LA FAMILLE DU BÉBÉ MORT CALCINÉ À LA CLINIQUE DE LA MADELEINE EST SCANDALISÉE
Des morceaux de peau prélevés sur la dépouille et envoyés en France
La famille du bébé mort calciné et asphyxié à la clinique de la Madeleine est encore meurtrie dans son deuil après avoir appris d’un médecin de ladite structure, que des morceaux de peau ont été prélevés sur la dépouille du bébé avant d’être envoyés dans un laboratoire en France. Cette famille se dit plongée même dans un véritable film d’horreur où il ressort, en plus de l’homicide involontaire, la mise en danger d’autrui.
Du nouveau dans l’affaire de la clinique de la Madeleine. Alors que les personnes placées sous mandat de dépôt dans ce dossier sont en train d’être entendues, la mère de la victime se trouve dans un état traumatique aigu. Selon des informations de Seneweb, elle est prise en charge par des thérapeutes en France. Absente du Sénégal donc, elle n’a pas été encore entendue. Mais selon des sources avisées, après les interrogatoires qui sont actuellement en train «d’être accélérés». En effet, des faits nouveaux viennent corser l’affaire de la mort du bébé de la famille Saleh.
Selon de nouvelles informations parvenues à Seneweb, des morceaux de peau auraient été pris sur la dépouille du bébé mort calciné et asphyxié. Et la famille est davantage meurtrie dans son deuil après l’avoir appris d’un médecin de la clinique de la Madeleine. D’après la source de Seneweb, le laboratoire Cerba au Havre (France) indique avoir reçu de la clinique de la Madeleine, de multiples fragments. «Les éléments, dont la taille varie de 2 à 5 cm de grand axe», ont été communiqués. Et il a été conclu : «Prélèvement cutané : aspect compatible avec une épidermolyse bulleuse.»
Le prélèvement aurait été fait le 9-10- 2021 à 8H soit après le décès, la réception au niveau du laboratoire le 15-10-2021 donc 6 jours… et un résultat d’examen le 19-10-2021… Ainsi, la famille consternée a estimé être plongée dans un véritable film d’horreur où il ressort, en plus de l’homicide involontaire, la mise en danger d’autrui. Ce nouveau rebondissement, renchérit notre source, «matérialise la mauvaise foi caractérisée, assortie des traitements sur la dépouille du bébé qui pourraient être qualifiés de torture et d’actes d’ignominie».
Si l’on suppose que les morceaux de peau envoyés à ce laboratoire sont ceux du bébé, l’on se demande «pourquoi avoir pratiqué une telle atrocité sur la dépouille d’un bébé sans avoir informé et demandé l’autorisation des parents. Et, pourquoi à aucun moment de la procédure, la clinique et ses complices n’ont mentionné, notamment au niveau des dépositions faites auprès du Commissariat du plateau, que des morceaux de peau ont été prélevés sur la dépouille ?», s‘interroge-t-on.
Par ailleurs, précise la famille, à partir du moment où le bébé est décédé dans des conditions suspectes, il est du ressort des éléments de police et de l’administration judiciaire de décider des pratiques à opérer sur la dépouille. En l’espèce, il a été décidé par la police de pratiquer une autopsie.
La conclusion de l’autopsie, qui a été pratiquée sur la réquisition de la police, s’est opérée à l’hôpital Le Dantec par deux praticiens, l’un avec le grade de professeur, le second avec le grade de Docteur en médecine. Leurs conclusions ne souffrent d’aucune ambiguïté. Elle est sans appel, «…mort à la suite de brulures étendues avec asphyxie secondaire à une surchauffe et un confinement prolongé». Il est par conséquent évident que la responsabilité de la clinique et de ses préposés sont engagés, martèle-t-on du côté de la famille de la victime où l’on indexe une velléité «de faire diversion, à travers des pratiques occultes, blasphématoires et ignobles pour uniquement sauver des intérêts commerciaux sans respect de la dignité humaine».
Remettant en cause la moralité des responsables de la clinique et de «ses complices», ils disent attendre des personnes en charge de l’instruction de ce dossier «l’alourdissement des peines, destinées à cette clinique et des personnes mises en cause». «Il est par conséquent évident que la responsabilité de la clinique et de ses préposés est engagée.» C’est la conviction de l’entourage familial.
Pour rappel, le directeur de la clinique de la Madeleine est placé sous contrôle judiciaire alors que trois de ses agents sont placés sous mandat de dépôt dans cette affaire révélée par Seneweb, il y a quelques semaines.