DON D’ORGANES, LE SÉNÉGAL INTENSIFIE SES EFFORTS POUR LES GREFFES
À l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes, le ministère de la Santé a souligné les avancées dans le domaine des greffes, notamment avec l'établissement de normes de qualité pour les greffes rénales et la législation sur les greffes de cornée.
À l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes, célébrée ce 17 octobre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a réaffirmé l’engagement du Sénégal en faveur des greffes d’organes, en particulier dans le cadre des insuffisances d’organes terminaux. Instaurée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette journée sensibilise sur les enjeux liés aux défaillances d’organes, affectant chaque jour des milliers de patients en attente de transplantation.
Selon le ministère, « le Sénégal a franchi des étapes importantes dans ce domaine, notamment avec l’établissement d’un cadre réglementaire visant à organiser le don et la transplantation d’organes. »
Sous l’égide du MSAS, le Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) a mis en place des procédures strictes et des normes de qualité pour les greffes rénales. En 2023 et 2024, quatre greffes rénales ont été réalisées, marquant des avancées significatives pour les patients souffrant d’insuffisance rénale terminale.
En parallèle, le pays a également légiféré pour encadrer les greffes de cornée, apportant un nouvel espoir aux personnes atteintes de déficience visuelle. Cette démarche fait partie d’une volonté plus large d’élargir le cadre législatif aux greffes de moelle osseuse et d’introduire la possibilité de prélèvements multi-organes sur des donneurs décédés.
Le ministère a souligné que la transplantation reste la solution thérapeutique privilégiée pour les patients en attente d’organes. En renforçant son dispositif réglementaire et en poursuivant les réflexions pour améliorer et diversifier les types de greffes, le Sénégal se positionne comme un acteur de premier plan dans la lutte contre les défaillances terminales d’organes.
Le MSAS s’engage à garantir la sécurité et l’efficacité de ces projets pour offrir de nouvelles perspectives de vie aux patients tout en réduisant l’impact socio-économique lié aux décès évitables dus aux défaillances d’organes.