LES PEDIATRES NOTENT UN TAUX ELEVE DE MORTALITE CHEZ LES ENFANTS
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies.
Le congrès de la société sénégalaise de pédiatrie s’est ouvert hier. Ainsi plusieurs thèmes seront abordés à savoir la néonatalogie, l’endocrinologie, la diabétologie, le métabolisme, la pneumonie entre autres. Ainsi, les pédiatres constatent un taux élevé de mortalité chez les enfants.
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies. Selon le président d’honneur de la Soseped, Pr Ousmane Ndiaye, ce congrès passe en revue beaucoup de pathologies, beaucoup de thématiques qui sont extrêmement importantes pour la survie d'un enfant. «Dans nos pays, souvent, il y a un retard de dépistage ou de diagnostic de ces pathologies. Et je pense que cette réunion qui permet de mutualiser les connaissances et les compétences permet de définir les voies et moyens de les dépister très tôt et de mettre en place des stratégies pour les prendre en charge très tôt afin d'éviter cette lourde mortalité », affirme-t-il. A l’en croire, en Afrique, se posent des problèmes de ressources humaines. «D'ailleurs, c'est le principal problème en ce qui concerne les médecins, mais surtout les pédiatres, Nous ne parvenons pas à couvrir tous les besoins au niveau du territoire national», regrette-t-il.
Pour sa part, la présidente de la Soseped Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne estime que le congrès abordera la néonatologie, la pathologie infectieuse, mais également la gastroentérologie, la nutrition et des pathologies hématologiques. « Ces thèmes qui seront abordés au cours de ce congrès toucheront à toutes les spécialités de la pédiatrie. Mais le plus important, ce sera de renforcer le partenariat que nous avons avec ces sociétés savantes, et surtout de réfléchir ensemble à des pistes qui nous permettront de mettre en place un système de santé qui est pérenne, bien sûr, mais surtout des solutions adaptées à notre pratique, à notre pratique quotidienne et à nos réalités socioculturelles», soutient-elle. La mortalité néonatale, infantile, juvénile, reste encore élevée dans nos pays, renseigne-t-elle, dans les pays d'Afrique subsaharienne, également dans les pays du Maghreb. « Et il est important pour nous d’échanger pour voir comment est-ce qu'on peut mettre nos forces ensemble pour pouvoir proposer des solutions à nos populations, et surtout à ces populations pédiatriques qui nous sont très chères», déclare Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne.
Revenant sur les solutions, elle est d’avis que les premières consistent à renforcer les réseaux à travers lesquels les formations sont organisées, que ce soit des formations théoriques, mais pratiques. «Ce qui nous est possible dans le cadre de ce partenariat, c'est de faire des échanges entre nos universités, entre nos structures hospitalières, pour toujours aller dans le sens de renforcer les compétences des pédiatres, aussi bien les pédiatres qui sont déjà en activité que ceux que nous formons»
Pour rappel, le congrès de l’association sénégalaise de pédiatrie est couplé à l’association des Pédiatres de Langue Française. Pour Pr Ousmane Ndiaye, c’est un grand rendez-vous « du donner et de recevoir, puisque nous recevons toutes les sociétés savantes d'Afrique subsaharienne, mais également du Maghreb et celles savantes d'Europe. Voilà, pour dire que c'est un congrès conjoint, c'est le 10e congrès de l'association, donc conjoint avec le congrès de l'Association des Pédiatres de Langue Française, cette association qui regroupe des pédiatres des sociétés savantes d'Afrique noire, d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, mais également des sociétés savantes d'Europe».