de relance, doté de 20 milliards FCFA, a été mis en place par le FONSIS, en collaboration avec la Banque Islamique de développement (BID) et l’État du Sénégal. Le président du Conseil d'administration de Taysir Finance, Adama Cissé, est « heureux » de participer à cette initiative qui renforce leur capacité à soutenir les PME et le secteur informel, notamment à travers la microfinance.
Guèye lâche le chien contre son voisin
Maçon de son état, J. Guèye a lâché son Pitbull contre un élève en classe de sixième qui a couru de toutes ses forces pour monter sur un camion et échapper au chien. Mais il a été retrouvé dans le camion par le canin. Le maçon a demandé au chien de ne pas mordre le potache qui était déjà malmené. Les éléments de la brigade de recherches de la police des Parcelles Assainies en patrouille dans le secteur qui sont tombés sur la scène sont alors descendus pour tirer l’élève des griefs du chien qui se faisait de plus en plus menaçant. Ils ont interpellé J. Guèye qui est conduit au commissariat. Interrogé sur les faits, le mis en cause déclare jouer avec le chien avant de présenter ses excuses. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour mise en danger de la vie d’autrui.
Conduite en état d’ébriété
D. Djité se repose à la citadelle du silence pour conduite en état d’ébriété, mise en danger de la vie d’autrui suivi des dégâts matériels par accident de la circulation. Le mis en cause a percuté un véhicule avant de blesser une dame qui tentait de traverser la route. Il est placé en garde à vue à la Police des Parcelles assainies et déféré au parquet.
Crise au CEM 19 des Parcelles Assainies
La tension est montée d’un cran au Collège d’enseignement moyen de l’unité 19 des Parcelles assainies. Le Principal de cet établissement public, Birame Sène et les parents d’élèves sont à couteaux tirés. Ces derniers ont déposé une plainte contre le Principal pour sa gestion. Une pétition a été également initiée pour réclamer son départ. Les parents d’élèves dénoncent la cherté des inscriptions qui sont fixées à 19 mille 500 francs en violation de l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale. Pour le moment, Birame Sène a opté pour le silence.
19,6 milliards de l’UE contre l'émigration clandestine
L'Union européenne va débourser 19,6 milliards de Fcfa pour lutter contre l'émigration clandestine. Selon Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, c’est en réponse à la demande du gouvernement que l'Union européenne a approuvé une enveloppe de 30 millions d'euros pour contribuer à prévenir les départs irréguliers et à sauver des vies sénégalaises. Les fonds seront utilisés pour aider les autorités sénégalaises à secourir les migrants en danger et à lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains. A l’en croire, ils serviront également à sensibiliser la population aux dangers de la migration clandestine. Jutta Urpilainen ne veut plus voir de tragédies en mer. Elle renseigne que la Commission européenne finance déjà un projet de 3,7 milliards de Fcfa visant à renforcer la capacité des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre l'immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de migrants. Elle promet que l’Union Européenne va continuer à créer davantage d'opportunités pour les jeunes du Sénégal afin de construire un avenir durable et inclusif.