TIRS SUR LES COALITIONS COMPOSEES D’HOMMES POLITIQUES AUX VISIONS CONTRE NATURE POUR DES POSTES
La coalition «Senegaal kese» a procédé à la présentation des candidats investis sur la liste départementale, avant de lancer sa bataille de Thiès.
La coalition «Senegaal kese» a procédé à la présentation des candidats investis sur la liste départementale, avant de lancer sa bataille de Thiès. En attendant l’arrivée dans la capitale du rail de Thierno Alassane Sall, la tête de liste nationale, les responsables locaux ont décortiqué la situation du pays jugée difficile. A la mise en place de la coalition, selon Abdou kassé, il était «hors de question d’intégrer les coalitions composées d’hommes politiques aux visions contre nature, pour des postes».
La campagne électorale a démarré à Thiès, où 28 listes sont en compétition pour les 4 sièges mis en jeu dans le département de Tivaouane. Pour la première journée, deux coalitions ont mené à Thiès des activités d’envergure, avec PASTEF qui y a tenu son meeting d’ouverture et la coalition «Senegaal Kese», qui a procédé à la présentation des investis, avant de lancer sa bataille de Thiès. Cette coalition est conduite par Thierno Alassane Sall président de la République des Valeurs (RV), qui occupe la tête de liste nationale.
Selon Abdou Kassé responsable de la République des Valeurs (RV) et tête de liste départementale de la coalition, cette coalition est composée de deux grands partis, en l’occurrence la République des Valeurs, l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) de l’ancien Premier ministre Abdul Mbaye, le député Monteil et de mouvements politiques. A l’en croire, elle a été conçue sous le signe de la rupture, avec comme esprit, le regroupement de leaders politiques, «connues pour leur intégrité morale, leur amour pour la patrie, l’expérience, leur compétence et leur soif de voir le Sénégal sur les rails du développement, le tout adossé sur les valeurs sans lesquelles un pays ne peut prétendre être émergent». C’est la raison pour laquelle, dit-il, «Il était hors de question pour ces leaders d’intégrer les coalitions composées d’hommes politiques aux visions contre nature, pour des postes». Il s’est agi, à l’en croire, d’aller ensemble avec des hommes et femmes aux mains propres, guidés par l’intérêt exclusif du Sénégal, d’où la dénomination «Senegaal Kese». Abdou Kassé reste convaincu que voter la coalition «Senegaal Kese», «c’est permettre au président Thierno Alassane Sall et les investis de faire entendre la voix de la base au Parlement, pour une prise en charge effective de ses préoccupations. Il a justement égrené le chapelet des difficultés auxquelles les sénégalais sont confrontés, notamment «le chômage inquiétant des jeunes, la vie chère, l’agriculture qui reste toujours artisanal, la santé précaire dans le Sénégal des profondeurs, l’immigration clandestine, le pouvoir d’achat faible des sénégalais, une école publique en difficulté, un Sénégal faiblement industrialisé, le manque réel de digitalisation de certains secteurs clés des services publics etc.» Il a pris l’engagement que la coalition portera le plaidoyer à l’Assemblée Nationale, pour des solutions durables, notamment. C’est ainsi que le focus sera mis sur la modernisation de l’agriculture, un secteur économique clé, pouvant mobiliser les jeunes formés, dans la perspective surtout de l’autosuffisance alimentaire. Il s’y ajoute la création d’usines de fabrication et de transformation, des tanneries, des unités de conservation des produits locaux etc., ce qui va inexorablement augmenter le pouvoir d’achat des sénégalais. Il répète que le plaidoyer sera porté à l’Assemblée Nationale par la coalition «Senegaal Kese» et pour Thiès, qui subit les contrecoups d’une démographie galopante, avec notamment des embouteillages à plusieurs endroits stratégiques. Pour apporter des solutions, il annonce un plaidoyer bien motivé, pour la construction d’autoponts.
Retraçant le parcours de la tête de liste Thierno Alassane Sall, il souligne qu’il est un homme politique de valeur, qui s’est distingué sous le magistère du Président Macky Sall, par le fait d’avoir refusé de percevoir un salaire de 14 millions de francs par mois quand il était à la tête de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et de signer le contrat entre Total et Sénégal, qui lui aurait valu d’ailleurs des avantages considérables.