PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA
VIDEOLE PER DIEM A INFESTÉ NOTRE SOCIÉTÉ
Pourquoi le journaliste, le chercheur, le médecin… devraient ils accepter de percevoir une prime supplémentaire pour un travail qu’ils sont sensés accomplir et pour lequel, leur rémunération est déjà définie ? La réponse du sociologue Patrice Correa
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODE MANGA |
Publication 28/08/2016
La distribution des per diems pollue l’environnement professionnel. Malheureusement cette forme de gratification est omniprésente dans presque tous les secteurs d’activités. La profession la plus indexée par cette corruption passive semble être le secteur des médias. Même si les secteurs médical, de l’enseignement et autres, n’y échappent pas.
Pour le sociologue des médias Patrice Correa, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication, il importe de repenser le sens que l’on accorde au don , à la gratification dans notre société pour que sphère professionnel et sphère privé ne se confondent pas.
Patrice Correa a été interrogé, à la Maison de la presse, en marge des traditionnels panels Cas d’Ecole, organisé par le CORED. Le thème du dernier panel est : «Per diem et/où frais de transport : une corruption institutionnalisée dans la presse ?»
Réaction en image de Patrice Correa.
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