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23 avril 2025
Éducation
AMADOU ALI MBAYE BARRICADE L’UNIVERSITÉ
Bisbilles entre le recteur et le Sudes/ Esr, Décidément, la tension entre le recteur de l’Ucad, Amadou Ali Mbaye et les enseignants de l’Institut de Français pour les Etudiants Etrangers (Ifee) n’est pas près de s’atténuer.
Les portes de l’Ucad ont été fermées hier à la presse venue massivement couvrir le sit-in du Sudes/Esr devant le rectorat. Une situation qui a soulevé l’ire du Sg Oumar Dia et Cie. Les syndicalistes ont finalement tenu la manifestation devant les barricades de la sécurité. Ils ont dénoncé la rétention des salaires de deux enseignants de l’Ifee…
Décidément, la tension entre le recteur de l’Ucad, Amadou Ali Mbaye et les enseignants de l’Institut de Français pour les Etudiants Etrangers (Ifee) n’est pas près de s’atténuer. Pis, le recteur utilise des agents de sécurité de l’Ucad pour interdire à la presse l’accès aux manifestations du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (Sudes/Esr).
Hier, c’est une scène inédite qui a eu lieu à l’entrée de l’Ucad donnant sur la corniche Ouest qui jouxte le rectorat. Les agents de sécurité de l’université ont refusé l’accès du rectorat à la presse. Venus intercéder en leur faveur, le Sg du Sudes, Oumar Dia et ces collègues, ont failli en venir aux mains avec les vigiles qui ont catégoriquement refusé de lever les barrières à la presse. C’est finalement devant l’entrée que la manifestation s’est tenue.
Prenant la parole, la Sg adjointe du Sudes/Esr, Dr Ndiabou Séga Touré, a dénoncé avec la dernière énergie les agissements du recteur avant d’exiger le rétablissement de leurs salaires, lui et son collègue Thierno Ly, retenus depuis le mois d’octobre. « Je suis avec mes collègues de l’Ucad pour un sit-in qui avait été prévu à l’entrée du rectorat mais qui est déplacé à la porte de l’université, sur le chantier. Ce, parce que des agents de sécurité de cette université ont reçu l’ordre de ne pas laisser entrer la presse. Ce qui est une violation au droit à l’information.
Le second point, c’est que nous avons entendu dire que cette université maintenant, il paraît qu’elle est privée. Nous dénonçons ce qui s’est passé et qui nous a obligés à déplacer ce sitin qui se voulait pacifique à la porte du rectorat et non dans la rue », peste l’enseignante.
Poursuivant, elle semble ne pas en croire ses yeux, cette scène d’interdiction de l’accès à l’université à un professeur gradé. «Non seulement les journalistes avaient été empêchés d’entrer, mais un professeur, François Joseph Cabral, qui était dans sa voiture avec son macaron de l’université, vêtu de sa toge, a aussi été empêché d’accéder à son lieu de travail». Ce qui, dit-elle, est un acte «inqualifiable et grave. Nous prendrons nos responsabilités par rapport à cela», assure la syndicaliste d’un ton ferme.
Dans la foulée, elle aborde la raison du sit-in. «Cela fait 05 mois que mon collègue Thierno Ly et moi (Ndiabou Séga Touré) sommes privés de salaire. Suite à ce qu’il est convenu d’appeler maintenant la crise à l’Ifee, il ne s’agit pas d’une coupure de salaire pace que ce n’est pas administratif. C’est une privation de salaire. Le recteur a bloqué nos salaires parce que nous avons osé contester un acte administratif illégal qu’il a pris l’année dernière. » Une situation qui a soulevé l’ire des syndicalistes qui entendent mener le combat afin que leurs collègues recouvrent leurs salaires. «C’est le règne de l’arbitraire qui est maintenant à l’université et que nous combattons avec ce recteur. Il a installé l’illégalité ; ce sont toutes sortes de lois relatives aux franchises universitaires, aux libertés académiques voire les libertés individuelles qui sont violées régulièrement par le recteur. Nous voulons qu’il rétablisse nos salaires qu’il a bloqués sans procédure administrative. Nous n’avons jamais été notifiés de cette coupure de salaire. On n’a jamais reçu de courrier relatif à cela. Et nous n’avons jamais été notifiés d’une procédure à notre encontre», déplore-t-elle et de poursuivre droit dans ses bottes : «Nous ne demandons aucun avantage. Mais que ce recteur respecte la loi, les enseignants de cette université et l’université elle-même. Il n’a montré aucun respect pour l’établissement qu’il est censé diriger et dont il est garant du fonctionnement et du respect de la loi», laisse-t-elle entendre. Interpellé sur les actions qu’ils ont entreprises afin de régler cette situation, elle rétorque : «Nous avons toujours été dans une démarche de sortie de crise. Mais toutes les médiations qui ont été mises en œuvre se sont heurtées à un mur du côté du recteur. Et si cette suspension des salaires persiste, il n’est pas exclu que l’on arrive à la rétention des notes», avise la secrétaire adjointe du Sudes/Esr.
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL, TOUT EST AU POINT
Le directeur de l’Office du baccalauréat, le professeur Sossé Ndiaye, a assuré mardi, que "tout est au point", concernant l’organisation du baccalauréat général prévu le 14 juillet prochain.
Dakar, 28 juin (APS) – Le directeur de l’Office du baccalauréat, le professeur Sossé Ndiaye, a assuré mardi, que "tout est au point", concernant l’organisation du baccalauréat général prévu le 14 juillet prochain.
"On est dans la dernière phase et tout est au point. Pour le baccalauréat technique d’ailleurs, on est dans la phase d’organisation pratique sur le terrain de l’examen. Et pour le baccalauréat général, on y sera dans deux semaines’’, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse sur l’organisation du baccalauréat.
Selon le professeur Sossé Ndiaye, il ne reste plus que "la mise en place des sujets qui est presque bouclée".
Au total, "150.925 candidats vont prendre part à ces examens parmi lesquels 3.252 qui sont en train de composer pour le baccalauréat technique, les autres vont composer dans deux semaines pour le baccalauréat général’’, a-t-il fait savoir.
Selon lui, il est également prévu, une prise en charge spécifique à chaque type d’handicap, même les plus lourds.
"Il y’en a même qui vont venir ici à l’Office du bac et qui seront pris en charge. Il y’en a même qui ne peuvent pas écrire que nous prenons en charge d’une certaine manière. Maintenant, les non-voyants, on les regroupe à Thiès, au Lycée Malick Sy, parce qu’il y’a une transcription en braille qui doit être faite", a-t-il précisé.
Quant aux candidats malades, a signalé le directeur de l’Office du baccalauréat, "ils peuvent, après évaluation, postuler pour une session de remplacement’’.
Revenant sur l’organisation du baccalauréat général, il a renseigné que 9000 enseignants vont être affectés pour aller corriger les copies des élèves.
"Les convocations sont parties sur le terrain. (...) nous gérons parce qu’il y’en a qui seront indisponibles pour une raison pour une autre, il faut les remplacer. On le fait tout au long du processus", a-t-il expliqué.
Pour les présidents de jury, "nous avons fait leur formation depuis le mois de mai. On est dans la phase d’affectation. Et sur les 400, on a fini d’affecter 300 et quelques. Donc, on va bientôt boucler cette phase et, il restera maintenant la mise en route des présidents de jury", selon Sossé Ndiaye.
S’agissant des surveillants, a-t-il fait savoir, "les inspecteurs d’académie qui en rapport avec les inspecteurs au niveau délocalisé, vont gérer ce volet avec les chefs d’établissements où on organise l’examen".
Il a par ailleurs rappelé que "les autres formes de tricherie quelles qu’elles soient, qui sont bannies et réprimées au même titre que le port du téléphone assimilé à une tentative de fraude".
A ce propos, a-t-il martelé, "l’élève qui en est porteur de téléphone sera exclu du centre d’office et traduit en conseil de discipline".
BACCALAURÉAT 2020, RÉGRESSION DU TAUX DE CANDIDATS DANS LES SÉRIES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES
La faiblesse des effectifs à l’examen du Baccalauréat technique 2022 (3252) a été évoquée, hier, par le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
La faiblesse des effectifs à l’examen du Baccalauréat technique 2022 (3252) a été évoquée, hier, par le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion. En visite dans des centres d’examen, à Dakar, au démarrage de l’épreuve, Dame Diop a réitéré l’engagement du Gouvernement à travailler davantage pour intéresser les jeunes à la formation professionnelle.
Le Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a effectué, hier, la traditionnelle visite des centres pour s’enquérir du déroulement de l’examen du Baccalauréat technique. Cette année, ils sont 3 252 candidats à composer au niveau national. D’ailleurs, le Ministre a évoqué la faiblesse des effectifs dans les séries techniques et scientifiques (moins de 5 000 élèves en général) comparativement au nombre de candidats qui se présentent chaque année au Baccalauréat général (150 000 environ). Il a, de ce fait, invité les acteurs à trouver une solution à cette difficulté. « Nous avons encore beaucoup à faire pour intéresser le maximum de jeunes à la formation professionnelle et l’enseignement technique », a-t-il déclaré.
Pour y parvenir, Dame Diop mise sur la transformation de certaines séries pour les rendre plus attrayantes et prometteuses d’emplois. « Nous avons entamé beaucoup de réformes dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Le Bac G est en extinction complète. Nous parlons maintenant de sciences et techniques de l’économie et de gestion. Nous allons mettre fin aux séries T1 et T2 pour parler maintenant des Sciences et technologies industrielles et développement durable (Sti2d). C’est pour mieux ajuster l’offre de formation afin de permettre aux apprenants de l’enseignement technique d’avoir des aptitudes pour entrer dans le marché du travail », a déclaré le Ministre.
Dès 8 heures, les épreuves avaient déjà commencé au lycée technique Maurice Delafosse, un des principaux centres de Dakar. L’établissement a reçu la visite du Ministre et de la délégation qui l’accompagnait. Ici, les candidats sont assis à un par table. Ils sont concentrés sur les épreuves. Pas une minute à perdre même si l’épreuve de mathématiques est créditée de quatre tours d’horloge. À 9 heures passées de quelques minutes, la plupart des candidats de la série Sti2d (Sciences, technologies industrielles et développement durable) semblent avoir déjà trouvé la voie. Ils ont le regard plongé dans leurs copies tandis que certains paraissent perdus.
Déroulement correct des épreuves
Toutefois, il n’y a pas de problème dans le déroulement de l’épreuve et dans l’organisation de cette première journée du Baccalauréat technique, a informé Ibrahima Mbaye, un préposé à la surveillance. Selon lui, tout se déroule correctement à Delafosse. « Tout se passe très bien. Il n’y a aucune perturbation », a-t-il affirmé.
La même situation se présente au Collège Saint-Michel. Le convoi du Ministre est arrivé sur place vers les coups de 10 heures, trouvant sur place un calme plat. Sur 300 candidats inscrits, il y a eu 11 absents. Dans ce centre, l’effectif des filles domine celui des garçons. Elles sont au nombre de 166 contre 123 garçons. Comme à Delafosse, les épreuves se déroulent correctement. « Le protocole a été respecté. Nous avons distribué les copies et les épreuves, ensuite nous avons lu les consignes pour éviter les erreurs et tout de suite après le compte à rebours a commencé », a informé El Hadj Malick Sall, surveillant.
Dame Diop n’a pas manqué de se réjouir de « l’organisation sans défaut de l’examen ». Il a adressé ses félicitations au l’Office du Bac pour avoir mis en pratique les directives de la tutelle. « Je me réjouis de la bonne organisation de cet examen. Je félicite les autorités administratives et l’Office du Bac pour ce démarrage très satisfaisant », a déclaré Dame Diop.
Assane FALL
…Présence massive des surveillants à Limamou Laye…
Dans l’académie de Pikine-Guédiawaye, les épreuves du Baccalauréat technique ont démarré, hier, sans contraintes, au lycée Seydina Limamou Laye, seul centre ouvert à l’occasion. Les filières des séries G, Steg (Sciences, technologies et économie de gestion) et Sti2d (Sciences, technologies industrielles et développement durable) ont été regroupées dans ce centre. Seules 10 absences ont été signalées sur les 468 candidats autorisés à passer l’examen.
En visite au centre, l’Inspecteur d’académie de Pikine-Guédiawaye, Gana Sène, a constaté le bon déroulement des épreuves. Les candidats, a-t-il dit, sont répartis dans deux jurys (776 et 777).
Gana Sène a fait noter que le taux de présence dans ce centre est de 97,86%. Il s’est aussi réjoui de la présence massive des surveillants. « Les épreuves ont démarré aujourd’hui, mais elles vont se poursuivre tout le long de la semaine », a expliqué l’Inspecteur d’académie.
Le chef de centre, Mandaw Mbaye, par ailleurs Proviseur de Limamou Laye, a affirmé que sur les 468 candidats, les 312 sont du lycée. Les 156 autres viennent d’horizons divers. Il a précisé que la majorité des absents sont des candidats libres. Il a aussi noté une forte présence des filles parmi les candidats. Mandaw Mbaye a également confirmé que le centre est bien pourvu en surveillants. D’ailleurs, a-t-il indiqué, « une bonne réserve est disponible et dans laquelle le centre peut puiser en cas de besoin ». Dans le même ordre, il a signalé que les dispositions règlementaires ont été rappelées dans toutes les salles d’examen. Surtout celles liées à l’interdiction du téléphone portable dont l’utilisation est un motif valable d’élimination d’office du candidat. Ici, même les surveillants sont tenus de mettre leur téléphone en mode silencieux et de ne répondre à aucun appel durant toute la durée de la surveillance, a indiqué le chef du centre du lycée Limamou Laye de Guédiawaye.
Abdou DIOP
61 candidats inscrits à Ziguinchor et Bignona
Depuis hier, et jusqu’au samedi, se déroulent les épreuves du premier tour du Baccalauréat technique session 2022. Dans la région de Ziguinchor, ils sont, au total, 61 candidats répartis dans deux centres à prendre part aux épreuves.
ZIGUINCHOR- Dans la région de Ziguinchor, les séries G et Steg (Sciences, technologies et économie de gestion) accueillent jusqu’ici peu d’élèves. Sur l’ensemble du périmètre régional, il n’y a que le lycée agricole de Bignona et le collège Saint Charles Lwanga de Ziguinchor qui dispensent des cours pour ces séries. Ce qui justifie le nombre restreint de candidats à l’examen du Bac technique dans cette partie Sud du pays. Cette année, ils sont au total 61 candidats à se pencher sur les épreuves (Mathématique générale, Management, Sciences économiques et sociales, comptabilité générale, analytique, du budget, business-plan, etc.), de cet examen qui a démarré, hier, lundi 17 juin, sur l’ensemble du territoire national.
Trouvé tôt le matin au collège Saint Charles Lwanga, Arthur Diadia Diatta, le chef de centre adjoint, informe que le Baccalauréat technique se déroule très bien. « Les listes, les épreuves, les feuilles et tout autre matériel affairant ont été reçus à temps dans le centre », a ajouté M. Diatta.
Pour le centre secondaire de Bignona qui est rattaché à Ziguinchor, ils sont 24 candidats à composer, renseigne au téléphone, le chef du centre, Ibrahima Abdoul Aziz Ficou, par ailleurs Proviseur du lycée technique agricole Émile Badiane. Il a indiqué que les épreuves du Baccalauréat technique se déroulent « normalement » et sans couacs majeurs. M. Ficou d’ajouter qu’aucun incident n’a été constaté et que tous les candidats ont répondu à l’appel, très tôt le matin. « Pour l’instant, l’examen se déroule très bien. Nous osons espérer que ça sera le cas jusqu’à la fin des épreuves », s’est réjoui le Proviseur du lycée technique agricole Émile Badiane de Bignona.
Les épreuves du premier groupe des séries G et T vont se dérouler jusqu’au samedi prochain.
PLUS DE 3000 CANDIDATS EN LICE POUR LE BACCALAURÉAT
Ils sont au total 3252 candidats, dont 1775 filles, soit 54,58% inscrits à la session du Baccalauréat technique 2022, à la quête de leur premier diplôme universitaire.
La session normale du baccalauréat des séries en Sciences, techniques économiques et de gestion a démarré hier sur l’ensemble du territoire national. A cet effet, plus de 3000 candidats en lice sont repartis dans 16 jurys dont 5 à Dakar, deux à Pikine-Guédiawaye.
Ils sont au total 3252 candidats, dont 1775 filles, soit 54,58% inscrits à la session du Baccalauréat technique 2022, à la quête de leur premier diplôme universitaire. En effet, les épreuves ont démarré depuis hier sur l’ensemble du territoire national.
Dans un document de l’office du Bac, parcouru par «L’As», les nombres de candidats par option sont répartis ainsi : 49 candidats en Gestion, 2590 en Sciences, techniques économiques et de gestion, 10 en F6, 275 en T1, 221 en T2 et 107 en Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (Sti2d). Pour les académies concernées par cet examen, les candidats sont répartis dans 16 jurys, dont 5 à Dakar, deux à Pikine-Guédiawaye. Il s’y ajoute deux centres secondaires à Fatick et Diourbel rattachés respectivement à Kaolack et Ziguinchor. L’académie de Dakar compte 1052 candidats dont 481 filles. Ils sont répartis dans 6 centres d’examen. Il s’agit entre autres du lycée technique Delafosse, du collège Saint Michel, de l’Institut privé de gestion (Ipg) et du lycée Sergent Malamine Camara. Chacun des centres compte 1 jury.
A Guédiawaye, les 478 candidats inscrits sont répartis en deux jurys logés dans l’unique centre du lycée Limamou Laye. En outre, les académies de Diourbel et Fatick enregistrent respectivement 251 candidats dont 117 filles, et 29 candidats dont 17 filles. «L’académie de Kaolack enregistre 219 candidats dont 134 filles, soit 61,19%, et celle de Saint-Louis a enregistré 253 candidats dont 140 filles», renseigne l’Office du Baccalauréat. D’après la même source, 53,94% des candidats sont issus du public et les 11,59% des candidats individuels. Cette année, l’examen est marqué par la suppression définitive du Baccalauréat G qui devient le Bac STEG (baccalauréat en Sciences, techniques économiques et de gestion). En plus de la suppression du Bac G, l’examen de cette année est également caractérisé par l’entrée en lice des premiers candidats de la série Sciences et technologiques industrielles pour le développement durable (Sti2d).
DAME DIOP SATISFAIT DU BON DEROULEMENT DES EPREUVES
Parlant de l’organisation de l’examen, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop qui a effectué une visite dans quelques centres d’examen, se dit satisfait du bon déroulement. Il trouve que toutes les dispositions ont été mises en place par les autorités administratives et l’Office du baccalauréat pour le bon déroulement des épreuves. A propos des réformes initiées cette année, le ministre Dame Diop indique qu’elles permettront de mieux ajuster l’offre de formation et aideront les apprenants de l’enseignement technique à avoir des aptitudes pour entrer dans le marché du travail
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KEN BUGUL, JE ME SUIS MISE À L'ÉCRITURE PARCE QUE JE VOULAIS VIVRE
Elle ne s'est pas lancée dans l'écriture par vocation, mais par un besoin pressant d'évacuation du surplus de ses vécus. C'était un fardeau dont il fallait absolument se décharger, explique-t-elle lors d'une table ronde à Dakar
Invitée à discuter du réalisme littéraire lors de la semaine internationale des lettres espagnoles (Benengeli)*, l’écrivaine Ken Bugul (Mariétou Mbaye) qui est un monument de la littérature sénégalaise, voire africaine, revient sur ce qui l’a poussée à écrire alors qu’elle ne s’en destinait pas (Voir la vidéo - Images de Fashion Africa Tv).
Lors de cette ronde avec son confrère espagnole José Manuel Farjado, organisé par l'Instituto Cervantes de Dakar, l’écrivaine explique les conditions dans lesquelles elle a découvert l'écriture, le lieu précis où elle a commencé ses premières lignes et la principale raison qui l'a poussée vers l'écriture.
Elle n’a pas commencé à écrire par vocation, mais plutôt pour évacuer le trop plein de son vécu, pour se décharger de son fardeau, de ses tourments que nulle âme n'était prête à écouter, explicite-t-elle.
Ainsi, une fois qu’elle a écrit son premier livre, elle s'est sentie bien et n'avait nul désir de poursuivre bien que les connaisseurs appréciassent la qualité littéraire du produit.
Toutefois, le temps passant, s’inspirant d’une histoire qui lui ait raconté, elle a repris sa plume a produit un nouveau livre.
Mais après celui-ci, elle-même, elle prend conscience que quand même, elle a un certain talent et pour surtout pour relever un défi à elle lancé par un autre écrivain de renom, elle a continué à écrire au point où ces livres en sont devenu des classiques africains.
Lors de la semaine internationale des Lettre espagnoles, elle a raconté pourquoi et où précisément avait commencé son premier livre avec force détails.
Benengeli*, semaine internationale de la littérature espagnole
DÉMARRAGE DU BACCALAURÉAT TECHNIQUE A KEDOUGOU
Les épreuves du Baccalauréat technique ont démarré, lundi, au Lycée technique et industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou.
Kédougou , 27 juin ( APS) - Les épreuves du Baccalauréat technique ont démarré, lundi, au Lycée technique et industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou.
Au total, 193 candidats dont 74 filles sont répartis entre les séries G, STEG, T1, T2 et STIDD, selon Dr Mandy Couba, président du Jury 661.
’’Toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour un bon déroulement de l’examen’’, a t-il dit.
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NATIONS NÈGRES ET CULTURE, UNE OEUVRE ACTUELLE
Le cadre de débat Pencum Warc revient sur ce livre majeur de Chekh Anta Diop "pour un réarmement moral de la jeunesse mais aussi pour la recherche d’un socle sur lequel bâtir le panafricanisme’’, avec Boubacar Diop Buuba, Aziz Salmone Fall, Maimouna Kane
Le cadre de débat Pencum Warc revient sur ce livre majeur de Chekh Anta Diop "pour un réarmement moral de la jeunesse mais aussi pour la recherche d’un socle sur lequel bâtir le panafricanisme’’, avec Boubacar Diop Buuba, spécialiste de l’Antiquité, le politologue Aziz Salmone Fall et Maimouna Kane, spécialiste de grammaire et littérature.
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LE SLAM SE CONJUGUE PEU A PEU AU FÉMININ
Hajar est l'une des porte-étandard du slam du Sénéga depuis quelques années. Initiatrice du Festival international slam nomade, elle beaucoup d'engagement, de revendication dans ses textes. Les détails dans cette interview après une prestation
Précocement artiste, c’est depuis l’âge de 5 ans que Hajar Pourmera Thiam s’est mise à l’écriture, en composant notamment des poèmes, un talent favorisé par un environnement familial fort artistique. Plus tard au lycée, elle découvre le slam grâce à un devancier dans le domaine.
Dans cet entretien, celle qui a lancé le Slam nomade nous parle de ses débuts dans cet art encore bien masculin, de l’évolution du slam du fait du numérique. Hajar nous parle aussi de la prochaine édition du festival dont elle est la directrice. Les détails dans cette entrevue.
Nous avons rencontré Hajar ce weekend au Grand théâtre lors de la cérémonie des 30 ans de TV5 à Dakar où, elle a presté, slamé TV5, ses journalistes et ses programmes.
Regardez !
BON DÉBUT DES ÉPREUVES DU CFEE ET ENTRÉE EN 6E A KAFFRINE
L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’’entrée en 6e ont démarré sans encombre ce mercredi dans le département de Kaffrine (centre), où cette année le nombre des filles (1496) est supérieur à celui des garçons (930)
Kaffrine, 22 juin (APS) - L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’’entrée en 6e ont démarré sans encombre ce mercredi dans le département de Kaffrine (centre), où cette année le nombre des filles (1496 filles) est supérieur à celui des garçons (2426).
‘’(…) Parmi les inscrits, nous comptons 2.426 candidats dont 1.496 filles. Vous voyez que les filles dépassent largement les garçons’’, a expliqué l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Doudou Fofana, au terme d’une tournée dans cinq centres d’examen.
Cette tournée a permis de constater le bon déroulement des épreuves, a assuré l’adjoint au préfet, Omar Diba.
‘’Tous les dispositifs ont été pris à temps dans les cinq centres qui ont été visités, notamment en terme de sécurité, y compris dans les arrondissements de Gniby et de Katakel (…)’’, a-t-il indiqué, se réjouissant de la forte présence des candidates.
Interpellé sur la question de l’état civil, l’inspecteur de l’éducation et de la formation signale que de ‘’gros efforts (…) ont été faits’’ par les autorités et les parents d’élèves.
‘’Dans les éditions précédentes, le nombre (de candidats sans état civil) était très élevé, mais, cette année, on ne compte que 60 élèves dans la circonscription n’ayant pas encore déposé leur extrait de naissance, mais cela n’empêche pas qu’ils participent au niveau de l’examen (…)’’, a-t-il déclaré.
Dans le département de Kaffrine, seuls 29 absents, dont 17 filles, ont été signalés, a-t-il fait remarquer, jugeant que c’est ‘’un taux’’ très appréciable‘’.
BON DÉROULEMENT DES ÉPREUVES DU CFEE A LA MÉDINA
Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en 6ème se déroulent sans couac dans les centres d’examen de La Médina (Dakar)
Dakar, 22 juin (APS) – Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en 6ème se déroulent sans couac dans les centres d’examen de La Médina (Dakar) visités par l’APS.
Dans ces différents centres, les candidats ont répondu massivement. Les épreuves ont démarré à 8heures, plongeant les cours de récréation dans le silence.
Fatou Diop Wangara, la directrice de l’école Ibrahima Diop 2 et chef du centre Mour Diop, a souligné que les examens se passent dans le calme et tous les dispositifs ont été pris pour permettre leur bon déroulement.
"L’examen se déroule du 22 au 23 et tout se passe bien pour le moment. Nous avons constaté une présence massive des élèves, hormis quelques absences que nous avons remarquées’’, a-t-elle fait savoir.
Elle a noté que les examens ont démarré à 8 heures, sous la présence effective de tous les surveillants.
’’On note une forte présence des filles parmi l’effectif. Le centre compte 210 candidats dont 102 filles. Il y a 7 absents (3 garçons et 4 filles)", a-t-elle précisé, se félicitant des préparatifs notamment du CFEE blanc qui ont permis aux élèves d’être beaucoup plus en confiance.
Trouvée à l’école Mamour Diakhaté, Mbayang Ndiaye, chef du centre a elle aussi salué le bon déroulement des épreuves, tout en relevant une présence considérable des filles dans les salles de classes.
"Les épreuves se déroulent bien, nous avons commencé par les épreuves de français et terminé par les ressources, maintenant nous démarrons avec la compétence", a-t-elle expliqué.
Sur les 227 candidats que compte le centre, 135 filles participent aux épreuves contre 92 garçons. Il y a 9 absences.
Pour elle, la présence massive des filles s’explique par le fait que les parents ont compris que ces dernières doivent aller à l’école.
"C’est quelque chose de louable et aussi c’est la volonté divine, car les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes dans notre pays’’, a-t-elle fait valoir.
Du côté de l’école Anne Marie Javouhey, le constat reste le même : des candidats qui planchent sur les épreuves.
Le directeur de l’école El Hadji Amadou Lamine Diène et chef du centre, Niokhor Diouf, a fait savoir que les élèves se sont présentés tous à l’heure pour passer ces épreuves qui leur offrent l’opportunité d’obtenir leur premier diplôme après 6 ans de scolarité.
"Globalement, tout se déroule très bien, on a enregistré une seule absence sur 203 candidats dont 112 filles et 91 garçons", a-t-il précisé.