UN «FRONT DE LA RESISTANCE» CREE CONTRE LE PRESIDENT MACKY SALL
Le Front de Résistance (FDR) lance un avertissement solennel à tous les partenaires nationaux et internationaux : toute collaboration avec le régime illégitime de Macky Sall après le 2 avril 2024 sera considérée comme une complicité dans la déstabilisatio
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Après la décision du président Macky Sall d’acter la date « consensuelle » du 02 juin prochain proposée par le dialogue « national » pour la tenue de l’élection présidentielle du 02 juin prochain, l’opposition, la société civile et les candidats dits spoliés ainsi que les forces vives de la nation regroupées au sein du F24 n’ont pas tardé à réagir. Toutes ces entités ont tenu une conférence de presse conjointe pour dénoncer la décision du président Macky Sall de ne pas organiser l’élection présidentielle avant son départ le 02 avril. Ce bien qu’il se soit montré ferme dans sa volonté de quitter le pouvoir à la fin de son mandat. Après ce point, les initiateurs du nouveau cadre de lutte dénommé « Front de la résistance » se sont aussi prononcés sur le projet de loi d’amnistie des faits politiques survenus entre 2021 et 2024 adopté mercredi en Conseil des ministres. Pour terminer, ils apportent leur soutien au Conseil constitutionnel qu’ils prient d’être ferme dans sa décision.
Ce jeudi 29 Avril 2024, le FC 25 composés de 16 candidats à l’élection présidentielle validés par le Conseil constitutionnel, les candidats se disant spoliés, le F24 et le front de lutte pour la démocratie et une partie de la société civile se sont réunis pour former un cadre de lutte appelé Front de la résistance. Un front qui se dit déterminé à combattre la décision du président Macky Sall issue du dialogue national et consistant à tenir l’élection présidentielle le 02 juin prochain.
Selon les fondateurs du front, le président Macky Sall a suscité une vague d'indignations en annulant « délibérément » l'élection présidentielle, privant ainsi les Sénégalais de leur droit constitutionnel fondamental. « Cette décision, considérée comme une rupture avec près de 60 ans de tradition républicaine, constitue un affront sans précédent à la démocratie du pays » ont-ils dit.
Pis, soutiennent-ils, « en désobéissant ouvertement à l'autorité du Conseil constitutionnel et en violant la Constitution, le président Sall a montré sa volonté de manipuler le processus électoral à son avantage. Malgré la décision claire du Conseil constitutionnel du 15 février 2024, exigeant l'organisation rapide du scrutin avant la fin de son mandat en avril, le président persiste dans son refus, mettant ainsi en péril la stabilité constitutionnelle du pays ».
« En choisissant de retarder le transfert pacifique du pouvoir, une tradition sénégalaise, Monsieur Macky Sall plonge le pays dans une crise constitutionnelle, dans le but évident de prolonger son mandat de manière illégitime. Cette violation de la Constitution, déguisée sous un semblant de dialogue, crée un vide juridique dangereux et compromet la légitimité du gouvernement » écrivent encore les initiateurs du Front de Résistance.
A les en croire, le peuple sénégalais refuse cette usurpation et s'engage à défendre vigoureusement sa démocratie et son droit souverain à l'autodétermination. La plateforme FDR, forte de plus de deux cents entités engagées, mobilise un front populaire massif pour garantir l'intégrité du processus électoral et défendre la Constitution. Selon le Pr Babacar Guèye, le FDR va publier dans les prochains jours une déclaration de soutien au Conseil constitutionnel qui, selon lui, va subir certainement des pressions au cours des jours à venir. Or, c’est sur lui que comptent les Sénégalais actuellement.
Le Front de Résistance (FDR) lance un avertissement solennel à tous les partenaires nationaux et internationaux : toute collaboration avec le régime illégitime de Macky Sall après le 2 avril 2024 sera considérée comme une complicité dans la déstabilisation du pays. Et de lancer cet avertissement : les contrats signés sous cette gouvernance « illégitime » seront sujets à révision, voire à annulation, afin de respecter la volonté populaire.
Pour terminer, ils proclament que « les citoyens sénégalais réaffirment leur engagement envers la Constitution, la démocratie et l'État de droit. Face à cette épreuve, leur détermination est totale : ils feront obstacle à toute tentative de violation de la Constitution et garantiront la préservation de la souveraineté nationale ».