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23 avril 2025
Éducation
UN FAUX CORRECTEUR FINIT A LA POLICE
La brigade de gendarmerie de Ross Béthio a arrêté hier un étudiant (A. S) en Lettres Modernes qui se faisait passer pour un correcteur au baccalauréat.
La brigade de gendarmerie de Ross Béthio a arrêté hier un étudiant (A. S) en Lettres Modernes qui se faisait passer pour un correcteur au baccalauréat. Il s’est rendu dans le centre d’examen abordant les jeunes candidates en leur faisant croire qu’il venait pour les besoins de la correction des épreuves du baccalauréat général. Il ne s’en limitera pas à cela car il s’est permis de leur proposer de rehausser leurs notes moyennant une partie de jambe en l’air.
Malheureusement, le faussaire est tombé sur une jeune fille très vertueuse qui, après avoir pris connaissance de sa proposition, est allée s’en ouvrir à son père. Très surpris et très remonté, ce dernier est allé en compagnie de sa fille expliquer les faits au commandant de la Brigade de gendarmerie de Ross Béthio. Les hommes en bleu ont par la suite demandé à la jeune fille à qui le faux correcteur aurait promis de donner une note de 15 en français et 14 en anglais, de suivre les instructions du maître chanteur. Le rendez-vous fixé, les hommes en bleu ont usé de subterfuge pour quadriller la zone ciblée en toute discrétion avant de prendre le faussaire en flagrant délit. Il sera par la suite conduit à la Brigade de gendarmerie où il attend d’être fixé sur son sort.
REVOIR LE BFEM
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a annoncé, jeudi à Matam, que son département est en train de finaliser une réforme extrêmement importante sur le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).
Matam 21 juil (APS) - Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a annoncé, jeudi à Matam, que son département est en train de finaliser une réforme extrêmement importante sur le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).
’’Au niveau du ministère, on est en train de finaliser une réforme extrêmement importante sur le BFEM. Dès l’année prochaine, il y aura une autre méthode qui permettra d’écourter le nombre de jours d’évaluation et de prendre en compte les contrôles continus et ce qui a été fait durant l’année’’, a-t-il déclaré.
M. Talla s’exprimait ainsi au terme d’une visite de trois centres d’examen dans les communes d’Ourossogui et Matam pour les besoins de l’examen du BFEM.
Il était accompagné du gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt, du sous-préfet de Matam, Souleymane Ndiaye et des acteurs de l’éducation dont l’IEF, Mot Kane et l’IA, Mbaye Babou.
’’La deuxième réforme importante, c’est que nous sommes en train de revoir les curricula’’, a-t-il dit.
Les programmes, a-t-il souligné, ’’devraient être adossés à une vision et répondre à un besoin’’, car ’’le Sénégal de demain se construit avec le capital humain, formé d’abord dans nos écoles’’.
Ainsi, ’’nous allons revisiter donc nos programmes au niveau de l’histoire, au niveau de la culture mais, en s’appuyant surtout sur le numérique comme levier essentiel pour accompagner tout l’enseignement, que ça soit dans les sciences et techniques’’, a fait savoir le ministre.
Revenant sur sa visite à Matam, Mamadou Talla a souligné que ’’c’est la première fois qu’un déplacement de supervision est organisé en dehors des régions de Dakar et Thiès’’.
’’Donc, c’est important également qu’on puisse faire le tour de l’intérieur du pays parce que nous avons une école de tous une école pour tous’’, a-t-il expliqué.
A l’en croire, les examens du BFEM se déroulent dans de très bonnes conditions sur l’ensemble du territoire national.
’’Nous avons visité trois collèges et pour le moment, ça se passe très bien. Nous n’avons pas noté de problèmes et il y’a aussi la présence des élèves, celle des surveillants, présidents de jurys, la sécurité’’, a-t-il soutenu.
’’Et en dehors de Matam, ajoute-t-il, ’’ce qui est ressorti également au niveau national, dans les seize académies, les examens ont démarré dans d’excellentes conditions’’.
Mamadou Talla a reconnu que ce ’’n’est pas évident d’organiser cet examen où il y a plus de 179000 candidats, 12000 surveillants’’. ’’Mais les dispositions prises jusqu’ici ont porté leurs fruits à tel enseigne que même la pluie n’a eu aucun impact sur le déroulement normal du processus’’, s’est-il réjoui.
Il a par ailleurs magnifié les très bons résultats obtenus par les candidats du CFEE et du baccalauréat.
’’Nous avons noté au CFEE un bond très élevé en termes de résultats. Au niveau du baccalauréat, on est également à 80% des résultats qui sont sortis et, pour le moment, nous avons dépassé le nombre de mentions Très-bien de l’année dernière’’, a-t-il salué.
Cela veut dire, selon lui, que ’’nous sommes dans une dynamique de réussite qui s’est installée au Sénégal depuis trois ans’’.
A ce titre, il a assuré que son département veillera également à ce que cette ’’pédagogie de la réussite s’installe définitivement".
DEMARRA DU BFEM CE JOUR
Dakar, 21 juil (APS) - Au total, 179.522 candidats planchent à partir de ce jeudi sur les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) sur toute l’étendue du territoire.
Dakar, 21 juil (APS) - Au total, 179.522 candidats planchent à partir de ce jeudi sur les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) sur toute l’étendue du territoire.
Dans son édition du jour, le journal Le Quotidien précise que ces candidats seront répartis dans 1.108 centres d’examen et 1.239 jurys à travers tout le pays.
La publication souligne qu’il y a eu une légère baisse du nombre de candidats par rapport à l’année dernière où ils étaient plus de 190.000 à passer cet examen.
Le Quotidien fait savoir que l’Académie de Thiès présente le plus grand nombre de candidats avec 30.948 inscrits. Elle est suivie de Pikine-Guédiawaye avec 26. 563 et Dakar, 16 .426.
Les Inspections d’académie de Kédougou et de Kaffrine présentent le plus faible nombre de candidats avec respectivement 1.317 et 3.328 candidats.
179.522 CANDIDATS POUR LE BFEM
C’est demain jeudi 21 juillet 2022 que vont débuter les épreuves de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) sur l’étendue du territoire national. Pour cette année, au total 179.522 candidats sont inscrits et sont répartis dans 1108 centres.
C’est demain jeudi 21 juillet 2022 que vont débuter les épreuves de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) sur l’étendue du territoire national. Pour cette année, au total 179.522 candidats sont inscrits et sont répartis dans 1108 centres.
La direction des examens et concours (Dexco) réaffirme, comme par le passé, que des dispositions sont prises pour un bon déroulement du Bfem édition 2022.
Dans un document dont nous détenons une copie, son directeur Papa Baba Diassé, indique que le nombre de candidats inscrits a connu une légère baisse de 10.528 candidats. Comparé à l’année dernière, le nombre de candidats inscrits est de 179.522 candidats contre 190.050 en 2021. Cette année encore, les filles sont plus nombreuses que les garçons avec un taux de 55,50%, soit un effectif de 99.650 inscrits.
Les candidats sont ainsi répartis dans 1108 centres et 1239 jurys. À en croire le directeur des examens et concours, un nombre suffisant d’enseignants seront mobilisés pour assurer la surveillance. Dans le document, il est informé que plus de 11.900 seront déployés dans les salles d’examen.
Sur ce plan toujours, notamment sur le volet organisationnel, pédagogique, il est mentionné que « des mesures pratiques » sont prises pour un bon fonctionnement de l’examen. Et le directeur des examens et concours précise dans ce sens que ces mesures prennent en compte les 13 candidats à besoins spécifiques.
Pour cette présente session, concernant la répartition par académie. Celle de Thiès présente le plus grand nombre de candidats avec un effectif de 30.948 inscrits. Elle est suivie par Pikine-Guédiawaye et Dakar avec respectivement 26.563 et 16.426 candidats. L’académie de Kédougou présente le plus petit nombre de candidats avec 1317 inscrits, suivi de Kaffrine avec 3.328 candidats.
Aujourd’hui, le ministre de l’éducation nationale, à la tête d’une forte délégation effectue la traditionnelle visite des centres de l’académie de Matam.
LES ÉTUDIANTS DE L'UGB DÉCLARENT QU'ILS NE COMPTENT PAS BOUGER D'UN IOTA
Les étudiants de l'Université Gaston Berger sont très remontés contre le Directeur du Crous qui a sorti hier, lundi 18 juillet, un communiqué portant à la connaissance des étudiants la fermeture des campus sociaux
Les étudiants de l'Université Gaston Berger sont très remontés contre le Directeur du Centre régional des Œuvres Universitaires de Saint-Louis (Crous) qui a sorti hier, lundi 18 juillet, un communiqué portant à la connaissance des étudiants la fermeture des campus sociaux jusqu'à nouvel ordre. Un communiqué que les étudiants jugent diffamatoire et irresponsable et invitent le Recteur à prendre ses responsabilités et se prononcer sur la situation. Cette décision n’est pas acceptée par les étudiants qui ne comptent pas bouger d'un iota de là.
Le communiqué sorti hier par la Direction du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) portant à la connaissance des étudiants que les campus sociaux de l'Université seront fermés jusqu'à nouvel ordre inquiète au plus haut niveau les étudiants de l'Université de Sanar.
En effet, dans ledit communiqué, les raisons avancées par l'autorité sont entre autres l'intrusion, par effraction, des étudiants dans les locaux des restaurants universitaires, suivie d'actes de pillage de masse, de saccage des infrastructures et de destruction des équipements de restauration. Des accusations balayées d'un revers de main par les étudiants de Sanar qui parlent d’un communiqué diffamatoire et irresponsable.
Pour le porte-parole du jour de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), Ousmane Guèye, "le social n'a jamais conditionné la pédagogie donc ce n'est pas en ces moments où beaucoup d'UFRs se dirigent vers des sessions uniques voire des années invalides qu'une pareille décision aussi farfelue et irréfléchie sera acceptée".
Par ailleurs, les responsables de la Coordination des étudiants de Saint-Louis invitent le Recteur de l'UGB, Président du Conseil Académique, à prendre ses responsabilités et à se prononcer sur la situation désastreuse de l'Université. La CESL a demandé hier à la communauté estudiantine de rester tranquillement dans leurs chambres tant que les cours se poursuivent du côté du campus pédagogique. Ces étudiants de l'Université de Saint-Louis exigent la réouverture immédiate des restaurants des campus sociaux.
Pour rappel, la Direction du Crous avait fermé les deux restos à la suite du mot d'ordre de 72 heures de journées sans tickets. Une décision qui n'avait pas plu du tout aux étudiants de l'UGB de Saint-Louis.
FERMETURE DES RESTAUS, L’UGB SOUS TENSION
La tension est permanente à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. La colère des étudiants a été provoquée par la décision du Centre des œuvres universitaires jugée malvenue et inappropriée par les Sanarois.
Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis se sont encore fait remarquer par des actes de violence perpétrés dans le campus universitaire. Ils ont saccagé les restaurants universitaires, dans la nuit du samedi après avoir barré la route et affronté les Forces de l’ordre pendant plusieurs heures, pour protester contre la décision de la direction du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) de fermer les restaurants pendant que beaucoup de leurs camarades sont en examen.
La tension est permanente à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. La colère des étudiants a été provoquée par la décision du Centre des œuvres universitaires jugée malvenue et inappropriée par les Sanarois. En effet, c’est juste après avoir pris connaissance d’un communiqué, publié le samedi par le Crous annonçant la fermeture jusqu’à nouvel ordre des restaurants, que les étudiants ont décidé de se braquer. Dans ce communiqué, on pouvait lire : «Suite à la décision de la Commission sociale des étudiants de Saint-Louis (Comsoc) de procéder pendant 72 heures renouvelables à des journées sans tickets, le Centre des œuvres universitaires est au regret d’annoncer à la communauté que les restaurants universitaires seront fermés jusqu’à nouvel ordre à partir du 15 juillet au déjeuner.» Se sentant lésée par cette décision, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a immédiatement convoqué une Assemblée générale d’urgence pour mobiliser et partager avec ses membres sur la conduite à tenir. Suite à cette Assemblée générale, les étudiants ont utilisé, pour riposter, leur stratégie habituelle consistant à barrer la route. Ils ont ensuite affronté les Forces de l’ordre pendant plusieurs tours d’horloge avant de saccager les restaurants universitaires, mettant tout sens dessus dessous, y compris les bureaux. Cette riposte se justifie, selon les étudiants, par le mépris à leur égard de la part de la direction du Crous qui, pour eux, a tout juste voulu les punir à cause de leur décision de décréter 72 heures renouvelables de journées sans tickets. Ces étudiants ont surtout déploré le fait que le Crous ait pris cette décision alors que beaucoup de leurs camarades sont en train de faire leurs examens.
Ugb sans Recteur
Cette situation de «ni paix ni guerre» commence à perdurer à l’Ugb où il ne se passe plus un trimestre sans qu’il n’y ait des situations de malaise. La violence fait en effet pratiquement partie du quotidien des étudiants qui l’utilisent maintenant comme principale arme pour pousser les autorités universitaires à satisfaire leurs demandes. De leur côté, les autorités universitaires semblent avoir perdu le contrôle du campus où les décisions malencontreuses se multiplient depuis plusieurs années.
Les mesures du Crous sont rarement acceptées par la communauté estudiantine, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Par ailleurs, les responsables du Crous peinent toujours à faire appliquer certaines décisions.
De plus, l’absence d’autorité et de fermeté devant certaines situations plombe le fonctionnement du campus social. Il s’ajoute à cela que l’université est devenue presque une zone de non droit où les étudiants en particulier, dictent leur loi sans que personne ne puisse remettre les choses à leur place. Une situation exacerbée par l’affectation du Recteur. Arrivé en mai 2018 à l’Ugb dans la foulée de la mort de Fallou Sène, Pr Ousmane Thiaré qui a été nommé le 23 juin dernier, Directeur général de la Cyber-infrastructure nationale pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (Cineri), n’est toujours pas remplacé. Et il laisse un grand vide. Autant de choses qui font que l’université Gaston Berger, jadis centre d’excellence, devient au fil des ans, une université comme toutes les autres. Et y étudier est devenu une véritable galère.
L’IEF DE PÉTÉ EN TÊTE DANS LA REGION DE SAINT-LOUIS POUR LE CFEE
L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Pété (département de Podor, nord) s’est classée première au CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) dans la région de Saint-Louis avec 80,32% de taux de réussite
Podor, 14 juil (APS) - L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Pété (département de Podor, nord) s’est classée première au CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires) dans la région de Saint-Louis avec 80,32% de taux de réussite, a appris l’APS, vendredi.
L’IEF polarise 11 communes sur les 22 que compte le département de Podor. Sur les 2759 candidats inscrits dont 1813 filles, 2724 ont effectivement composé pendant la session de juin 2022.
Au total, 2188 candidats dont 1403 filles ont obtenu leurs diplômes pour l’option français.
L’IEF de Podor qui englobe les 11 autres communes dans les arrondissements de Thillé Boubacar et Gamadji Saré s’est classée deuxième avec 79,42% de taux de réussite. Elle avait présenté 4470 candidats dont 3073 filles.
A l’issue des épreuves, 3550 candidats dont 2411 sont déclarés admis, soit un taux de 79,42%.
Les deux circonscriptions arrivent en tête de l’Académie de Saint-Louis pour l’option arabe.
L’IEF de Podor qui avait présenté 49 candidats dont 33 filles a obtenu 100% de taux d’admission.
147.673 CANDIDATS EN LICE POUR LE BACCALAUREAT
Les épreuves du baccalauréat général session 2022 ont démarré, jeudi, sur l’ensemble du territoire national. Les 147.673 candidats inscrits ont été répartis dans 471 centres d’examen pour 465 jurys.
Les épreuves du baccalauréat général session 2022 ont démarré, jeudi, sur l’ensemble du territoire national. Les 147.673 candidats inscrits ont été répartis dans 471 centres d’examen pour 465 jurys. A Dakar, une délégation des ministères de l’Education, de l’Enseignement supérieur et des autorités administratives a visité quelques centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves.
Jeudi, 14 juillet 2022, premier jour de l’examen du baccalauréat général. Comme il est de coutume, les autorités académiques et le directeur de l’office du Bac ont procédé à la visite de quelques centres d’examen. Première étape, l’école catholique Saint Pierre dans l’Ief de Dakar Plateau. Ici, les 401 candidats inscrits partagent l’unique jury 1008 du centre. Le dispositif sécuritaire et sanitaire est bien en place. Toutefois, on dénombre près d’une vingtaine d’absences.
Autre centre, même constat, le lycée John F. Kennedy, dans cet établissement, les 777 candidats sont répartis dans les jurys 1026 et 1027. Les forces de sécurité sont présents en nombre suffisant, mais ici également, quelques cas d’absence ont été notés chez les candidats.
Ces deux centres visités représentent un échantillon des 27 centres que compte la région de Dakar. Les académies de Dakar, Rufisque et Pikine-Guédiawaye qui constituent la région de Dakar enregistre, cette année, 14.216 candidats. Cette année encore, les filles sont plus nombreuses que les garçons. Elles représentent 55,42% de l’effectif au niveau national. Cependant, elles restent minoritaires dans les filières scientifiques. Un constat souligné par les autorités académiques qui annoncent que le ministère de l’éducation en est conscient et commence à y apporter des solutions. Selon Pape Kanji, directeur de l’enseignement moyen secondaire général la promotion de l’enseignement et de l’apprentissage des disciplines scientifiques est un défi à relever. « Le ministère de l’Education travaille à promouvoir ces disciplines et ce, à travers plusieurs programmes et projets innovants. La politique de construction de lycée scientifiques d’excellence, les initiatives miss mathématiques, miss sciences, la rénovation et l’équipement de blocs scientifiques et technologiques, entre autres, sont autant de stratégies et de programmes visant à rendre les sciences accessibles à tous », a annoncé le directeur Kandji qui renseigne par la même occasion que le public s’est encore distingué cette année avec 52,66% des candidats.
Au terme de la tournée, l’inspecteur d’académie de Dakar, Aboubacry Sadikh Niang, et Sossé Ndiaye Directeur de l’office du Bac se disent confiants et rassurés par les conditions dans lesquelles l’examen se déroule. Toutefois ils demandent aux enseignants de continuer à être vigilants pour le reste des épreuves.
DES ABEILLES ATTAQUENT DES CANDIDATES AU BAC
C’est du jamais vu. Des abeilles ont attaqué, ce jeudi, avant les épreuves de l’après-midi, trois candidates au baccalauréat au centre d’examen Idrissa Diop de Thiès. Elles ont été hospitalisées après leur évacuation au poste de Sainte-Anne.
C’est du jamais vu. Des abeilles ont attaqué, ce jeudi, avant les épreuves de l’après-midi, trois candidates au baccalauréat au centre d’examen Idrissa Diop de Thiès. Elles ont été hospitalisées après leur évacuation au poste de Sainte-Anne.
Selon l’inspecteur d’Académie, El Hadji Mamadou Diouf, en visite sur le site en compagnie de la Brigade d’hygiène, les candidates se sont approchées d’une ruche, provoquant un mouvement d’abeilles qui les ont piquées. «Le chef de centre a dû interrompre ses ablutions pour les évacuer au poste de santé Sainte-Anne, situé de l’autre côté du boulevard, à une centaine de mètres», a-t-il dit avant de souligner : «Nous avons veillé à ce que l’examen continue après avoir sécurisé le centre et nous sommes venus assister les enfants. Si elles sont dans les dispositions de poursuivre les épreuves, elles pourront le faire. A défaut, une session de remplacement est prévue.»
A sa suite, le responsable des soins du Poste de santé Sainte-Anne, Hyacinthe Marcel Ndione, explique : «C’est vers les coups de 14h 32 que la première candidate est arrivée au poste de santé, elle a été rejointe par les deux autres. Le personnel leur a prodigué les premiers soins, en attendant l’arrivée de leurs parents. L’une des filles a été libérée peu de temps après. L’état des deux autres est stable.» Mais, elles n’ont pas pu retourner en salle d’examen. «Nous espérons que d’ici demain (aujourd’hui) leur état va s’améliorer», prie l’agent de santé.
73,8% DE TAUX DE RÉUSSITE
Le taux d’admis à l’examen du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (CFEE) est de 73,8%.
Le taux d’admis à l’examen du Certificat de Fin d’Etudes élémentaires (CFEE) est de 73,8%. L’information est du ministère de l’Education nationale dans un communiqué rendu public hier, vendredi 15 juillet. « L’analyse des résultats révèle qu’on est passé d’un taux d’admission de 62,15% en 2021 à 73,8% en 2022, soit un bond qualitatif de 11,65% », rapporte le document.
Parmi les seize académies du Sénégal, celle de Ziguinchor est arrivée en tête avec un taux d’admission de 88,48%, celle de Sédhiou vient en dernier avec un taux de 62,15%. « Le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla félicite les enseignants, les parents d’élèves, les élèves, la DEXCO, les IA, les IEF ainsi que l’ensemble des acteurs qui ont œuvré pour l’attente de cet objectif d’amélioration des résultats du système éducatif », lit-on dans le communiqué.
Et d’ajouter : « En conséquence, le ministre de l’Education nationale exhorte toutes les familles d’acteurs à maintenir la cadence afin d’élever encore le niveau des performances pendant les examens du Bac et du BFEM, conformément à sa vision d’une école de la réussite ». Le nombre total d’inscrits au CFEE était de 296.395.