WALLY SECK, UNE ICÔNE GAY ?
Certainement oui ! Il l’est devenu par la force des choses, par touches successives et goût incontrôlé et immodéré du succès. Le vedettariat, l’une des sept plaies du monde, est passé par là avec sa saveur de vin frelaté.
Alors, les adeptes de l’enivrement aux plaisirs interdits s’en donnent à cœur joie, d’autant plus que le «star mania» ne fait tout de même pas de mal à personne, disent souvent les esprits qui n’aiment pas se fatiguer. «On n’en meurt pas», disent souvent les réflexions hâtives et frauduleuses. Il y en a pour qui le mal ne débute qu’avec la mort. Faut-il périr pour comprendre ensuite que la mal est souvent dans les détails ?
A moins que le mal n’existe pas pour les adeptes des multiples formes de relativisme. C’est comme si on nous demandait d’attendre le grand cataclysme pour tirer des conclusions.
Aujourd’hui ceux qui crient au scandale face à l’invasion homosexuelle ne sont certainement pas adeptes de la dissertation après l’apocalypse. D’autres vous diront qu’il faut tirer des leçons de l’histoire, comme si l’histoire est la mère de la vérité. Les plus hardis font appel à la fameuse statistique pour faire accroire que les homos sont ultra-minoritaires, comme si les chiffres expliquaient tout, alors que la statistique a cessé de délivrer la vérité des chiffres depuis longtemps.
Elle est devenue un mécanisme frauduleux de fabrication de l’opinion. Les chiffres ne parlent pas, on les fait parler. Cette forme de déni de la responsabilité est devenue le code moral de beaucoup d’hommes.
Entre temps l’homophobie a été inventée pour fermer le caquet aux intégristes-conservateurs. Il est étonnant que l’on ne parle jamais «d’homophilie», qui serait le synonyme de l’homosexualité. Si l’homophobie est criminalisée, condamnée et même chahutée et ridiculisée, parallèlement «l’homophilie» qui est son pendant, devrait l’être.
Quant au jeune chanteur, il n’est certainement pas un sodomite-pédéraste ou un travesti ; il n’est même pas efféminé si on examine sous toutes les coutures la bête de foire qu’il est devenu, mais il est sans conteste dans le champ sémantique de la culture homosexuelle.
On n’a pas besoin de nourrir certains désirs contre-nature ou même passer à l’acte pour être homosexuel. L’homosexualité est devenue une culture, elle est diffusée dans la mode, le cinéma, la musique et le sport.
David Beckham fut ce qu’on peut appeler un métrosexuel. Michael Jackson en a été la forme achevée. Même une star comme Cristiano Ronaldo n’échappe pas à cette tendance. La différenciation académique entre les homosexuels ou pédérastes, les bisexuels, les transsexuels, les travestis, les hommes efféminés ne semblent plus jouer.
Tous ceux-là participent à la culture-gay. Tous ces types sont présents dans les gay pride et paradent librement dans les pays du nord. La preuve est que les hommes efféminés bien connus de chez nous et totalement socialisés selon des mécanismes qui sont propres à notre société, sont devenus les cibles privilégiées des organisations homosexuelles.
Ils sont recrutés et convertis ! En vérité, c’est l’homosexualité agressive, organisée et militante qui pose problème. Il n’y a que dans nos pays où on aime répéter les leçons apprises et que l’on continue à faire ces différenciations qui sont purement mécaniques et inutilement pédagogiques. Une folle furieuse comme Lady Gaga a reconnu qu’elle doit son succès à la culture-gay.
Le jeune chanteur Wally Seck est dans le champ sémantique à la culture-gay. Qu’il en soit conscient ou non il est un transmetteur de culture homosexuelle par son utilisation quasi-obsessionnelle d’effets féminins!
Beaucoup ne savent pas qu’il y a des modes musicaux et des airs langoureux particulièrement prisés dans ce milieu. Les morceaux composés par son père qui fut un chanteur très inspiré, sont très appréciés par la culture-gay. Et cela pour des raisons encore inconnues. Le jeune sait donc de qui tenir. Malgré les apparences, le fruit ne tombe pas très loin de l’arbre.
Pour aller vite, chez nous, tout à commencé avec les hommes-thiof au milieu des années 90. Il est vrai que ce phénomène de l’indifférenciation sexuelle existe depuis toujours dans nos sociétés, mais l’évoquer sous l’angle de la durée est l’une des manières fastidieuses de botter en touche le phénomène homosexuel.
Le thiof, cet homme-poisson, consommable, pré-efféminé, «faux-dandy» sans grande culture, relativement beau, grand de taille, musclé, mais pas trop, fit son apparition. Le thiof fut un homme à femmes. Il a muté pour donner aujourd’hui un homme-presque-femme. Les années 90 marquent la fin de l’homme tel qu’il est défini par la société traditionnelle.
Lorsque les femmes se sont mises à écrire elles-mêmes et exclusivement les canons de beauté de l’homme, c’est le début de la fin de l’homme. Par un jeu de miroir, elles ont commencé à projeter leur propre image sur l’homme. Ce phénomène qui a échappé à tous est le début d’une grande émancipation sexuelle des femmes.
Le jour est loin, on l’espère ici, où il y aura tellement pénurie d’hommes que les femmes vont courir derrières des hommes rugueux, violents et qui sentent mauvais. Ce phénomène est déjà enclenché dans les pays du nord de l’Europe et même en France, où on interdit ce genre d’informations et d’analyses.
L’égalitarisme et autres tentatives d’abrogation du genre, auront fini de gommer symboliquement les hommes de sexe masculin.