LA PLATEFORME «JOG NGIR SENEGAL» RECLAME UN AUDIT DU FICHIER
Elle cristallise l’espoir de la quarantaine de candidats recalés par le Conseil constitutionnel et certains acteurs de la société civile. La nouvelle plateforme «Jog Ngir Sénégal» a organisé, hier, sa première conférence de presse.
«Jog Ngir Sénégal» s’engage pour la tenue d’une élection démocratique, libre et transparente. A l’occasion de leur conférence de presse tenue hier, la plateforme a réclamé un audit du fichier électoral afin de baisser la tension politique.
Elle cristallise l’espoir de la quarantaine de candidats recalés par le Conseil constitutionnel et certains acteurs de la société civile. La nouvelle plateforme «Jog Ngir Sénégal» a organisé, hier, sa première conférence de presse.
A cette occasion, Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Cheikh Tidiane Gadio et autres ont répondu à l’appel de la société civile. Les membres de ladite plateforme s’engagent pour la tenue d’une élection présidentielle démocratique, libre et transparente.
S’indignant du processus électoral et des «carences de notre système de parrainage» tant décrié par les acteurs politiques et certains observateurs, l’ancien commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Boubacar Sadio réclame «un audit du fichier qui est d’ailleurs possible en trois jours selon les experts». Il ajoute : «L’idéal, c’est d’organiser une élection transparente afin que les acteurs puissent participer à cette rencontre qui marque un tournant historique dans la vie démocratique d’une nation». M. Sadio invite la Commission électorale nationale autonome (Cena) à «prendre ses responsabilités pour qu’en rapport avec la Direction de l’autonomisation des fichiers et la Direction générale des élections, elle choisisse des experts sénégalais qui vont procéder rapidement à cet audit avant le tirage des listes électorales et la finalisation de la carte électorale».
Les recalés de l’élection présidentielle de février 2024, par la voix de Mimi Touré ont tous magnifié cette nouvelle initiative de la société civile. L’ancien ministre de la Justice sonne la mobilisation et demande à tous les acteurs politiques de faire un seul bloc pour défendre la démocratie sénégalaise