L'ESPERANCE DES VULNERABLES
Les habitants déplacés de la cité Tobago, après la destruction de leurs maisons, continuent de se battre pour obtenir des compensations et rétablir leurs droits.
Les habitants déplacés de la cité Tobago, après la destruction de leurs maisons, continuent de se battre pour obtenir des compensations et rétablir leurs droits. Réattribués à de nouveaux lotissements (Hangar Pèlerin, Recasement 2, BOA), ces citoyens, qui attendent depuis près de dix ans, ont vu leurs travaux suspendus depuis le 31 juillet en raison de problèmes administratifs liés à des attributions supposées illégales de parcelles.
Le Collectif des Impactés de Tobago, qui regroupe ces familles, a exprimé sa satisfaction suite à un communiqué du Secrétariat du Gouvernement, qui apporte des clarifications sur la situation. L’initiative est perçue comme une lueur d’espoir, mais le Collectif reste préoccupé par les retards et l’absence de compensations financières promises.
Les familles espèrent que la prorogation de 45 jours, accordée par les autorités, marquera enfin la fin de leur souffrance et leur permettra de reprendre la reconstruction de leurs maisons dès la mi-décembre. En outre, elles demandent la mise en place d’infrastructures essentielles, comme l’eau, l’électricité, les routes, ainsi que des équipements publics tels qu’une école et un centre de santé, pour garantir des conditions de vie décentes.
Le Collectif appelle également à une prise en charge des victimes n’ayant pas encore reçu leur terrain et plaide pour l’indulgence du président de la République, afin de finaliser les compensations et permettre aux sinistrés de retrouver une vie normale dans leurs nouveaux logements.