PUISQUE DIEU RECONNAITRA LES SIENS, NE JUGEONS PAS !
Naguère menacée par l’acharnement politique, notre cohésion sociale est encore écorchée par une querelle sans intérêt sur le port du voile à l’école.
Naguère menacée par l’acharnement politique, notre cohésion sociale est encore écorchée par une querelle sans intérêt sur le port du voile à l’école. Des plaidoyers belliqueux sont largement diffusés et accentués, de part et d’autre part, par des partisans incapables de faire la part des choses et des parangons de vertu qui se croient investis par Dieu. Mais puisque Dieu tout puissant est au contrôle et reconnaîtra les siens, sachons raison garder et soyons sereins plutôt que de jouer à se faire peur.
Entre le voile et le foulard, la djellaba et la soutane, il n’est pas nécessaire d’instaurer un débat pour mettre en évidence la foi. Comme dit l’adage: « l’habit ne fait pas le moine »
A force de vouloir régenter la tenue de l’autre en fonction des croyances, on tombe facilement dans le subjectivisme susceptible d’entraîner des aspérités. Musulmans, chrétiens ou juifs, il ne nous revient pas de juger, à fortiori vouloir imposer à son prochain une camisole de force. Les croyants qui tirent leurs forces spirituelles des livres saints (la Bible, le Coran et la Torah) s’accordent sur la pudeur et le respect des différences qu’il ne faut surtout pas assimiler au désamour qui frise l’incompréhension voire la haine. Que Dieu nous en préserve.
Il est du devoir de tous de transcender les passions issues de notre orgueil. Si tant est que nous concevons l’école et son environnement comme un rempart contre le fanatisme et l’obscurantisme, nous devons veiller à son climat social qui doit être empreint de sérénité et convivialité.
Mbagnick Diop