FIN DE CALVAIRE POUR LES YEUX ET OREILLES DE KARIM

Après 6 mois de détention pour corruption, concussion, atteinte à l’Administration de la justice, collecte frauduleuse des données personnelles, entre autres, le technicien de la Crei a été élargi hier par le juge d’instruction.
Le technicien de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) est libre depuis hier.
Pourtant, à deux reprises, l’avocat de Abou Adolphe Dia avait introduit une demande de liberté provisoire qui finit par être rejetée. Mais celui qui est qualifié de «taupe» de Karim Wade ne manquera pas de baraka en cette approche de la Tabaski.
Son dossier n’ayant pas fait l’objet d’un traitement judiciaire depuis son inculpation, il est frappé par les dispositions de l’article 127 du Code de procédure pénale qui stipule qu’en matière délictuelle, sauf pour les cas de détournement de deniers publics, le détenu doit être libéré d’office au bout de six mois.
Le technicien de la Crei a été placé sous mandat de dépôt depuis le 9 mars 2015. Il est accusé d’avoir transmis le secret des délibérations de la Crei. Ainsi, il a été inculpé pour association de malfaiteurs, corruption, concussion atteinte à l’Administration de la justice, cession abusive de données, collecte de données informatiques et collecte frauduleuses des données personnelles.
Des accusations qu’il a toujours contestées en soutenant avoir enregistré «seulement une partie de l’audience» qu’il souhaitait réécouter une fois chez lui.