LA VISITE DU CHEF DE L’EST DU PAYS ET LES CRITIQUES DE L’OPPOSITION AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions du week-end traitent de la visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal
Dakar, 19 oct (APS) – La visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal, est l’un des sujets les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.
“Bassirou Diomaye Faye d’attaque”, affiche Le Soleil en placardant à sa une image du président de la République en tenue militaire de combat, l’air déterminé, au moment d’embarquer pour Kédougou.
Dans cette région située au sud-est du Sénégal, le chef de l’Etat s’est rendu à Kharakhéna et à Sansamba, “pour s’assurer de l’effectivité du décret d’interdiction des activités minières en bordure du fleuve”, rapporte Le Soleil.
“Sur place, renseigne le journal, il s’est dit rassuré quant à la fermeté nécessaire pour l’application dans la durée du décret d’interdiction des activités minières à 500m du cours de l’eau”.
Dans ces deux localités qu’il a visitées dans la région de Kédougou, Bassirou Diomaye Faye “a lancé un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, signale également Sud Quotidien, lequel précise que ce déplacement présidentiel visait à “évaluer les impacts des récentes inondations provoquées” dans cette partie du pays par la crue des fleuves.
“Message de fermeté” contre l’orpaillage le long de la Falémé
Cette situation, avec son “lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres”, n’a “pas laissé indifférent le président de la République”, qui “s’est rendu au chevet des impactées […]” de cette région, ajoute-t-il.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de ce déplacement pour “lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, note Sud Quotidien.
Le journal L’Observateur, évoquant justement la situation des inondations dans le nord du Sénégal, affiche : “Le Fouta à genoux dans les eaux”. Il rapporte que dans cette partie du pays, “la montée des eaux a plongé les riverains du Dandé Mayo dans une angoisse permanente et persécutante”.
“Malgré les efforts pour endiguer l’eau avec des moyens de fortune, les sinistrés sont accablés par la perte de leurs biens, la propagation des maladies et le manque criant d’assistance”, avec des “villages submergés”, des “maisons et récoltes détruites”, insiste cette publication.
Les journaux se font dans le même temps l’écho des dernières sorties, contre le pouvoir, de deux des principales coalitions de l’opposition. “Tirs groupés de l’opposition sur Diomaye-Sonko”, constate à ce sujet le quotidien L’As. “Diomaye et Sonko noyés dans les critiques”, affiche aussi le journal Le Quotidien.
“Effervescence” à une semaine de la campagne des législatives
La tête de liste nationale de la coalition “Samm sa Kaddu” et maire de Dakar, Barthélémy Dias, en particulier, “n’a pas raté le régime en place et ses affidés”, estime Le Quotidien. L’Alliance pour la République (APR), formation de l’ancien président Macky Sall, a été également “intraitable avec le régime actuel”, selon le même journal.
“Face à la presse hier pour le lancement officiel de Sàmm sa Kàddu, Barthélémy Dias et ses camarades ont juré de freiner les +dérives+ du pouvoir une fois pourvus d’une majorité à l’Assemblée [nationale]. La tête de liste de la coalition a brisé le silence et s’est attaqué au duo Diomaye-Sonko”, rapporte Bès Bi Le Jour.
“Samm sa Kaddu mitraille le pouvoir”, souligne Source A, L’info relevant que Barthélémy Dias et Cie “ont tiré à boulets rouges sur Diomaye et Sonko, qui, pour eux, ont mis le pays sur une trajectoire qui mène tout droit à l’impasse”.
“C’est déjà le branle-bas de combat”, en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain, fait observer Walfquotidien. “C’est l’effervescence sur la scène politique à une semaine du démarrage de la campagne électorale […]. Les partis et coalitions sont déjà en action”, fait remarquer le journal.