QUI EST DUNCAN, LE VICE PRÉSIDENT DE CÔTE D'IVOIRE?
Né à Ouellé en Côte d’Ivoire, le 30 juin 1944, Daniel Kablan Duncan, nommé mardi Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, a obtenu son baccalauréat (série mathématiques) au lycée classique d’Abidjan en 1963. Après les classes préparatoires au lycée Michel Montaigne, à Bordeaux, le nouveau Vice-Président suit un cursus à l’école des Hautes études commerciales du Nord de Lille, puis l’école supérieure de commerce de Bordeaux. En 1967, il décroche un diplôme d’ingénieur commercial à l’Institut commercial de Nancy, puis un diplôme d’ingénieur de commerce international.
De 1970 à 1973, il est sous-directeur des interventions et des relations économiques extérieures au ministère de l’Economie et des Finances. Il entre au FMI (Fonds monétaire international) en 1974 avant de rejoindre la même année la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en tant que chef de service et occupe le poste d’adjoint au directeur national, ce jusqu’en 1986.
De 1989 à 1990, il est directeur central du patrimoine et de l’informatique au siège de la BCEAO avant d’être promu ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie, des Finances, du Budget, du Plan, du Commerce et de l’Industrie en novembre 1990. Poste qu’il a occupé jusqu’en décembre 1993, aux côtés du Premier Ministre d’alors, Alassane Ouattara, actuel président ivoirien.
A l’accession du président Hanri Konan Bédié au pouvoir, Kablan Duncan est nommé le 11 décembre 1993 Premier ministre jusqu’au coup d’Etat de décembre 1999 .
En juin 2011, il est nommé ministre des Affaires étrangères et reconduit le 13 mars 2012 dans le nouveau gouvernement de Jeannot Kouadio Ahoussou. Le 21 novembre 2012, il est à nouveau nommé Premier ministre et forme un gouvernement le lendemain.
Elu député de la circonscription électorale de Grand-Bassam le 18 décembre 2016, Kablan Duncan qui occupe cumulativement le poste de premier ministre incompatible, selon la Constitution, avec la fonction législative, rend sa démission le 9 janvier 2017, ainsi que celle de son Gouvernement. Une démission acceptée par le président de la République qui le propulse devant les députés de l’Assemblée nationale, le 10 janvier, comme premier Vice-Président de la 3ème République.