WALY SECK SE JUSTIFIE ET ACCUSE «DES GENS TAPIS DANS L’OMBRE» DE VOULOIR LUI NUIRE
INDEXE COMME DEPRAVATEUR DE MŒURS AVEC L’HISTOIRE DES SACS A MAIN POUR HOMME
L’affaire des sacs à main pour homme qui est à la mode dans certains milieux et qui occupe l’actualité depuis quelques jours et dans laquelle Waly Seck est pointé du doigt comme étant un des promoteurs au Sénégal de ce phénomène aux allures d’apologie de l’homosexualité, a fait réagir le jeune chanteur qui s’est dédouané.
Le fils de Thione Seck, qui a porté la mode sac à main pour homme à l’écran, au Sénégal, dans son dernier clip vidéo et sur une vidéo postée sur le net, deux films dans lesquels il apparaît avec son sac à main bien en vue, a fini par rompre le silence. En effet, dans un entretien avec nos confères du site «Dakaractu», il s’est lavé à grande eau et dit être «victime».
L’auteur de «Déranger» affirme avoir acheté ce sac à main pour y mettre ses affaires quand il part en voyage. «Ce n’est pas un sac pour femme, mais un sac pour homme. C’est moi-même qui l’ai choisi et acheté. Je n’ai rien à voir avec les homosexuels», s’est-il défendu d’emblée, non sans demander à ce que les gens agissent et prennent leur responsabilité afin de régler ce problème des homosexuels, au lieu de le pointer du doigt.
Selon Waly, ce n’est «pas un sac de femme», mais un «cartable»
«Qu’ils ne se cachent pas derrière Waly Seck, qui est un jeune qui a son travail et qui représente dignement le Sénégal, pour dire du mal. Je ne suis pas un homosexuel, dans le sang ‘Baye Fall’, il n’y a pas d’homosexuel, ni le ‘mouride Sadikh’. Sama askan amoul goorjigeen (il n’y a pas d’homosexuel dans ma famille). Je n’aime pas les homosexuels et je n’en suis pas un. Alors, pourquoi les gens veulent concentrer le débat sur ma personne», s’est-il interrogé, avant de soutenir que «derrière cette histoire de sac, il y a des gens tapis dans l’ombre qui veulent me nuire. Mais ça ne passera pas».
S’agissant de son look et de son sac efféminé, Waly Seck clame que «c’est totalement faux. Mon sac n’est pas un sac de femme. Les femmes ne portent pas ces gros sacs à main. Dans le clip, ce n’est pas un sac à main, c’est un cartable. Ensuite, la couleur n’est pas rouge bordeaux, c’est un sac mauve dégradé avec mes chaussures. Ce sac-là n’est pas fait pour se balader avec dans les rues, c’est pour y mettre ses affaires, quand on voyage. Les professionnels portent des sacs, mais parce que c’est Waly, il y a eu tout ce bruit», se défend-t-il, avouant que «ce n’est pas la première que je porte ce sac. Chaque fois que je voyage, je porte un sac. Je le fais de manière naturelle».
Guerre médiatique
Le fils de Thione Seck dit croire dur comme fer que tout cela c’est une guerre médiatique dont il est la victime. «J’en ai marre. Depuis lors, je suis dans mon coin, je n’ai répondu à personne. Mais au fur et à mesure, les choses prennent de l’ampleur. Car c’est un point sensible», commente-t-il en confiant, «pour prouver cela», qu’il était «en piscine avec des amis il y a deux ans et on a posté cela maintenant avec des titres qui choquent sur le net. Or, j’’ai le plein droit d’aller en piscine avec des amis. Il faut arrêter et je m’adresse à ceux qui sont derrière ça (…) S’ils sont courageux, ils n’ont qu’à m’affronter par rapport à mon travail, à ma musique. Mais qu’ils ne me mettent pas en mal avec les Sénégalais. Je sais beaucoup de choses, qu’ils ne me poussent pas à parler».
Pour lui, le mal ce n’est pas ce qu’il a fait, mais plutôt le fait de libérer des homosexuels. «Après, il gère un organe de presse. Mais détruire Waly Seck, ça va leur servir à quoi ? Je suis un Sénégalais et je n’ai que 30 ans, je n’ai jamais porté de tenue indécente, fait du piercing aux oreilles. J’essaie toujours d’être correct, je ne suis pas homosexuel, je ne fume pas, je ne bois pas d’alcool, je ne vole pas... Mais je le dis ici, même demain, si je pars en voyage, je vais porter ce sac à main. Je ne vois rien de mal à ça», défie-t-il.
Enfonçant le clou, il assène : «Les gens disent le groupe de Waly Seck aime trop les filles, ‘ay doxan kaat lañu’ (c’est des coureurs de jupons). Donc, ils peuvent dire cela aujourd’hui et demain dire que je suis un homosexuel. Ce n’est pas possible, ils n’ont qu’à arrêter».