SUPPRIMER LA LOI SUR LA PARITÉ POUR LE RESPECT DE L’INTÉGRITÉ RÉPUBLICAINE
La loi sur la parité a fini de révéler ses limites dans l’intégration politique des femmes mais aussi et surtout ses limites dans son adéquation et sa conformité avec nos réalités.
La loi électoraliste de 2010 sur la parité porte atteinte à l’intégrité républicaine du pays. Touba, en rappelant aux politiques les réalités socioculturelles du Sénégal, a rejeté toute parité dans les listes électorales.
Touba n’a défié ni la constitution ni la république, mais les politiciens qui par des préoccupations électoralistes ont voulu pervertir notre pays dans des considérations qui fragilisent notre dynamique socioculturelle. La loi sur la parité a fini de révéler ses limites dans l’intégration politique des femmes mais aussi et surtout ses limites dans son adéquation et sa conformité avec nos réalités.
Les nombreux conseils municipaux installés à la suite des récentes élections locales de janvier 2022 ont été secoués par des débats sur la parité politique. Faut-il la supprimer ou l’imposer à une réalité sociopolitique réfractaire ? Il faut la supprimer ne serait-ce que pour respecter l’intégrité juridique républicaine du pays. Ni la France, ni le Sénégal qui ont adopté la loi sur la parité ne figurent dans le top 10 des pays où l’égalité homme femme est la plus avancée. On n’a pas besoin de la loi sur la parité pour améliorer le sort des femmes.
Les pays scandinaves qui occupent régulièrement les premières places du top 10 n’ont pas de loi sur la parité. L’Islande a le plus grand nombre de femmes à son assemblée législative. La Norvège est très proche de la parité en termes éducatifs et en termes d’intégration politique (41% de femmes au parlement, 38% de ministres femmes). 52% des ministres, 46% des députés, 38% des directeurs sont des femmes en Suède. La Finlande bénéficie de très bons classements : éducation (1er à égalité), intégration politique (42% de femmes au parlement, 38% de femmes ministres), ainsi que sur le plan économique avec de faibles écarts de salaires et près d’un tiers des postes de managers sont occupés par des femmes. Au Danemark, champion de l'égalité femmes-hommes, les femmes bénéficient généralement de l'égalité des chances dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil.
Au-delà de son inefficacité à promouvoir la condition des femmes, de son caractère contradictoire avec nos réalités socioculturelles, la loi sur la parité, comme l’émancipation de la femme et l’égalité entre homme-femme, relèvent de concepts constitutifs de l’idéologie homosexuelle.
Le Sénégal de Ahmadou Bamba et de Elhadj Malick Sy devrait être le dernier pays à porter ce combat d’un horizon étranger à nos valeurs et aspirations. Ce combat, que des idéologues et des stratèges aux intérêts et objectifs inavoués, cachés derrière cette idée « généreuse » de parité, veulent faire porter subrepticement et furtivement à nos vaillantes femmes, serait un combat par procuration. Ce combat ne correspond ni à leur mission ni à leur responsabilité d’accoucher une société épanouissante où il fait bon vivre dans le cadre d’une famille, d’un ménage. Tout leader qui se projette dans l’avenir voit que la famille et le ménage, cellules vivantes et fondamentales de la société humaine, sont menacés dans leur existence et/ou dans leur fonction. La femme est le dépositaire de la vie, la gardienne et l’accoucheuse de la société.
Chères sœurs, ne confondez pas les enjeux de votre combat, ne vous laissez pas distraire ! Vous êtes les actrices élues qui ont pour mission solennelle de produire la société, de créer le bonheur sur terre, durant le bref privilège que nous accorde la miséricorde divine pour profiter de l’occasion éphémère et unique de gouter aux plaisirs de la vie enveloppée dans un corps périssable. Il faut désoccidentaliser votre vision pour renaitre et se réconcilier avec votre féminité, votre substance sociale, le lieu de manifestation de l’amour et du bonheur. L’Espoir et l’Esperance que l’Occident fait miroiter aux peuples, n’est que prisons dorées sans âme, sans foi, sans vie. On ne se libère pas en s’enchainant davantage. Ne vous laissez pas surprendre. Comment peut-on construire une société par une loi artificielle de parité : un homme, une femme ?! Demain sera la parité des genres ?!
Fonder une société sur une parité homme-femme c’est ignorer les principes biologiques et dynamiques de construction et de recomposition de la société humaine. Les acteurs politiques doivent prendre leur courage à deux mains pour convaincre les indécis du mal fondé d’une loi qui n’est ni opportune ni réaliste. La république ne doit pas souffrir de la plaie puante d’une fracture qui abâtardit son intégrité en handicapant sa dynamique et en avilissant son harmonie. Restons courageux, responsables, clairvoyants et osons!