DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE APPELLENT À UN CLIMAT APAISÉ POUR DES ÉLECTIONS LIBRES
La LSDH, la RADDHO, AfrikaJom Center, Article 19 et Amnesty International Sénégal appellent à la libération des candidats détenus, à l’exercice des libertés fondamentales et au respect des droits garantis par la Constitution et les traités internationaux
Des organisations de la société civile (OSC) composés de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), AfrikaJom Center, Article 19/Afrique de l’ouest et Sénégal et Amnesty International Sénégal ont appelé vendredi, dans un communiqué conjoint « l’ensemble des acteurs politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat politique apaisé, favorable à la tenue d’une élection libre et paisible, conformément à la longue tradition démocratique du pays ».
« La violence physique et verbale doit être bannie. Tous les candidats investis, actuellement en détention pour diverses infractions pénales, notamment Bougane Gueye, président du mouvement Guem Sa Bopp les Jambars et Cheikh Saad Bouh Keita, président du mouvement FORCE, doivent être remis en liberté pour leur permettre de participer à chances égales à la campagne électorale », ont-elles estimé.
Selon Alioune Tine et Cie, « l’exercice des libertés publiques, notamment la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique et la liberté de circuler doivent être garanties à tous les acteurs politiques sur toute l’étendue du territoire national ».
Ils rappellent à cette effet que le droit de participer à « la gestion des affaires publiques de son pays, que ce soit de manière directe ou par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ainsi que le droit de voter et d’être élu lors d’élections périodiques, justes, au suffrage universel, égal et par scrutin secret, garantissant une expression
libre de la volonté des électeurs sans restrictions déraisonnables, est protégé par la Constitution du Sénégal, la Charte africaine des droits de l’homme et des
peuples, ainsi que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auxquels l’État du Sénégal est signataire.
« Nous organisations se tiennent prêtes à poursuivre leur collaboration avec l’Etat et les acteurs politiques pour le respect de ces libertés durant l’élection et pour l’apaisement continu de l’espace politique et social », lancent-elles.