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21 février 2025
DAKAR ET LONDRES SIGNENT UN TRAITÉ DE COOPÉRATION MILITAIRE HISTORIQUE
Le Sénégal et le Royaume-Uni ont déclaré dans un communiqué conjoint parvenu mercredi à l’APS avoir créé une commission militaire mixte et signé un traité de coopération de défense et de sécurité.
Dakar, 6 déc (APS) – Le Sénégal et le Royaume-Uni ont déclaré dans un communiqué conjoint parvenu mercredi à l’APS avoir créé une commission militaire mixte et signé un traité de coopération de défense et de sécurité, le premier de l’histoire des relations sénégalo-britanniques.
‘’Le Royaume-Uni et le Sénégal renforcent leurs liens en matière de défense et sécurité, avec la signature historique du […] traité de coopération militaire entre les deux nations’’, affirment les deux parties.
Elles ont mis sur pied, sur la base de l’accord en question, une commission militaire mixte.
Cette initiative ‘’permettra aux deux pays de planifier, d’organiser et de coordonner [des] actions de coopération, d’examiner de nouveaux axes de coopération’’.
Le traité a été signé par le ministre sénégalais des Forces armées, El Hadji Omar Youm, et son homologue britannique, James Heappey.
Les deux ministres ont exprimé ‘’leur satisfaction quant à l’excellence’’ des relations sénégalo-britanniques.
De même ont-ils ‘’souligné l’importance du dialogue pour garantir la stabilité internationale et régionale’’.
El Hadji Omar Youm et James Heappey ont ‘’réaffirmé leur détermination à approfondir ce partenariat fondé sur les principes de respect mutuel, de souveraineté, d’indépendance et d’intégrité territoriale des deux États’’.
Sur la base du traité signé, ‘’le Royaume-Uni et le Sénégal vont œuvrer ensemble pour renforcer la sécurité et la stabilité régionales, combattre la criminalité organisée et le trafic de drogue dans le golfe de Guinée, et lutter contre l’instabilité et le terrorisme dans le Sahel’’, lit-on dans le communiqué.
Après avoir signé l’accord à Dakar, M. Heappey a été reçu en audience par le président sénégalais, Macky Sall, selon la même source.
‘’Les échanges ont porté sur les perspectives de coopération sécuritaire et ont permis de consolider et de faire progresser le partenariat bilatéral entre le Royaume-Uni et le Sénégal’’, poursuit-elle.
MACKY SALL ATTENDU À BRAZZAVILLE, DOHA ET GENÈVE
Le président de la République, Macky Sall, quitte Dakar ce mercredi pour se rendre successivement à Brazzaville (Congo), Doha, au Qatar, et Genève, en Suisse, annonce la présidence sénégalaise.
Dakar, 6 déc (APS) – Le président de la République, Macky Sall, quitte Dakar ce mercredi pour se rendre successivement à Brazzaville (Congo), Doha, au Qatar, et Genève, en Suisse, annonce la présidence sénégalaise, dans un communiqué.
Dans la ville helvétique, ‘’il prendra part, sur invitation du Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, à la commémoration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (…)’’. Ce 75e anniversaire est axé sur le thème : ‘’L’avenir des droits humains, de la paix et de la sécurité’’.
‘’À Genève, le président Sall répondra également à une invitation de la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour s’adresser au Conseil général de l’OMC sur le thème du +Commerce mondial inclusif et durable+’’, informe encore le communiqué.
Durant son séjour au Qatar, il prendra part au 21e Forum de Doha. Selon ses organisateurs, ‘’le Forum de Doha est une plateforme qui accueille une diversité de points de vue reflétant les nombreux points de vue et intérêts de tous, en particulier de ceux dont les voix sont souvent ignorées. Il repose sur la conviction qu’un dialogue constructif est le meilleur – sinon le seul – moyen de créer une sécurité, une justice et une liberté durables dans notre monde interconnecté.
Pour la 21e édition du Forum de Doha, ils promettent de rassembler ‘’les plus hauts responsables, dirigeants et penseurs du monde entier pour aborder les questions non résolues les plus urgentes dans les domaines’’ notamment des relations internationales et de la sécurité, de la politique et du développement.
Le retour du président de la République à Dakar est prévu le 13 décembre prochain.
SÉNÉGAL, LA DÉGRINGOLADE DÉMOCRATIQUE
La situation des droits humains au Sénégal inquiète une organisation internationale. CIVICUS Monitor a dramatiquement dégradé le classement du pays, l'estimant plus répressif que des États sous influence militaire
Les libertés civiles se sont dégradées à un point tel au Sénégal que le pays se classe désormais aux côtés de régimes militaires, selon l'ONG CIVICUS Monitor basée à Johannesburg. C'est ce qu'a annoncé cette organisation de défense des droits humains dans un communiqué publié mardi 5 décembre 2023.
"Le Sénégal, autrefois considéré comme un phare de l'ouverture et de la démocratie en Afrique de l'Ouest, ne l'est plus", déplore Ine van Severen, chercheuse pour CIVICUS Monitor, citée dans le communiqué. L'ONG a abaissé le classement du pays de "restreint" à "réprimé", le plaçant au même niveau que le Mali et le Tchad, dirigés par des juntes militaires, et la Tunisie, en proie aux tensions politiques depuis que le président Kais Saied s'est arrogé des pouvoirs absolus en 2021.
Selon l'organisation, l'administration du président Macky Sall cherche à étouffer toute dissidence à l'approche de l'élection présidentielle prévue en février prochain. Les forces de sécurité ont tué des partisans de l'opposition dans la rue et emprisonné des militants et journalistes critiques "dans un climat tendu", ajoute Van Severen.
Le pays est secoué depuis mars 2021 par des manifestations sporadiques et de plus en plus violentes, après l'arrestation et l'inculpation pour viol du très populaire leader de l'opposition Ousmane Sonko. Depuis, ce dernier a été condamné pour corruption de mineure et fait face à de nouvelles poursuites qui rendent improbable sa candidature à la présidentielle.
Au total, près de 40 personnes sont mortes dans les violences liées à l'arrestation de Sonko selon Amnesty International. En août dernier, les autorités ont bloqué l'accès à internet mobile sur une grande partie du territoire, interdit le réseau social TikTok et dissous le parti de Sonko.
CIVICUS Monitor, créé en 2017, évalue et note annuellement la situation des droits et libertés dans 115 pays.
MATAM AFFICHE UN TRES FAIBLE TAUX BRUT DE SCOLARISATION
La région de Matam (nord) affiche un taux brut de scolarisation de 9,9%, un pourcentage jugé « très faible » comparé à la moyenne nationale qui est de 18,2%, a indiqué le coordonnateur régional de la petite enfance, Iba Diaw.
Matam, 6 déc (APS) – La région de Matam (nord) affiche un taux brut de scolarisation de 9,9%, un pourcentage jugé « très faible » comparé à la moyenne nationale qui est de 18,2%, a indiqué le coordonnateur régional de la petite enfance, Iba Diaw.
»La région de Matam connaît encore des difficultés dans la prise en charge de la petite enfance, notamment par rapport au nombre d’enfants qui ont accès aux structures [dédiées]. L’indicateur reste le taux brut de scolarisation qui est de 9,9%, un pourcentage très faible », a-t-il dit à la cérémonie officielle de lancement de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.
La manifestation s’est tenue à l’école maternelle El Hadji Mamadou Guèye de Matam, en présence de l’adjointe du préfet de ce département, Ndèye Diombana Cissé, et d’un représentant du maire de la commune.
Le coordonnateur régional estime que beaucoup d’efforts doivent être faits dans la région pour contribuer de manière significative au relèvement du taux au plan national.
Il a rappelé que le secteur de la petite enfance à Matam était confronté à d’autres problèmes liés au manque d’équipements, d’intrants de qualité », et d’un « personnel d’encadrement ».
»Nous voulons inculquer les valeurs de paix aux enfants. On a tous senti cette violence notée dans le monde, à travers les conflits qui n’épargnent personne. Que ce soit dans les communautés, dans les sociétés et même entre les nations. On sent toujours des conflits qui portent préjudice à la condition humaine », a fait savoir Iba Diaw.
Le coordonnateur dit attendre l’investissement des collectivités territoriales sur la prise en charge de la petite enfance, précisant que pour la région de Matam, c’est encore timide.
»On veut sentir les collectivités locales s’investir dans ce secteur. Aujourd’hui, des études scientifiques ont montré qu’un investissement dans ce domaine permet d’assurer un développement durable, c’est-à-dire préparer un adulte qui sera capable d’abord de se prendre en charge mais aussi de protéger sa communauté », a laissé entendre M. Diaw.
Plusieurs activités de divertissement sont prévues au cours de cette semaine, axée sur le thème de « l’éducation à la paix dès la petite enfance ». Une journée du jeu, une activité de plaidoyer sur le développement intégré de la petite enfance et une journée régionale du conte se tiendront à la case des tout-petits de Kanel.
LE PROCESSUS ÉLECTORAL SE DESSINE
Alors que s'achève la période de collecte des parrainages, la DGE a dévoilé le timing des opérations à venir, du tirage au sort pour l'ordre du contrôle à la notification des irrecevabilités et la liste finale des prétendants
Selon l’article 29 de la Constitution, les candidatures sont déposées 60 jours francs au moins et 75 jours francs au plus avant le premier tour du scrutin, a rappelé le Directeur de la Formation et de la Communication (Dfc) de la Direction générale des élections (Dge), Biram Sène. De ce fait, pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, le temps imparti court du lundi 11 décembre à 00 heure au mardi 26 décembre 2023 à minuit, aux jours ouvrables de 8 heures à 17 heures. Au dernier jour du dépôt, une permanence est assurée au greffe du Conseil constitutionnel jusqu’à minuit.
À l’expiration du délai de dépôt des dossiers de déclaration de candidature, la Commission de contrôle des parrainages, installée au siège du Conseil constitutionnel, procède à la vérification des listes des parrainages suivant un ordre de passage déterminé par un tirage au sort, précise le guide pratique pour les mandataires des candidats. Le tirage au sort est prévu par le Conseil constitutionnel à la date du jeudi 28 décembre 2023 et le contrôle des parrainages se fera du 29 décembre 2023 au 18 janvier 2024, ajoute M. Sène. Toutefois, il précise que ces dates peuvent évoluer selon l’agenda retenu par le Conseil constitutionnel.
La liste des candidats annoncée pour le 20 janvier 2024
Au plus tard 35 jours avant le scrutin, le Conseil constitutionnel procèdera à la publication de la liste des candidats, soit le samedi 20 janvier 2024, annonce Biram Sène de la Direction générale des élections. « À l’issue de l’instruction des dossiers de parrainage, le Conseil constitutionnel procède, au plus tard 43 jours avant le premier tour du scrutin, soit au plus tard le vendredi 12 janvier 2024, à la notification écrite au mandataire ou au représentant du candidat indépendant, de l’invalidité de son dossier pour cause de présence de parrains sur plus d’une liste (doublons externes), si ce fait a entraîné la non-obtention du minimum de parrains requis », lit-on dans le guide. Cette notification écrite indique au mandataire ou au représentant du candidat que ce dernier dispose d’un délai de 48 heures pour régulariser son dossier par le remplacement des parrainages invalidés pour cause de présence de parrains sur plus d’une liste.
DERRIÈRE LES PARRAINAGES, DES LUTTES DE POUVOIR
A quelques jours de la fin de la période de parrainage, les candidats se livrent à une course contre la montre pour réunir les soutiens exigés. Les petites formations dénoncent les entraves dont ils seraient victimes face aux grands partis
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/12/2023
Selon un reportage diffusé le 6 décembre 2023 par RFI, la course aux parrainages pour l'élection présidentielle sénégalaise, qui s'achève ce dimanche, révèle les rapports de force entre les différents partis mais constitue également un véritable défi, surtout pour les petits mouvements.
En banlieue de Dakar, le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC) mené par la jeune candidate Anta Babacar Ngom a installé une tente dans le quartier de Guiedawaye pour collecter les signatures nécessaires à sa candidature. "On a besoin d'une femme", explique une femme au foyer venue la soutenir, estimant que "la vie est dure" au Sénégal.
Pourtant, Mam el Hadj Malick Diouf, coordinateur de la collecte des parrainages pour ARC, reconnaît la complexité de l'exercice. "C'est un gros effort logistique et financier pour les petits mouvements" comme le leur, d'autant que "le jeu est biaisé dès le départ" en faveur des grandes formations. Il déplore ainsi que "le Premier ministre soit en train de faire des tournées pseudo-économiques pour collecter ces parrainages" pendant qu'on empêcherait d'autres candidats de le faire.
Menacés lors de leurs déplacements, de nombreux opposants dénoncent des incidents, à l'image des candidats de l'opposition à Mbour et Thiès. Ce jour-là, l'opération de l'ARC s'est heureusement déroulée sans heurts, même si seul 500 signatures ont pu être récoltées après un porte-à-porte, révélant la difficulté de la tâche.
LE CARDINAL SARAH FUSTIGE LA DÉNATURATION DE LA LITURGIE
Le célèbre prélat traditionaliste, dénonce une "destruction" de la messe catholique en Occident et une dénaturation de la liturgie ailleurs. Lors d'une homélie à Dakar, il a fustigé les attaques contre la transmission des valeurs de la foi
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/12/2023
Le cardinal Robert Sarah, un traditionaliste dont le nom est cité parmi les possibles futurs papes, s'est élevé lundi à Dakar contre une "destruction" de la messe en Occident et une dénaturation du culte catholique pour l'adapter aux coutumes locales en Afrique et en Asie.
Le cardinal Sarah, prélat originaire de la Guinée voisine du Sénégal, a célébré la messe dans la cathédrale de Dakar. Il est venu au Sénégal pour participer à un colloque sur la liturgie dans la banlieue de Dakar jusqu'au 8 décembre. Il a consacré son homélie à ce sujet et défendu les vues traditionalistes pour lesquelles il est connu.
"Nous assistons aujourd'hui, surtout en Occident, à un démantèlement des valeurs de la foi et de la piété... et à une destruction des formes de la messe", a-t-il déploré en chaire. "Nous travaillons à saupoudrer la liturgie d'éléments africains, asiatiques, dénaturant ainsi le mystère pascal que nous célébrons, nous mettons tellement l'accent sur ces éléments culturels que nos célébrations durent quelquefois six heures. Nos liturgies sont souvent trop banales et trop bruyantes, trop africaines et moins chrétiennes", a-t-il assuré.
La traditionnelle célébration du lundi soir a pris une coloration particulière pour la venue de l'éminent dignitaire, avec un organiste, une chorale et la présence autour de l'autel d'une quarantaine d'évêques et de prêtres. A défaut de publicité faite à l'événement, la vaste nef a accueilli dans la pénombre plusieurs dizaines de fidèles et de religieux et religieuses, dont certains appelés à participer au congrès des liturgistes.
Fait rare, la bâtisse a résonné de chants en français mais aussi en latin, et pas en wolof, la langue locale, comme c'est le cas un lundi ordinaire. "Si nous regardons la liturgie comme une question pratique d'efficacité pastorale (...), nous risquons de faire de la liturgie une œuvre humaine, un ensemble de cérémonies plus ou moins réussies", a dit le cardinal Sarah.
Il a exalté la mémoire du pape Benoît XVI, chef de l'Eglise catholique de 2005 à 2013. "Puissions nous suivre cette grande et éclatante étoile qu'a été Joseph Ratzinger, le pape Benoit XVI, le seul savant face à une armée de pseudo-liturgistes", a-t-il dit.
MALI ET NIGER DÉNONCENT LES ACCORDS DE NON-DOUBLE IMPOSITION AVEC LA FRANCE
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les régimes militaires du Mali et du Niger ont annoncé mardi dans un communiqué conjoint dénoncer les accords visant à la non-double imposition avec la France, poursuivant le détricotage des liens avec Paris et le resserrement de leurs propres relations.
Les gouvernements des deux pays sahéliens ont invoqué dans ce communiqué "l'attitude hostile persistante de la France contre nos Etats" et "le caractère déséquilibré de ces conventions causant un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger". Les accords prendront fin "dans un délai de trois mois", disent-ils.
Les retombées pratiques de ces dénonciations ne sont pas immédiatement claires. Le site de l'administration fiscale française indique que la France est liée avec le Mali et le Niger respectivement depuis 1972 et 1965 par des conventions "tendant à éviter ("éliminer" pour le Niger) les doubles impositions et à établir des règles d'assistance" réciproque en matière d'impôts.
Les conventions visent l'impôt des particuliers et des sociétés, l'impôt sur les successions ou encore les droits d'enregistrement.
Cette dénonciation est le dernier acte de détricotage des liens entretenus par le Mali et le Niger avec la France depuis que des militaires se sont emparés du pouvoir par la force à Bamako en 2020 et à Niamey en 2023. Les autorités d'un autre pays sahélien dont les militaires ont pris la tête en 2022, le Burkina Faso, avaient déjà dénoncé la convention fiscale avec la France il y a quelques mois.
Les trois pays confrontés au jihadisme et à des problématiques similaires ont formé une alliance cette année et leurs ministres des Affaires étrangères viennent de proposer la création d'une confédération.
LA CORÉE DU NORD FERME SES REPRÉSENTATIONS DIPLOMATIQUES AU SÉNÉGAL ET EN GUINÉE
L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain.
iGFM (Dakar) L'annonce, faite par le ministère des Affaires étrangères sud-coréen, s’inscrit dans une succession de fermetures d’ambassades, particulièrement sur le continent africain. Alors que Pyongyang pourrait fermer plus d’une dizaine de postes diplomatiques, la Corée du Nord s’est déjà retirée de cinq pays africains. Une décision sur fond de difficultés économiques qui témoigne de la volonté du régime de changer de stratégie.
L’imposant monument de la Renaissance africaine, large sculpture qui surplombe Dakar, est aussi un symbole des liens entre le Sénégal et la Corée du Nord. Si les relations entre les deux pays sont restées limitées, des travailleurs nord-coréens ont été employés pour construire la statue, comme pour une dizaine d’autres monuments sur le continent africain.
Pyongyang semble avoir décidé d’y limiter sa présence diplomatique. Selon des témoignages d’anciens diplomates, les ambassades nord-coréennes sont souvent chargées de leur propre financement. Une stratégie difficilement tenable depuis que les sanctions onusiennes interdisent l’emploi de Nord-Coréens à l’étranger.
Avant Dakar et Conakry, le pays a fermé ses ambassades en Ouganda, en République démocratique du Congo et en Angola. La Corée du Nord a longtemps soutenu les mouvements d’indépendance africains avant de poursuivre ses échanges commerciaux avec différents pays, malgré les sanctions.
En plus de la construction de statues, l’armement, les minerais ou encore la pêche, ont fait partie des secteurs de coopérations privilégiés. En proie à des difficultés économiques du fait des sanctions et de son isolement, la Corée du Nord semble se concentrer sur ses partenariats avec la Russie et la Chine. Mais Pyongyang maintient pour l’instant des ambassades dans huit pays africains.
ALIOU SANÉ LANCE UN PLAIDOYER DEPUIS LA PRISON
Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
iGFM - (Dakar) Malgré sa détention depuis le 5 octobre 2023, Aliou Sané a porté un fort plaidoyer à l’endroit du gouvernement sénégalais.
Dans un post sur X, le coordonnateur de Y'en a marre, par ailleurs vice-coordinateur de F24, « exige que l'État du Sénégal prenne toutes les dispositions requises pour garantir sa participation ainsi que celle de milliers de détenus dans les prisons du Sénégal à l'élection présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il plaidé.
Incarcéré à la maison d'arrêt de Rebeuss, le membre du Conseil d'administration du Réseau ouest-africain des droits humains appelle à l’État à respecter ses droits civiques et politiques tels que le vote.
« N'ayant été ni jugé, encore moins définitivement condamné par un tribunal, je continue de jouir pleinement de mes droits civiques, dont mon droit constitutionnel au vote », rappelle-t-il.