ARTICLE 19 PROMEUT LE DROIT A L’INFORMATION SANITAIRE
La santé étant un droit pour les citoyens et un service public, l’Etat doit lui prêter une attention particulière afin de garantir un meilleur accès à tous.
La santé étant un droit pour les citoyens et un service public, l’Etat doit lui prêter une attention particulière afin de garantir un meilleur accès à tous. Sous ce rapport, le directeur de Article 19, Sénégal et Afrique de l’Ouest, estime qu’il est aussi primordial pour les journalistes, les Bloggeurs et autres acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d’investigation pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectées. Alfred Nkuru Bulakali s’exprimait hier, jeudi 7 mars, lors d’un atelier ayant pour objectif de former les journalistes sur la gouvernance de la santé.
D’après le directeur régional Article 19, Sénégal, « Le fait qu’il y a un détenteur d’obligations et de droits, signifie qu’il faut qu’ily ait un pont qui permet la participation des uns et des autres à la définition des politiques mais aussi au suivi de leur provision, de l’utilisation des ressources affectées à ces services-là. ». Alfred Nkuru Bulakali qui se prononçait hier, jeudi, lors d’un atelier ayant pour objectif de former les journalistes sur la gouvernance de la santé a relevé que la rencontre qui s’inscrit dans cette dynamique, permettra « Aux journalistes, aux bloggeurs, aux acteurs des médias de disposer des informations nécessaires sur le secteur de la sécurité sanitaire afin de mieux les couvrir à travers le journalisme d’investigation et d’autres formats pour mieux informer les citoyens sur la planification de la santé dans le pays, les ressources qui y sont affectées, comment elles sont utilisées et par là promouvoir la transparence, la redevabilité nécessaire qui doit gouverner ce secteur autant d’ailleurs pour d’autres services sociaux et questions d’intérêt général».
A la question de savoir si l’information sanitaire passe bien au Sénégal, il déclarera : « Je dois dire qu’il y a beaucoup à faire. Il y a beaucoup de paramètres à couvrir lorsqu’il s’agit d’informations sanitaires. Il faut que le citoyen sache comment est gouverné le secteur, comment est gouverné ce service social... ».
Pour lui, « L’Etat a des obligations, les citoyens ont des droits. Il faut un pont au milieu pour permettre que les politiques qui sont définies et conduites, soient des politiques participatives aussi bien dans leurs définitions que dans leur conduite et évaluation ».
A cet effet, les médias étant les vecteurs de l’information, « Ils donnent cette possibilité aux citoyens de pouvoir s’informer d’abord mais de pouvoir dialoguer avec les détenteurs d’obligations », a-t-il conclu.