LE PRESIDENT DIOMAYE AU CHEVET DES SINISTRES
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistré
Les inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie, avec leur lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres, n’ont pas laissé indifférent le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye s’est rendu au chevet des impactés de Kédougou hier, vendredi 18 octobre 2024. Cette visite de deux jours destinée à évaluer les impacts des récentes inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie a été également l’occasion de lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé.
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistrées. Accueilli par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, et les autorités locales, le Chef de l’État a débuté sa tournée par une rencontre avec les militaires du 34e bataillon d’infanterie du camp Fodé-Ba. Cette visite a permis de souligner l’implication des forces armées dans les opérations de secours et de soutien aux populations touchées par cette catastrophe naturelle. Le Président Faye a ensuite prévu de se rendre sur différents sites sinistrés, dont les rives de la Falémé, où de nombreuses familles ont été affectées par les débordements fluviaux. La région de Kédougou, tout comme d’autres parties du pays, subit d’importants dégâts matériels, forçant les populations à quitter leurs maisons inondées. Le président Diomaye Faye a réitéré l’engagement de l’État à apporter une aide immédiate aux sinistrés tout en prenant des mesures durables pour prévenir de tels désastres à l’avenir. Des actions d’urgence sont en cours pour venir en aide aux populations, notamment en termes de relogement et d’approvisionnement en vivres et soins médicaux.
DIOMAYE EXIGE LA FERMETE CONTRE L’ORPAILLAGE TRADITIONNEL
A Kédougou, le Président de la République s’est rendu à Sansamba dans le département de Saraya, pour mesurer l’effectivité du décret interdisant l’orpaillage à 500 m du cours d’eau. « Je suis venu m’enquérir des conditions de travail des administrations déconcentrées et des forces de défense et de sécurité qui effectuent un travail remarquable dans la sécurisation de cette partie du pays afin de relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés dans la Falémé et qui ont conduit les ministres de l’Environnement, celui des Mines et de la Géologie leurs collègues de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Forces Armées, à faire un rapport à la suite duquel j’ai pris un décret pour interdire les activités d’orpaillage à 500 m de la Falémé. Il fallait que je vienne constater par moi-même, les dégâts qui ont été rapportés et jauger le niveau d’application du décret. J’invite les Forces de Défense et de sécurité en collaboration avec les populations et les autorités déconcentrées, de veiller à l’application stricte du décret sur la durée prévue (d’ici juin 2027). Il est important que la mesure soit respectée puisque la Falémé étant un affluent du fleuve Sénégal, un cours d’eau qui alimente l’usage domestique d’eau à Dakar. Nous avons l’ambition de transférer de l’eau du fleuve Sénégal jusque dans les villes de Touba, Thiès, Mbour et Dakar. Ces villes concentrent plus de 50% de la population urbaine et 31% de la population du Sénégal. Aussi, l’essentiel des pôles urbains est concentré entre Diamniadio, Daga-Kholpa, Thiès et Mbour dans une certaine mesure. Ce que j’ai constaté me rassure quant à la fermeté qu’il faut avoir dans l’application du décret ».