CONFEMEN : Les correspondants nationaux planchent sur la gouvernance et la qualité
Les correspondants nationaux de la Conférence des ministres des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen) ont engagé la réflexion sur les points clés devant aider à définir les nouvelles orientations sur la qualité de l’éducation.
Les correspondants nationaux de la Conférence des ministres des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen) se penchent sur des points clés devant concourir à l’amélioration de la qualité dans le système éducatif. Ils devraient, au terme de cette rencontre, affiner la stratégie de mise en œuvre des recommandations des assises sur l’Enseignement technique et la Formation professionnelle (Etfp), sur l’étude de la gouvernance des systèmes éducatifs dans le cadre du processus de décentralisation, entre autres. «Vous aurez à travailler sur les documents qui entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Plan 2012-2013 de la Confemen et surtout la préparation de la Réunion du Bureau prévue à Liège, du 10 au 12 juin 2013. Nous aurons également à faire le point sur l’avancée des activités depuis la session ministérielle », souligne le secrétaire général de la Confemen, Boureima Jacques Ki.
Les conclusions de ces travaux vont alimenter les politiques éducatives dans les différents pays. D’où l’importance de cette rencontre. « Les ministres attendent de nous des documents bien élaborés et convaincants. En tant qu’experts représentants vos Etats et gouvernements respectifs, vous êtes invités à ajouter la connaissance à la connaissance », soutient Boureima Jacques Ki.
Relever les défis
Cette réunion intervient au moment où beaucoup de pays sont tenus de relever nombre de défis liés aussi bien à la qualité qu’à la bonne gouvernance. « L’analyse des systèmes éducatifs permet de dire que, pour ces 10 dernières années, des avancées ont été notées dans le domaine, surtout en terme d’accès à l’éducation. Mais force est de reconnaître que des efforts restent à faire sur le plan de la qualité de l’éducation et de la gouvernance », note le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, Joseph Pierre Ndiaye. Il dévoile, au passage, les orientations de la nouvelle politique éducative du Sénégal. Celle-ci place la bonne gouvernance au centre de ses préoccupations. « A travers ce principe de bonne gouvernance, l’accent sera mis sur la transparence, la rationalisation de l’utilisation des ressources sur la base de critères pertinents et un meilleur ciblage pour une allocation des ressources et des dépenses conformes aux priorités définies », avance M. Ndiaye.
La représentante de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) est largement revenue sur les résultats engendrés dans le cadre du partenariat. Au total, l’Oif a dépensé 40 millions d’Euros pour soutenir ce secteur. « Dans ce contexte de rareté des ressources financières, nous ne pouvons que consolider le succès de notre partenariat », estime la représentante de l’Oif. Le secrétaire général de la Confemen a salué la dynamique partenariale avec l’Oif et l’Unesco.