RISÉE ET VISÉES
Ce conglomérat de têtes jeunes et bien faites a dû fortement impressionner le journaliste qui a posé une question bête, ridicule, frisant l’ignorance et l’incompétence. Le quidam, pince sans rire, l’a traitée de « risée »
La fête de l’excellence qu’est le Concours général a vécu. Les lauréats ont été célébrés et bien récompensés. En espérant que le faste de cette journée les incite à redoubler d’efforts pour bien écrire leur avenir.
Ce conglomérat de têtes jeunes et bien faites a dû fortement impressionner le journaliste qui a posé une question bête, ridicule, frisant l’ignorance et l’incompétence. Devant la meilleure élève des classes de première du Sénégal, le quidam, pince sans rire, l’a traitée de « risée ». Sans doute voulait-il parler de star, l’inculte !
Des jeunes gens qui n’ont pas encore fini leur apprentissage à l’école ont bien répondu dans un français châtié aux questions des journalistes et autres porte-micros. Tout ce qui a été fait pour galvaniser ces preux élèves devrait être démultiplié. Par ces temps où la tricherie prend de plus en plus de l’ampleur à tous les niveaux de l’Ecole sénégalaise, congratuler les élèves qui n’en usent passerait une grande baffe pour tous ceux qui s’y adonnent.
Ah les tricheurs ! Gageons qu’il n’y en avait pas au pot offert par le Premier ministre aux lauréats. De la bonne et merveilleuse graine de l’Ecole qui discutait à bâtons rompus avec le Pm du Sénégal ! Inédit et encourageant simplement.
Pour la première fois de ma vie, j’ai entendu un personnage aussi haut placé dans un régime que Ousmane Sonko décliner si clairement sa vision de la religion. Personnellement, je lui accorde ma confiance pour un fait ô combien banal en Islam mais que beaucoup de politiciens ignorent ou feignent d’ignorer : l’appel du muezzin. Un fait inédit pour être signalé.
Le musulman a le devoir de respecter tout le monde mais pas au point de se laisser marcher sur les pieds. Il est heureux d’avoir à la tête du pays des musulmans sincères, fiers, compétents et conséquents. Parce que, au-delà des belles déclarations, ils nous font découvrir leur politesse et leur bonne éducation par des actes spontanés qui n’ont pas manqué de nous séduire et nous émerveiller.
Pour avoir commencé ce billet avec la bourde monstrueuse de ce « journaliste » et le terminer avec les promesses de lendemains qui chantent, on se rend ainsi compte que la vie est telle quelle, faite de hauts et de bas, jamais un long fleuve tranquille.