SUBSTITUER L’EVIDENCE AU DOUTE ET TENIR EN RESPECT LES SUBVERSIFS
A peine installée, la cinquième République doit faire face à une conspiration qui en dit long sur le caractère revanchard de certains perdants, très mauvais perdants d’ailleurs, de la présidentielle du 24 mars 2024.
A peine installée, la cinquième République doit faire face à une conspiration qui en dit long sur le caractère revanchard de certains perdants, très mauvais perdants d’ailleurs, de la présidentielle du 24 mars 2024. Audacieusement, ils font converger leurs diatribes et leurs crocs en jambes sur le Président et le Premier ministre dont ils connaissent pourtant l’endurance dans l’adversité politique
Pour dérouler une gouvernance efficace et paisible, le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre M. Ousmane Sonko devront, tout au cours de leur mission, faire montre de sérénité et fermeté afin de substituer l’évidence au doute et tenir en respect les subversifs dotés de moyens redoutables. Comme dit l’adage : il ne faut guère donner du répit au fauve blessé, il faut le neutraliser avant qu’il puisse retrouver la force d’une contre-attaque. Cela est d’autant plus nécessaire que le peuple vulnérable à la manipulation, attend patiemment des actesforts pour que le coût de la vie lui soit allégé.
Les tenants du pouvoir, sortis d’une longue nuit d’épreuves cruelles, savent parfaitement ce dont sont capables leurs adversaires.
La sécurité publique apparaît comme un champ de cactus vénéneux. Il faut dores et déjà que la police et la gendarmerie reprennent assidûment les patrouilles, notamment dans les régions de Dakar et Thiès où des bandes d’agresseurs rivalisent de férocité.
Au chapitre politique, les acteurs, quels que soient leurs objectifs, gagneraient à inscrire leurs actes dans un cadre civilisé, en ayant la claire conscience que les citoyens en ont ras-le bol d’entendre des déclarations guerrières du genre force restera à la loi. Les souvenirs de ces bravades sont encore douloureusement consignés dans la mémoire de milliers de citoyens injustement brimés voire broyés par un régime dictatorial qui a pris fin le 24 mars dernier.
Pour le renforcement de la cohésion nationale, les Sénégalais doivent bannir à jamais les propos et comportements sectaires. Que chacun cultive le champ d’amour sacré, en chantant inlassablement notre belle devise nationale : un peuple, un but, une foi.