MPOX, DES ÉTUDES AVANCÉES EN COURS POUR PRODUIRE UN VACCIN
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué que ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.
‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.
Selon lui, ”la question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B”.
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
”Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane Sarr.
L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout contrôler la maladie’’, a t-il souligné.
Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.
‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il a rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.
Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .
Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population”. ”Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.