IL FAUT CRAINDRE POUR LA PAIX SOCIALE
L'ancien Premier ministre et leader de l'ACT, Abdoul Mbaye, révèle les contours de l’alliance Wallu-Yaw en perspective des législatives, et décrie les pièges liés au filtre du parrainage - ENTRETIEN

Le président Macky Sall et son pouvoir ne s’attendaient point à l’alliance Wallu-Yewwi Askan Wi (Yaw) en direction des prochaines élections législatives. C’est ce qui explique, de l’avis de l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye, les multiples tentatives de magouilles orchestrées par le régime pour invalider la liste de l’opposition au niveau du département de Dakar. Mais, le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) trouve que ce combat est perdu d’avance, dans la mesure où l’opposition va imposer la cohabitation à Macky Sall. Dans cet entretien exclusif accordé à «l’As», Abbdoul Mbaye révèle les contours de l’alliance Wallu-Yaw et décrie les pièges liés au filtre du parrainage.
Les dépôts des listes de parrainage ont été bouclés il y a une semaine. Comment appréciez-vous la polémique qui a suivi cette procédure ?
Tout d’abord, je regrette que Macky Sall n’ait pas jugé utile de respecter la décision de la Cour de Justice de la Cedeao qui, dans son arrêt rendu à la demande de l’opposition, lui imposait de mettre fin à ce parrainage à la fin du mois d’octobre dernier. Mais, il a tenu à le maintenir. C’est faire peu du droit, de la transparence et du respect des principes universels reconnus en la matière, notamment la libre participation aux élections, puisque c’est le motif principal sur lequel s’est appuyé l’arrêt rendu par la Cour de Justice pour demander le retrait du parrainage au Sénégal. Le parrainage en soi est un instrument inventé sur mesure par Macky Sall pour éliminer les candidatures et donc pour éliminer des candidats. Et donc, nous allons vers un processus d’élimination des candidats.
Quelle lecture faites-vous du cumul caution/parrainage en tant que leader politique?
De toute façon, il faut faire du tri. Maintenant de quelle manière ? Là se pose la question, mais, en tout cas, dans le respect du droit. Cela veut que le système de parrainage est inapplicable, tel que Macky Sall l’a défini à savoir la signature d’un électeur. La vérification de signature étant impossible, cela rend inapplicable le parrainage. En plus, l’unicité de la signature du parrainage viole le principe de libre participation aux élections. Donc lorsque vous enlevez le parrainage, il ne devrait plus rester qu’une caution à verser. Je crois très sincèrement qu’il faut verser une caution. Parce que si on est dans un processus où participer ne coûte rien, on aura des quantités de listes épouvantables. D’ailleurs, dans un système électoral comme le nôtre, celui d’une désignation de députés sur la base d’un scrutin à un tour majoritaire, la multiplicité des listes joue en défaveur de la démocratie. En effet, face au parti au pouvoir, l’opposition n’a pratiquement aucune chance, lorsque les voix sont dispersées de pouvoir passer. Et l’a vécu en 2017, puisque l’opposition sénégalaise ne porte que 25% de sièges, un peu plus alors qu’elle représente 51% des voix exprimées à l’occasion du vote qui avait été organisée la même année. Donc, il faut éviter la dispersion des listes.
Vous n’êtes investi sur aucune liste. Est-ce un choix personnel ?ou alors est-ce que c’est dû à la décision de Wallu de s’allier avec Yaw ?
Certainement pas dans la seconde hypothèse, puisque non seulement nous sommes dans le Wallu, mais nous avons été avec le Crd à l’origine de la recherche de l’alliance avec Yaw. Parce que l’objectif principal demeure d’imposer à Macky Sall une cohabitation. Une Assemblée nationale dirigée par l’opposition, c’est cela qui décourager Macky Sall d’aller vers un troisième mandat ou de mettre le Sénégal à feu et à sang au nom de cet objectif. Il faut que cela soit retenu comme un objectif prioritaire qui, en raison de la nature du scrutin, ne peut être atteint que Yaw et Wallu. C’était difficile de réunir ces deux coalitions au niveau national, mais cela est resté possible au niveau du département, par un jeu de désistement réciproque. Et il faut s’en féliciter. Pour ma part, j’ai considéré que ce n’était ni dans mon intérêt, ni dans celui de mon parti de me voir sur les listes dans des positions secondaires. En réalité, il faut le reconnaître : dans la confection des listes, la taille des partis joue beaucoup et nous sommes un jeune parti. Par contre, nous avons en notre sein des compagnons, des militants qui méritent de figurer sur les listes, nous avons communiqué leur nom en argumentant sur la nécessité de les faire figurer sur les listes. Malheureusement pour le peu d’information que j’ai, nous aurons quelques déceptions.
Depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour dénoncer les investitures jugées anti-démocratiques au sein de cette coalition. Partagez-vous ces sorties ?
Je pense qu’on doit attendre les explications pour voir. Mais ce qui est certain, c’est qu’à partir du moment où les listes sont devenues communes dans les départements, il y a eu une grosse restriction du nombre de candidats possibles de part et d’autre. Là où il y avait la possibilité d’avoir deux députés pour chaque entité, désormais sur un département, il n’y a plus qu’un député. Cette restriction du nombre va faire grincer des dents. Mais encore une fois, il va falloir que chacun fasse preuve de dépassement au nom de l’objectif principal qui consiste à chercher la protection du Sénégal contre les conséquences d’un Macky Sall, qui se pensant devenu fort et majoritaire dans le pays, va aller à la recherche d’un troisième mandat. C’est un risque colossal que le Sénégal court. Privilégions le fait de l’en préserver. Cela passe, à mon avis, par le schéma qui a été retenu et mis en œuvre au prix de sacrifices. Il va falloir donner des explications pour apaiser les rancœurs. Car ce qui était recherché c’était une dynamique globale gagnante. Donc, j’ose espérer que les décisions prises seront fondées sur l’objectivité, sinon il est certain que cela pourrait être contreproductif.
Pensez-vous que l’alliance Wally Yaw pourra imposer une cohabitation au président Macky Sall
Si les règles du jeu sont respectées de même que la transparence du scrutin, je n’ai aucun doute là-dessus. Ceci dit, le Président Macky Sall l’a prouvé en d’autres occasions, il ne manque pas de moyens de «ndioudie ndiadie» (Ndlr : magouille) pour casser cette dynamique. Encore une fois, cela se fera en faisant courir de gros risques au Sénégal.
Si la liste Yaw du département de Dakar est déclarée forclose pour non-respect de la parité, parleriez-vous de négligence de la part des responsables de l’opposition ?
Très sincèrement, je ne sais pas ce qui s’est passé. Mais, j’ai de la peine à croire au non-respect de la parité. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais attendons de voir. Ce que je puis dire, c’est que le pouvoir n’avait pas vu venir l’alliance Wallu-Yewwi. Et en face, le seul remède qui leur reste, c’est de sortir des raisons barrées. Mais restons prudents, parce que personne ne comprendrait que sur la base d’un oubli ou d’une erreur, encore que je doute fort qu’il en soit ainsi, qu’on mette fin à une compétition électorale de cette importance. Car pour moi, les enjeux et les risques n’en valent pas le coup.
La tension commence à être grande depuis que certains annoncent les risques de forclusion qui pèsent sur la liste Yaw de Dakar. Y a-t-il lieu d’être pessimiste ou pas pour la stabilité du pays ?
Très sincèrement, si on reste dans cette logique d’élimination pour des pseudos motifs, la véracité du scrutin en sera lourdement entachée. Parce que si on élimine des compétiteurs pour de petites raisons avant la compétition, personne ne pourra accepter les résultats comme véritables et sincères. Moi, je suis inquiet. Si l’on reste dans cette dynamique, il faut craindre pour la paix sociale au Sénégal.
A moins de deux ans de la fin de son mandat, le président Macky Sall semble privilégier de la politique sociale. En atteste l’opération cash transfert qu’il a récemment lancée en distribuant la somme de 80.000 FCFA à 542.956 ménages…
Quand vous faites de la politique sociale fort opportunément à la veille des élections, cela devient de la politique politicienne tout court. Et c’est très regrettable. Évidemment, les personnes qui besoin d’être aidées doivent être aidées. Mais je vois deux choses. La première : vous n’attendez pas que les élections se pointent à l’horizon pour débloquer des fonds qui appartiennent à tous les citoyens. La deuxième et c’est encore plus grave : ces politiciens, qui se donnent comme principal objectif de rester le plus longtemps au pouvoir, s’organisent pour que l’achat de conscience puisse obtenir de vrais résultats et pour que la pauvreté s’aggrave afin que leurs actions soi-disant sociales, mais conséquences de leur politique publique, puissent être efficaces, en terme d’achat de conscience, d’achat de voix. C’est quelque chose de terrible. Ces gens-là ne se soucient pas d’améliorer le sort des populations, mais plutôt de les maintenir dans le besoin pour plus facilement orienter leur choix d’être élu et acheter leur conscience.
Les rapports 2019, 2020 et 2021 de l'Ofnac, transmis il y a une semaine au chef de l’Etat, révèlent beaucoup de cas de corruption dans notre pays. Selon vous, pourquoi ce fléau perdure-t-il toujours, malgré les nombreux organes de contrôle ?
Quand vous combattez la corruption, il faut des sanctions contre les corrompus, les corrupteurs ainsi que les intermédiaires. A défaut, elle ne peut pas reculer. D’autant plus qu’elle est inscrite dans l’ADN de la politique politicienne. Ce régime a besoin de la corruption pour fonctionner, pour faire ses élections, pour réunir ses soutiens, pour protéger son clan et éventuellement faire passer un troisième mandat. D’ailleurs, Macky Sall a eu à le dire et ne cesse de le dire, il a son coude qui garde des dossiers comme un magistrat-inspecteur. Macky Sall définit les personnes qui sont intouchables en public. Et cela vient d’une personne qui a juré devant Dieu et la nation de respecter la loi et de la faire respecter. Il n’a même pas une prise de conscience du rôle qui est le sien en tant que garant de la constitution. Il a un déficit de culture du droit, un déficit de prise de conscience de ce qui représente sa fonction.
La vocation d’un parti politique, c’est d'aller à la conquête du pouvoir. Malheureusement, ce n’est pas le cas de votre formation politique.
J’ai été candidat à la présidentielle en 2019 où le parrainage, fort opportunément et dans une application excessive et injuste, a conduit à ne pas me mettre en liste dans la compétition. Mais nous sommes un jeune parti qui avance. Cette année, nous avons franchi un premier pas avec nos premiers conseillers municipaux.
Il y a six, se sont tenues les élections locales auxquelles a participé la coalition Wallu dont fait partie Act. comment jugez-vous le bilan de Wallu ?
La coalition a obtenu des résultats satisfaisants au regard de sa taille réduite en nombre d’entités politiques et citoyennes qu’elle agrège. Elle a eu pour locomotive dynamique le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) qui est un parti historique ayant déjà exercé le pouvoir. Elle est arrivée troisième en nombre de voix collectées, ce qui est en conformité avec son rang de troisième coalition par l’importance du nombre d’entités la composant. Mais, il faut également signaler que ce résultat a pu être obtenu alors que notre coalition a été absente de la compétition dans environ 130 collectivités.
Pourtant, certains considèrent ces locales comme l’un des plus grands échecs politiques du pds et de ses alliés…
Ce n’est pas un échec. Si j’insiste sur les voix collectées, c’est que leur nombre doit être le référentiel principal dans un système de vote majoritaire à un tour unique. Un tel mode de scrutin introduit en effet un biais considérable dans ce qui pourrait être le vrai choix des électeurs. Les oppositions en pâtissent systématiquement au profit de la coalition au pouvoir qui achète les consciences avec les deniers de l’Etat et qui, dans le système mis en place par Macky Sall, soumet in fine au politique l’appareil d’Etat qui devrait être celui du contrôle des élections. Il suffit de se remémorer ce qui s’est passé à Pikine où le Dr Cheikh Dieng a été privé de sa victoire. Par contre, je vous accorde que les performances de la coalition Wallu auraient pu être bien meilleures si les bases du Pds avaient systématiquement accepté de rester dans le jeu d’alliance proposée par leur direction. Des attitudes souvent contreproductives ont créé des cassures et des démobilisations négatives.
Est-ce que vous pouvez quantifier la part de l’Act dans le bilan de la coalition Wallu ?
Quantifier l’apport de chaque entité au sein d’une coalition n’est certainement pas possible. Cependant, on peut avouer sans honte que la locomotive de la coalition a été le Pds. Les instances communales de la coalition ont confectionné très souvent leurs listes en totale indépendance. L’Act, qui est un parti jeune et qui participait pour la première fois à des élections municipales, a pu ainsi obtenir ses premiers conseillers.
Pourquoi, vous n’aviez pas jugé nécessaire d’être candidat lors des locales ?
Une coalition désigne ses candidats. Je suis électeur à Dakar. Le candidat choisi pour la Ville de Dakar était Doudou Wade.
Est-ce que vous n’auriez pas dû vous présenter à ces locales afin de vous construire une base politique ?
C’est une conception de la trajectoire politique. La base locale et/ou ethnique présente parfois des avantages et souvent des inconvénients. Pour reprendre vos mots, on vous la colle parfois, mais elle peut aussi vous coller à la peau définitivement, ce qui devient un désavantage majeur vers des ambitions nationales. Je rappelle que je suis pulaar, wolof, mandingue et en partie arabe, partagé entre Sinthiou Bamambe, Kaolack et Dakar. Le parti que je dirige a, sans doute, une de ses bases les plus importantes à Kaolack, mais sa jeune histoire oblige à rechercher son implantation sur l’ensemble du territoire. Nous y avons consacré ses premières années de vie. Enfin, commencer une carrière politique par les élections locales peut correspondre au projet des jeunes de mon parti. Et cela a été une démarche systématisée visant leur apprentissage à la gestion citoyenne et du bien public. Pour ce qui me concerne, viendra peut-être un jour où les électeurs du Sénégal auront besoin d’un manager honnête, ayant fait ses preuves en organisation internationale, dans le secteur privé et dans le public, à l’une des plus hautes stations de l’Etat, et ayant tout de même quelques années de pratique politique. A défaut, j’aurais eu le plaisir d’accompagner de jeunes concitoyens qui, demain, sur la base des principes qui me guident en politique, auront réussi la trajectoire que vous semblez privilégier. Et j’en serai fort aisé, car ma carrière dans les banques m’a permis de recruter des personnes de grande qualité dont certaines sont devenues Premiers ministres, ministres, et plusieurs fois directeurs généraux de banques. C’est une autre manière de réussir que de faire réussir.
Si à l'issue des législatives, une cohabitation s'impose, envisagez-vous personnellement de retravailler avec le président de la république ?
Je travaillerai avec l’opposition dans sa contribution au redressement du Sénégal.
De plus en plus, des responsables théorisent ouvertement la possibilité pour Macky Sall de faire un troisième mandat. Pensez-vous que Macky Sall va se jeter à l’eau ?
J’espère qu’il finira par se souvenir de ses engagements de candidat, puis de Président élu. J’espère qu’il prendra conscience de l’importance pour tout être de respecter un serment devant Dieu et sa Nation. J’espère qu’il se souviendra des conséquences de forcings ailleurs. J’espère qu’il prendra conscience de l’importance de la décision finale qu’il prendra sur la paix dans notre pays et sur la stabilité relative dont notre sous-région a plus que jamais besoin.
Serigne Mbacké Ndiaye pense que Thierno Alassane Sall et vous êtes de «mérr ngémbou» et juge légères vos explications sur les contrats pétroliers que vous avez signés ? Que vous inspirent ses propos ?
Je ne connais pas bien ce monsieur, mais je note qu’il ne mesure pas à quel point son patron est visé par une telle remarque. On m’a également rapporté que son propre parcours politique se caractérise par le fait que lui ne se fâche jamais et se contente toujours de la soupe qui lui est servie d’un parti à l’autre, d’un régime à l’autre. Donc, nos conceptions de la politique sont diamétralement opposées. Moi, je ne reste pas avec quelqu’un qui ne respecte ni sa parole, ni son peuple. Si cela s’appelle se fâcher, alors oui, je me suis fâché. Pour ce qui concerne les contrats de pétrole je ne sais quelle autre ineptie il a pu servir. Mais je précise que je n’ai jamais signé de contrats de pétrole. En revanche, il peut également, dans ce cas, interroger son patron qui a signé le décret présidentiel (je dis bien présidentiel) attribuant des puits de gaz et de pétrole en violation de la loi à une société employant son frère Aliou Sall. Il pourrait également demander à son patron pourquoi il a refusé de remettre en question cette attribution comme je le lui ai demandé par une lettre rendue publique après avoir attiré son attention sur toutes ces anomalies.
Le secteur de la Santé traverse une zone de turbulence. Quelles solutions proposez-vous pour dépasser ce stade ?
Le secteur de la santé, comme tous les autres secteurs au Sénégal, est malade. Parmi les symptômes, il faut relever que l’on se préoccupe d’inaugurer de nouveaux hôpitaux qui ne fonctionnent pas, lorsque les anciens sont à la peine et fonctionnent mal. La politique est partout. L’efficacité en pâtit. Malheureusement quand il s’agit de santé, la mal gouvernance globale se traduit également en morts évitables. Les responsabilités sont partagées, mais celles de l’État ne peuvent couvrir celles des personnels. Il appartient à la justice d’en décider.
Le président Macky Sall a récemment menacé de révoquer les maires qui recrutent en dehors de l’organigramme de leur collectivité, faisant ainsi allusion à Barthélémy Diaz qui a recruté le capitaine Touré et Guy Marius Sagna. Peut-on dire que le maire de Dakar a transgressé la loi ?
J’ai suivi sa conférence de presse, j’ai compris qu’il affectait à des postes qui existaient. Nul n 'est au-dessus de la loi. Mais , il y a quand même des continuités dans le service. J’ai également lu les propos du Président et ceux du ministre en charge des Collectivités Territoriales qui sont plus nuancés et exprimés de manière plus intelligente que ceux de Macky Sall qui va tout de suite au combat. A mon avis, ce n’est pas son rôle et son attitude. Maintenant on va voir. Je sais que Barthélémy Dias ne manque pas de ressources pour payer ses agents. Mais ce qui me gêne particulièrement concernant le capitaine Touré, c’est que quand vous avez une culture du droit et de la justice, lorsqu’une personne est punie pour une faute commise vous ne lui infligez pas une double peine. Il a été puni d’une manière extrêmement sévère, il a été défroqué, on l’a sorti de la gendarmerie et il a même fait des jours d’arrêts. Alors pourquoi s’opposer à une deuxième reprise. C’est d’une méchanceté effroyable. Encore une fois, cela traduit ce peu de souci du droit et des droits fondamentaux de l’homme qui existe chez ceux qui nous dirigent.