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7 février 2025
LE PREMIER TRAIN A SIFFLE HIER A LA GARE DE THIES
Après un long arrêt dû aux travaux du Ter, le trafic-voyageurs par le chemin de fer va bientôt reprendre entre Thiès et Dakar. Mais c’est un nouveau schéma, avec un transport par train de Thiès à Diamniadio, avant de poursuivre par le Ter.
Après un long arrêt dû aux travaux du train express Régional (Ter), le trafic-voyageurs par le chemin de fer va bientôt reprendre entre Thiès et Dakar. Mais c’est un nouveau schéma, avec un transport par train de Thiès à Diamniadio, avant de poursuivre par le Ter. D’ailleurs, le premier train en guise de test a sifflé à la gare de Thiès, pour rallier Diamniadio, avec à son bord le Ministre de tutelle Pape Amadou Ndiaye.
Après une descente aux enfers qui a commencé en 2003, avec la naissance de la société nationale des chemins de fer du Sénégal (SNCS), le transport ferroviaire au Sénégal est finalement plongé dans l’agonie avec l’arrêt total de l’activité. Mais malgré cette agonie, la ligne entre Thiès et Dakar en transport voyageurs était maintenue, avec un seul train au départ de Thiès chaque matin, pour revenir l’après-midi. Mais avec l’avènement des chantiers du Train Express Régional (TER) à Dakar, la desserte a été totalement supprimée. A présent, les usagers peuvent pousser un ouf de soulagement car la ligne Thiès-Diamniadio sera bientôt opérationnelle. D’ailleurs, le premier train en guise de test à blanc a sifflé hier à la gare de Thiès, lieu de départ vers Diamniadio, avec à son bord Pape Amadou Ndiaye, Ministre auprès du Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Chargé du Développement du Chemin de Fer et différentes personnalités du chemin de fer. Ainsi, le premier train de la relance du trafic voyageurs entre Thiès et Dakar a sifflé hier à la gare de Thiès, pour rallier Diamniadio où a lieu une jonction avec le TER, qui permet aux voyageurs de rejoindre la capitale. Cet essai intervient après ceux de l’axe Thiès-Touba et Thiès-Tivaouane, à l’occasion du Magal et de la célébration du Maouloud.
Pour le Ministre Pape Amadou Ndiaye, le voyage d’essai s’est déroulé dans d’excellentes conditions, tant sur le plan de la sécurité que du confort. Pour lui, l’interconnexion entre Thiès et Diamniadio, pour prendre le Train Express Régional (TER) afin de rallier Dakar est important, dans le cadre des initiatives mises en œuvre pour résoudre l’équation de la mobilité des personnes et de leurs biens. Depuis 3 mois, dit-il, les techniciens des Grands Trains du Sénégal (GTS) et de la société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) sont à pied d’œuvre, nuit et jour, pour assurer la sécurité du matériel. Et après la réhabilitation de la gare ferroviaire de Thiès, il s’est agi aujourd’hui d’emprunter le rail entre Thiès et Diamniadio, à bord du train, dans le cadre d’un test à blanc. Ce trafic permet à ses yeux l’amélioration du transport entre Thiès et Dakar, mais aussi une plus grande sécurité sur le trajet et la préservation de l’environnement à travers la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre. « C’est un premier pas et prochainement, il est prévu de faire Thiès-Touba, mais aussi dans le moyen terme, d’aller vers Saint-Louis. C’est important, d’autant plus que le rail participe de manière décisive au développement du pays », a-t-il indiqué.
Pour lui, il s’y ajoute que de plus en plus, l’axe Dakar-Thiès-Mbour, qui constitue un triangle économiquement très stratégique et démographiquement important, nécessite qu’il y ait des opportunités nouvelles, pour offrir aux usagers les possibilités de se déplacer plus vite et avec tout le confort requis. Cette opportunité n’est autre que le rail, un transport de masse sûr et qui permet de lutter contre la dégradation de l’environnement et de notre réseau routier
Par Mamadou Ndiaye
LA DECHE !
De nos jours les politiques font peu de promesses. Le plus souvent, ils simulent ou dissimulent. Cette pratique est si répandue que ses adeptes l’ont érigée en art sur la scène politique.
De nos jours les politiques font peu de promesses. Le plus souvent, ils simulent ou dissimulent. Cette pratique est si répandue que ses adeptes l’ont érigée en art sur la scène politique.
Confrontés à différentes situations, les acteurs ne renoncent pas à s’afficher, à fendre les foules mais ils ne veulent plus s’exposer, sous peine « d’être la risée » du monde. Le Var est sans pitié !
Ainsi, s’arrangent-ils du mieux qu’ils peuvent à être fidèles à la « parole donnée » ! Mais justement quelle est cette « parole donnée » dès lors qu’elle est volubile, évasive, saccadée et dépourvue de consistance. Ils s’amusent à ruser avec les circonstances pour séduire les gens.
En apparence, ils feignent de se donner à tous. Or en réalité, ils ne se donnent à personne d’autre qu’à eux-mêmes ! En clair, les époques changent ou diffèrent. Somme toute, les recettes d’hier restent les mêmes.
Ce qui change c’est l’échelle du temps. L’action politique revêtait une telle dimension qu’elle se préparait longtemps à l’avance. Chaque acte posé avait une signification propre. En les agrégeant, ils révélaient une pensée, une réflexion, une démarche.
Les réunions en assemblée étaient des creusets de rencontres au cours desquels s’échangeaient les « bonnes et belles paroles ». Elles ne blessaient pas. Par leur profondeur et leur puissance d’évocation, elles véhiculaient des messages pleins d’enseignements.
Selon les circonstances, ces paroles étaient piquantes ou mordantes, mais jamais offensantes ni vulgaires. De Senghor à Lamine Guèye, de NGalandou Diouf à Ibrahima Seydou Ndao, de Mamadou Dia et Valdiodio (Waly Diodio) à Maurice Guèye et Émile Badiane, le pays disposait d’une brochette d’hommes politiques brillants, séduisants et très convaincants. Ils ne se donnaient pas en spectacle. Le sérieux les caractérisait.
Tous s’accordaient à considérer le peuple sénégalais comme la source de toute légitimité politique. Il inspirait le respect pour sa résilience aux chocs exogènes et sa vaillance, notamment dans les travaux champêtres avec des instruments très rudimentaires.
Mais leur prise de parole en public était tout un spectacle, un art consommé de convoquer les mots pour enthousiasmer les assistances avec une trame pédagogique éprouvée.
Les propos sonnaient rarement faux parce que les hommes politiques d’alors, toutes obédiences confondues, tenaient à leurs rangs respectifs. Ils s’évertuaient à être authentiques pour ressembler aux populations qui, conquises ou désarçonnées, n’en saluaient pas moins les efforts de proximité.
Avec tact et panache, les dirigeants de l’époque pouvaient exprimer sans excès leurs divergences. Ils avaient en commun le Sénégal qui « pouvait leur arracher des larmes ». Mieux, le souci de préserver la cohésion sociale les incitait à la tenue et à la retenue. Ils furetaient les interrogations politiques auxquelles ils apportaient, avec finesse, des réponses tout aussi politiques.
L’aspiration au pouvoir n’occultait pas l’éthique de responsabilité. Ils tenaient compte de l’avenir pour ne pas mettre en péril la vie des générations futures. Or l’accaparement presque boulimique d’aujourd’hui contraste étonnamment avec la sobriété de la classe dirigeante d’alors.
Elle était dans une disposition préventive. Un tel état d’esprit ne prévaut plus de nos jours. Et d’ailleurs les rares à être catalogués « honnêtes et propres » n’attirent pas les foules qui se passionnent désormais pour les joutes verbales, les diatribes, les quolibets et les « dénonciations calomnieuses ».
Ces mêmes foules ne retiennent plus rien des discours mais assimilent et mémorisent les formules à l’emporte-pièce prononcées par les orateurs du jour. Et Dieu sait combien ils sont nombreux.
En monopolisant la parole, ils orientent les opinions. Ils deviennent des « vedettes » courtisées pour leur talent oratoire et sillonnent les villes et les communes à l’invitation des « chefs locaux » en mal d’audience. Cette espèce est en voie d’expansion. Elle participe du décor politique.
Par des arguties, elle est capable de relayer le message en l’édulcorant pour sauver le messager en panne d’initiatives. On assiste à l’émergence d’individualités qui, par leur envahissement de la scène, finissent par devenir acteurs à la place des acteurs. Ils peuplent la scène et y prennent goût.
Le ver est-il dans le fruit ? Vaste équation qui, pour dire vrai, demeure une exception sénégalaise. Nombre d’entre eux ont de la dèche sur le visage. Désormais, on parle moins. Certains se cachent pour jouir d’une immunité factice.
D’autres, plus nantis, s’affichent avec ostentation et distribuent des billets de banques dont l’épaisseur le dispute à la fraîcheur, réduisant la foule au rang de moyen, autrement dit de « marche pied » pour accéder à d’autres sommets.
Entre ce type d’ambition et les espoirs qu’ils nourris se faufilent des citoyens pris pour des individus dépourvus de dignité. Ils massifient les caravanes et les marches par l’effet nombre. Ils se livrent au plus offrant moyennant des « frais de bouche », des babioles, quelques effets vestimentaires, une laborieuse mobilité et une ristourne financière pour « services rendus ».
Pour mobiliser du monde, tous les arguments sont sollicités : la famille, le clan, la région, le terroir, l’ancêtre commun, la confession, le guide (en religion) ou le patriarche (vénéré pour son âge).
Ces facteurs d’appartenance rassemblent et divisent à la fois. Par moment une rivalité, servie par des intérêts politiques divergents, surgit et émiette les forces. Le « bras de fer » qui s’ensuit alimente une chronique politique entretenue avec une succession d’épisodes au grand bonheur des rentiers occasionnels et des « spectateurs » qui s’en délectent sous le caïlcédrat et se nourrissent d’anecdotes foisonnantes et futiles à la fois.
Faut-il voir dans ces furtives ambiances des prétextes pour sortir ces zones isolées de leur torpeur habituelle ? La vie renaît avec les interminables convois qui déchirent la brousse. Mais ces entrelacs de visites de proximité ne font pas la politique. Au contraire.
Il faut même y voir un signe d’affaiblissement de notre modèle démocratique. Comment s’explique la prise de distance des citoyens vis-à-vis de la politique ?
Le vote, éminent acte de citoyenneté, a perdu du terrain. Sa valeur s’étiole même. Si le même comportement est décelable chez nombre de votants potentiels, le choix politique faiblit à son tour.
Pour s’en convaincre, le fichier électoral est édifiant : le nombre d’inscrits correspond presque au tiers de la population totale. Tandis que les votants moins les abstentions équivalent à la moitié du corps. Si bien que les citoyens votent peu. Équation ponctuelle ?
Les politiques sont avertis : faute de passion et de vivacité, il y aura de moins en moins d’ingrédients pour animer la vie politique et surtout mobiliser l’électeur. Autant dire que l’indifférence menace la démocratie.
PARRAINAGES, MAME BOYE DIAO FRANCHIT LE CAP
Le maire de Kolda et ancien membre de Benno Bokk Yakaar est passé là où des anciens premiers ministres ont été recalés.
Bonne nouvelle pour l’ancien directeur de la caisse des dépôts et consignations. Mame Boye Diao a validé son parrainage cette après midi. son parrainage a été accepté avec 53 022 parrains.
Le maire de Kolda et ancien membre de Benno Bokk Yakaar est passé là où des anciens premiers ministres ont été recalés.
MACKY SALL A REMIS LE DRAPEAU NATIONAL AUX LIONS
La cérémonie a été marquée par la présence des 27 joueurs sélectionnés, du staff technique et des membres de la fédération sénégalaise de football, le chef de l’État a inspiré les Lions en les appelant à défendre avec ferveur leur titre.
Le président de la République, Macky Sall a remis, mardi, le drapeau national à l’équipe nationale du Sénégal en prélude de la coupe d’Afrique des Nation prévue en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Cérémonie marquée par la présence des 27 joueurs sélectionnés, du staff technique et des membres de la fédération sénégalaise de football, le chef de l’État a inspiré les Lions en les appelant à défendre avec ferveur leur titre.
Macky Sall a lancé un appel solennel aux Lions en les encourageant à se battre avec détermination lors du prochain tournoi en Côte d’Ivoire.
En promettant une récompense substantielle en cas de décrochage d’un deuxième titre, le président a insufflé un nouvel élan à l’équipe nationale sénégalaise.
La cérémonie, empreinte de fierté nationale, a reflété l’engagement du président envers le sport et son soutien inébranlable envers les représentants de la nation sur le terrain de football.
CAN 2023, KALIDOU KOULIBALY RASSURE LE PEUPLE
« Monsieur le Président, comme vous, nous aimons notre pays. Comme vous, nous avons le Sénégal chevillé au corps et nous avons le Sénégal au cœur. Donc, Na wone fa wone »
Le capitaine des lions du Sénégal a remercié, au nom des joueurs, le président Macky Sall qui va transmettre le pouvoir après les élections de février 2024.
« La cérémonie de remise de drapeau de ce jour a une signification particulière pour nous, les membres de la sélection sénégalaise de football. Elle coïncide avec la fin du mandat présidentiel de notre cher capitaine, le Président Macky Sall. Permettez-moi alors de lui dire merci, mille fois merci, pour tout ce qu’il a fait pour le football sénégalais durant son magistère à la tête de notre pays. Monsieur le Président Macky Sall, l’histoire retiendra que vous êtes le premier président à remporter le trophée de la Can pour notre pays. Et si Dieu le veut, vous en serez aussi le deuxième dans quatre semaines et deux jours. C’est pour vous dire combien nous sommes reconnaissants de toute l’attention, de tout le soutien, de toute la solidarité dont vous avez fait montre à notre égard durant ces douze dernières années. Cela a énormément contribué au nombreux succès de notre football », a déclaré le capitaine des lions lors de la cérémonie de remise du drapeau en prélude à la Can qui va se jouer en Côte d’Ivoire.
Parlant justement du drapeau, Koulibaly a laissé entendre : « nous recevons encore aujourd’hui de vos mains notre magnifique drapeau, avec la même fierté et le même honneur. Puisse votre remplaçant ici au palais faire autant que vous, à défaut de mieux… Nous voici réunis à nouveau, motivés à bloc, conscients des enjeux de la Can prochaine en Côte d’Ivoire. Nous irons défendre véhément notre titre de champion d’Afrique. Je peux tous vous rassurer que nous sommes prêts à défendre les couleurs de notre pays avec le même patriotisme, la même passion, la même fougue, le même engagement, la même volonté que celle qui nous animait il y a deux ans ».
Et d’ajouter : « Monsieur le Président, comme vous, nous aimons notre pays. Comme vous, nous avons le Sénégal chevillé au corps et nous avons le Sénégal au cœur. Donc, « Na wone fa wone ». À nos compatriotes, nos familles et tous ceux qui croient en nous, continuez à nous bénir avec vos prières, des prières de la même voix, d’une même direction, d’un même objectif, d’une même unité et de la même croyance. Tel est déjà le symbole de la devise de notre pays : Un peuple, un but, une foi. Manko Wutiwatt Ndamli ».
CAN 2023, VERS UNE HUITIÈME PARTICIPATION RECORD POUR LE GHANÉEN AYEW ET LE TUNISIEN MSAKNI
Dans la vie, il y a parfois des histoires d'amour qui durent. Comme celles du Ghanéen André Ayew et du Tunisien Youssef Msakni avec la CAN.
Dans la vie, il y a parfois des histoires d'amour qui durent. Comme celles du Ghanéen André Ayew et du Tunisien Youssef Msakni avec la CAN.
Depuis sa première apparition en 2008 chez lui au Ghana, André Ayew, 35 ans (116 matchs et 24 buts en sélection), a participé à tous les tournois à l'exception de l'édition 2013 en Afrique du Sud.
André Ayew, premier joueur de l’histoire à marquer au cours de sept CAN différentes ?
Parti libre de l’OM à l’été 2015, André Ayew est revenu fin 2023 dans le Championnat de France au Havre. Avec la sélection, André Ayew, Prix Marc-Vivien Foé, compte 34 apparitions pour 10 buts marqués en CAN. Le « Black Star » est maintenant à deux longueurs derrière le record du plus grand nombre de matchs disputés dans l’histoire du tournoi, détenu par l’actuel sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song.
En Côte d’Ivoire, André Ayew pourrait aussi devenir le premier joueur de l’histoire à marquer au cours de sept CAN différentes. « Il n'a peur de rien et adore son pays. Être capitaine pour lui, c’est capital. Je me souviens de ses pleurs à la fin du match contre la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2015. Je me souviens aussi de son épaule déboitée à deux reprises lors de la CAN 2012 en quart de finale face à la Tunisie. C’est vraiment un guerrier sur le terrain », confie le journaliste de L’Équipe Hervé Penot.
Dans les colonnes de L'Équipe, Ayew était revenu sur cet épisode. « J’ai demandé à Gyan (Asamoah) de me la remettre mais, quand il a vu l’épaule dehors, il a refusé. Finalement, Emmanuel Badu est arrivé et me l’a poussée comme un malade. Quand je joue pour le Ghana, je joue pour un peuple, pour une patrie, pour des gens qui comptent sur moi. Je ne peux pas me plaindre. C’est finalement l’élimination qui a réveillé les douleurs. »
Le Ghana, quadruple vainqueur de l'épreuve, évolue dans le groupe B de la Coupe des Nations. André Ayew et ses coéquipiers commencent la phase de poules par un match contre le Cap-Vert le 14 janvier et rencontrent ensuite l'Égypte et le Mozambique. Le Ghana possède le troisième record de victoires en CAN après l’Egypte et le Cameroun avec quatre titres, et le dernier remonte à 1982.
Youssef Msakni, un vrai talent, pas assez connu en Europe
À 34 ans, le Tunisien Youssef Msakni (98 matchs, 22 buts en sélection), qui évolue au Qatar, est aussi en lice pour le record de participation. Depuis la CAN 2010 en Angola, il avait 19 ans, l’Aigle de Carthage n’a manqué aucune édition. « C’est un grand joueur très technique, un vrai talent, pas assez connu en Europe. On est heureux de l’avoir comme capitaine », a dit son compatriote Aïssa Laïdouni lors du Mondial 2022 au Qatar.
Dans une interview accordée à BeIN Sports, Youssef Msakini est revenu sur ses précédentes participations à la CAN. L’attaquant a indiqué que son plus beau but était celui marqué face à l’Algérie en 2013. « Le but de Youssef Msakni a libéré tout un peuple. On a sauté de joie sur le banc », racontait à l’époque Wahbi Khazri à RFI.
Son meilleur souvenir reste le but contre le Nigeria à la CAN 2021 au Cameroun. « Nous vivions dans des circonstances difficiles. Nous nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale à la troisième place de notre groupe et il nous manquait 12 joueurs à cause du Covid, en plus d'une blessure du gardien... il y avait un doute dans le groupe, mais nous avons ensuite battu un des favoris. »
Msakni a ajouté dans la même interview que la Coupe d'Afrique d'Égypte 2019 reste l'un de ses meilleurs moments : « Je pense que nous avons pu remporter le titre de l'édition 2019 de CAN. Nous étions très proches du titre à ce moment-là. » La Tunisie perdra face au Nigeria lors du match pour la troisième place.
« C'est un super footballeur, et malgré le fait qu’il joue depuis près de dix ans dans un championnat dont le niveau n’est pas très fort, il a toujours su l’élever lors des matchs de la sélection. On voyait aussi qu’il était toujours très heureux de retrouver l’équipe nationale. Youssef, c’est un garçon avec une assez forte personnalité, mais qui n’a pas un comportement de star », a souligné Alain Giresse sélectionneur des Aigles de Carthage de décembre 2018 à août 2019 pour pour So Foot.
LE MPCL-LUY JOTNA APPELLE À L'ARRÊT DU PROCESSUS DE PARRAINAGE
Un système "gangrené" au-delà du cas particulier. Des irrégularités alarment le parti sur la crédibilité du scrutin et l'équité du jeu électoral. Cheikh Tidiane Gadio affirme s'être vu refuser plus de la moitié de ses 110 000 parrains sans explication
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/01/2024
Le MPCL-Luy Jotna, parti politique, dénonce vivement le traitement "inacceptable et loin de toutes les règles de transparence" réservé aux dossiers de parrainage des candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Son propre candidat, le Dr Cheikh Tidiane Gadio, affirme avoir recueilli près de 110 000 parrainages d'électeurs, mais n'a obtenu la validation que de seulement 8 247 parrains par la Commission de contrôle des parrainages.
Selon le parti, deux faits majeurs montrent clairement les "doutes sur la vraie nature de cet exercice". Tout d'abord, la clé USB contenant les parrainages, après avoir été scellée en leur présence, a "mystérieusement révélé la présence d'autres fichiers absolument inconnus de nos représentants" une fois installée devant la commission. Ensuite, sur les 58 975 parrainages présentés, 39 575 se sont vu qualifier de "non identifiés au fichier général des élections", sans que le motif du rejet ne soit précisé pour 31 700 d'entre eux.
Pour le MPCL-Luy Jotna, "il se révèle à nous et à toute l'opinion l'arme enfin trouvée de destruction massive du travail pénible, laborieux et crédible des parrainages". Le parti dénonce l'opacité du fameux "fichier général des élections" monopolisé par l'administration. Il demande réparation pour son candidat mais aussi une réforme du système, jugé "une catastrophe pour notre pays".
Le parti plaide ainsi pour "une pause immédiate dans le processus" afin de permettre une concertation entre les candidats et les institutions sur l'actualisation transparente du fichier électoral. Il appelle le président Macky Sall, "garant du bon fonctionnement des institutions", à intervenir pour éviter les "risques de fractures irréversibles" que fait peser selon lui le "fiasco" actuel du système de parrainage sur la cohésion sociale et la légitimité du futur président.
LE DOSSIER DE PARRAINAGES DE MIMI TOURÉ INVALIDÉ
«Nous avons appris avec grande surprise que nos parrainages ont été invalidés. Le contraire nous aurait étonné, puisqu’il y avait une volonté affichée dès le départ par Macky Sall de nous éliminer de la course»
iGFM - (Dakar) Le Conseil constitutionnel n’a finalement pas validé le dossier de parrainages de Mimi Touré. Ce qui est un motif sérieux d’invalidation du dossier de candidature de l’ex première ministre.
«Nous avons appris avec grande surprise que nos parrainages ont été invalidés. Le contraire nous aurait étonné, puisqu’il y avait une volonté affichée dès le départ par Macky Sall de nous éliminer de la course», a annoncé Mimi Touré, face aux médias, ce mardi.
CAN 2023, LE CAMEROUN TENU EN ÉCHEC PAR LA ZAMBIE POUR SON MATCH DE PRÉPARATION
Le Cameroun, qui sera le deuxième adversaire des Lions lors de la CAN 2023, n’a pu faire mieux qu’un match nul face à la Zambie ce mardi après-midi pour son dernier match de préparation au tournoi.
Le Cameroun, qui sera le deuxième adversaire des Lions lors de la CAN 2023, n’a pu faire mieux qu’un match nul face à la Zambie ce mardi après-midi pour son dernier match de préparation au tournoi.
À six jours de son entrée en lice à la CAN 2023 face à la Guinée, le Cameroun, deuxième adversaire du Sénégal dans cette compétition, s’est montré poussif ce mardi lors de son ultime test amical face à la Zambie. Pendant que les troupes d’Aliou Cissé ont difficilement battu le Mena du Niger (1-0), celles de Rigobert Song n’ont pu faire mieux que le match nul face à la Zambie (1-1).
Avec Fabrice Ondoa, Jean-Charles Castelletto, Franck Zambo Anguissa ou encore Vincent Aboubakar dans le onze de départ, les Lions Indomptables ont rapidement été pris au piège par les Chipolopolos et par un but de Patson Daka à la 11e. Mais la réaction ne saura pas trop attendre avec l’égalisation de Darlin Yongwa à la 20e minute. Avant la CAN, le Cameroun reste sur deux nuls d’affilée.
MOBILISATION INTERNATIONALE POUR ALIOU SANÉ
Dénonçant un acharnement des autorités contre le militant sénégalais, 105 signataires d'Afrique et d'ailleurs demandent la fin de sa "détention abusive". Coordonnateur de Y'en a Marre, il est écroué depuis 6 mois pour des motifs jugés infondés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 09/01/2024
Plus de 100 organisations, personnalités, militants, activistes, artistes, journalistes et célébrités africains et internationaux ont signé une déclaration dénonçant la détention arbitraire d'Aliou Sané et exigeant sa libération immédiate et sans condition.
Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y'en a Marre et vice-coordonnateur de la plateforme Forces Vives du Sénégal (F24), a été arrêté le 29 mai 2023 alors qu'il rendait simplement visite à un membre de F24 assigné à résidence sans motif légal. Depuis, il est poursuivi de manière abusive pour "actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou occasionner de troubles politiques graves et actions diverses", des accusations non fondées selon ses soutiens.
"Cette utilisation tendancieuse de la justice, aux conséquences néfastes pour nos acquis démocratiques, continue de restreindre les libertés individuelles, d'entacher la satisfaction de l'intérêt collectif et d'installer un climat de tension très fort dans la société à l'approche des échéances électorales" dénoncent les signataires dans leur déclaration.
Parmi les 105 signataires figurent de grandes organisations de défense des droits humains comme Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine des Droits de l'Homme (RADDHO) ou Article 19 Sénégal. On compte également de nombreuses personnalités influentes telles que le sociologue sénégalais Selly Ba, le professeur de science politique Maurice Soudiéck Dione de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis, ou encore l'artiste panafricain Fally Ipupa.
La décision rendue le 29 décembre 2023 par la Chambre d'Accusation, ordonnant la mise en liberté conditionnelle d'Aliou Sané, a également été suspendue par le pourvoi en cassation du Procureur Général. "C'est la deuxième fois que les décisions accordant la liberté provisoire à Aliou rendues par les juges sont infirmées", déplore la déclaration.
Les signataires exigent ainsi "la cessation immédiate de cette procédure abusive" et la libération sans condition du coordonnateur de Y'en a Marre, dont la détention arbitraire est dénoncée comme un acharnement judiciaire et une atteinte aux libertés individuelles et à l'Etat de droit.