AU SÉNÉGAL, 53 % DES DÉCÈS SONT IMPUTABLES AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES
Le ministère de la Santé envisage d’intégrer la prise en charge de ces maladies dans les soins de santé primaire, a annoncé Dr Demba Cor Sarr lors d’une rencontre à Mbour.
Les maladies non transmissibles essentiellement cardiovasculaires constituent une menace sérieuse pour la population. Aujourd’hui, elles affectent des personnes de tous âge et réduisent leur espérance de vie. Il s’agit du diabète, de l’hypertension artérielle, le cancer, les affections respiratoires entre autres. Dr Demba Cor Sarr, directeur du cabinet du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale a fait cette annonce à Mbour au cours d’une rencontre sur la prévention des MNT informe notre consœur Marie Diagne. Il révèle que « sur 100 décès les 53 sont imputables au maladies non transmissibles ».
C’est pourquoi poursuit-il, le ministère de la santé envisage d’ailleurs d’intégrer leur prise en charge dans les soins de santé primaire. Dr Demba Cor Sarr affirme que : « les statistiques sont alarmantes, et c’est cela qui fait qu’aujourd’hui de plus en plus on s’oriente vers la prise en charge des maladies non transmissibles ». D’ailleurs c’est la raison pour laquelle « nous devons faire appel à des initiatives, des approches de ruptures pour pouvoir accélérer la lutte et faire en sorte que nous puissions réduire ces maladies non transmissibles au sein de notre populations ». De ce fait « les partenaires techniques et financiers ainsi que les décideurs convergent vers une mobilisation plus accrues pour lutter contre ces maladies non transmissibles ».
Face à ses défis il est essentiel d’intégrer les prises en charges dans les soins de santé primaires, les médecins et autres professionnels des centres de santé vont être former pour détecter et traiter précocement ces maladies non transmissibles. L’initiative est appuyée par la coopération japonaise la JICA à travers le projet Aar ci sunu MNT pour le renforcement de la lutte des maladies non transmissibles.