SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 avril 2025
Éducation
VIDEO
DAK'ART 2022, CHAPEAU BAS AUX GALÉRISTES
Dans cet entretien, Antoine Viallet, un aficionado de l'art africain salue le professionnalisme des galéristes qui ont organisé le Dak'Art 2022 et propose sa lecture d'une oeuvre d'art.
La sensibilité à l’art peut parfois s’acquérir avec l’habitude. Antoine Viallet est un féru de l'art contemporain depuis des années. Dans ses pérégrinations sur le continent africain, il ne manque pas d'aller visiter des œuvres d'art et d’échanger avec des artistes dans différentes régions du continent.
Longtemps, il rêvait de faire immersion dans la Biennale de l'art africain contemporain de Dakar. Ce fut un pari. Cette année, c'est chose faite. Nous l'avons fortuitement croisé à la Maison de la Culture Douta Seck, l'un des principaux sites officiels de la 14è édition du Dak'Art 2022.
Ce spécialiste de l’immobilier a accepté de se prêter à nos questions et de poser son regard extérieur pertinent sur cette Biennale dont il sort manifestement satisfait de ce qu’il a vu.
Antoine Viallet salue le professionnalisme de cet événement culturel phare du continent et s'émeut de la créativité des jeunes artistes qu'il découvre ainsi que le travail titanesque les commissaires qui ont rendu tout cela possible. Antoine Viallet est face à la caméra d'AfricaGlobe Tv
VIDEO
DAK'ART 2022, LES FEMMES ONT PRIS LE POUVOIR
Être femme et artiste en Afrique, c’est un grand défi puisque même pour les hommes les choses ne sont pas simples. Toutefois, dans cette édition de la Biennale de Dakar, la gent féminine serait fort bien représentée selon un observateur
Le métier d’artiste et tout ce qui gravite autour n’est pas tout à fait facile à la gent féminine. Toutefois, dans la 14 édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, les femmes se sont illustrées de fort belle manière en ce qui concerne la partie galerie. C’est le constat fait par Antoine Viallet, cet aficionado de l’art africain que nous avons croisé au détour d’une visite à la Maison de la culture Douta Seck.
Parcourant l'Afrique depuis des années, pour lui être artiste en Afrique n’est pas chose facile pour les femmes. Partant, que les femmes puissent être bien représentées dans la partie galerie de la Biennale de Dakar est plus que positif. Leur présence dans cette partie est la voie royale pour promouvoir leurs congénères femmes qui s’activent dans l’art et qui peinent à s’imposer. Les détails dans cet entretien d’Antoine Viallet avec AfricaGlobe Tv.
VIDEO
DAK'ART 2022 - PLUS QU'UN LIVRE, MON PÈRE EST UNE BIBILIOTHÈQUE
Fille de Serigne Touba S., Mame Diarra, qui comme ses frères et sœurs, ont quitté précocement déscolarisés, estime que son père a tout ce qu'il faut comme connaissance en matière d’art à lui transmette, si bien qu’une formation classique est inopportune
Fille de Serigne Touba Sène, grand collectionneur d’art antique et contemporaine, Mame Diarra Sène a choisi de faire aussi carrière dans l’art. Assistante personnelle de son père, elle a fait souvent office de commissaire d’expo pour le célèbre collectionneur comme à cette 14è édition du Dak'Art 2022 ( Biennale de l'art africain contemporain de Dakar.
A force d’être à côté de son collectionneur de père, Mame Diarra a pris goût à la peinture et même à la restauration des objets des objets d’art sans s’être particulièrement formée.
Trouvée au monument de renaissance africaine dans la carde de la 14è édition de la Biennale de l’art africain contemporain. Mame Diarra nous explique en quoi consiste la mission d’un(e)) commissaire d’expo. Aussi, la jeune peintre en herbe, évoque des projets qu’elle a pour la riche collection de plus de 10.000 œuvres de son père, Serigne Touba Sène.
Admirative de ce dernier, elle dit avoir beaucoup et tout appris sur lui et de lui à telle enseigne qu’étudier l’art dans une école de formation formelle n’était pas opportun.
Les d’détails dans cette entrevue avec AfricaGlobe tv.
L'INDEMNITÉ SPÉCIALE COMPLÉMENTAIRE DES ENSEIGNANTS SERA VIRÉE AUJOURD'HUI MÊME
Happy end dans les négociations entre syndicats et gouvernement, La réunion de validation des corrections qui devaient être apportées sur les salaires des enseignants a connu une fin heureuse
Enfin, les leaders syndicaux du G7 (Groupe des 7 syndicats les plus représentatifs du secteur de l’Education) ont validé le travail présenté par les services des Finances et accepté le principe de charger «E-Solde», dans la nuit d’hier. Il va s’en suivre le versement des montants attendus dans les comptes des enseignants aujourd’hui, vendredi.
La réunion de validation des corrections qui devaient être apportées sur les salaires des enseignants a connu une fin heureuse. Les syndicalistes ont dit avoir constaté de nettes améliorations. Ce, «sans prétendre avoir fait un travail irréprochable», a tenu à préciser Amidou Diédhiou, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) selon qui les organisations syndicales ont d’abord validé le travail présenté. Ils ont aussi accepté le principe de charger «E-Solde» dans la nuit d’hier afin que les montants attendus soient versés dans les comptes des enseignants. Ce, dès aujourd’hui. En principe, dans la journée d’aujourd’hui, tous les enseignants devraient recevoir «l’indemnité spéciale complémentaire Mai 2022» aussi bien dans leur nouveau bulletin de salaire qu’en espèces. Ces bonnes nouvelles font suite aux travaux d’analyse et de correction des nouveaux bulletins de salaires des enseignants du secteur de l’éducation et de la formation conformément au tableau synthétique des nets d’augmentation indiquant surtout les minima et maxima. Un travail réalisé pendant quatre jours.
Au cours de la deuxième rencontre pour une sortie de crise à l’école, le gouvernement avait exposé, mardi, la méthodologie utilisée pour déterminer l’»indemnité spéciale complémentaire» nette d’impôt de chaque enseignant. Sur demande des enseignants, un échantillon a été prélevé. Pour chaque corps, il a été consulté le salaire net mis à jour des 90 035 enseignants affiché dans les bornes des minima et maxima du tableau de simulation des services de la Direction de la solde transmis le 1er mars aux syndicats.
Au cours des échanges, des éléments de salaires mis à jour pour les 90 035 enseignants ont été projetés. Il s’agissait singulièrement du salaire net de mai 2022 augmenté de l’indemnité spéciale complémentaire. Malheureusement, la partie syndicale, à en croire le secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libre du Sénégal), Amidou Diédhiou, avait noté encore des incorrections et des erreurs sur les spécimens de bulletins qui ont servi de base de travail. C’est pourquoi, dit-il, «pour plus de prudence, et par souci d’arriver à une correction définitive, les deux parties avaient décidé de suspendre la séance jusqu’à une date ultérieure». D’où la rencontre d’hier.
Pour rappel, au cours des échanges entre gouvernement et syndicats d’enseignant, les commentaires formulés par ces derniers ont essentiellement porté sur la situation des chargés de cours, la régularisation de la situation de quelques directeurs d’études de centres de formation et de chefs de travaux. En effet, 331 chargés des cours avaient constaté avoir bénéficié de la prime scolaire en lieu et place de l’indemnité de recherche documentaire (Ird) au moment où deux directeurs d’études des centres régionaux de formation des personnels de l’éducation (Crfpe), dont les actes de nomination ne sont pas parvenus à la Direction de solde, auraient été omis. Pour ce cas, le gouvernement a promis leur régularisation dès la transmission des actes y relatifs. Concernant les chefs de travaux qui doivent recevoir 80.00 d’augmentation d’indemnité de fonction au lieu de 40.00 francs.
Sur le point relatif au rappel mars-avril 2022, l’accord est applicable sur 10 mois. Mais son effectivité a débuté au mois de mai pour chaque enseignant qui a ainsi bénéficié d’une régularisation du rappel de ces dits deux mois. Mais les syndicats ont demandé à ce que ce rappel soit «neutralisé» dans la détermination de l’indemnité spéciale complémentaire «pour éviter que cette indemnité connaisse une baisse à l’issue des sept prochains mois de l’année en cours’’. Trois points qui ont été pris en compte séance tenante.
LA COVID-19 AU CŒUR D'UN COLLOQUE INTERNATIONAL A L'UCAD
Un colloque international de deux jours visant à questionner la recherche en anthropologie sur la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 s’est ouvert jeudi à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar
Dakar 2 juin (APS) - Un colloque international de deux jours visant à questionner la recherche en anthropologie sur la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 s’est ouvert jeudi à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a constaté l’APS.
Le colloque organisé par l’antenne de l’Association d’anthropologie médicale et de santé (AMADES) du Sénégal a pour thème : ’’Covid-19 en Afrique : une épidémie sous le radar ? ".
Intervenant à l’ouverture du colloque, Abdou Salam Fall, sociologue et directeur du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES) de l’IFAN-UCAD, a affirmé que la Covid-19 avait révélé des entraves à l’expression de la culture scientifique.
Abdou Salam Fall a évoqué la "nécessité de favoriser le développement de la culture du risque qui consisterait à mettre à la disposition des citoyens des données probantes et chiffrées leur permettant d’opérer des choix de vie, de consommation, de loisirs et de fréquentations en prévisibilité des risques".
"De ce fait, a-t-il dit, les citoyens auront les moyens d’anticiper les risques en initiant des stratégies assurantielles et des choix responsables."
Il a indiqué qu’il convenait pour les sciences sociales de se donner les moyens de promouvoir la diffusion des données probantes, la régulation des pratiques sociales et la prévention des risques qui proviennent de différentes sources d’une société globalisée et en prisme à un déséquilibre de son écosystème.
Selon lui, le Covid-19 nous invite, ou nous oblige à l’observer comme un fait total en usant de plusieurs loupes, pour capter ses nombreux versants, ses effets et impacts prouvant s’il en est besoin ses dimensions holistiques.
"Vous avez dit radars, allons-y avec les radars des sciences, de toutes les sciences ’’, a-t-il lancé à l’endroit des participants à l’ouverture du Colloque.
La cérémonie d’ouverture de cet événement a été marquée par la présence du doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie (FMPO) de l’UCAD, le professeur Bara Ndiaye ainsi que de plusieurs universitaires et chercheurs de la sous-région et des institutions.
Alice Desclaux du Réseau d’anthropologie des épidémies émergentes (RAEE), des membres de l’AMADES, dont le docteur Albert Gautier Ndione, ont pris part au Colloque.
"Ces participants vont partager les réflexions, les résultats des recherches anthropologiques, les expériences et les défis liés au Covid-19 dans le contexte Ouest-Africain’’, a expliqué la coordinatrice de l’événement, Rose André Faye, socio-anthropologue à l’UCAD.
Ces participants vont également se pencher sur la manière dont la Covid-19 vient renouveler les objets et les méthodes de la discipline.
"Des séances plénières, des panels, trois tables rondes et quatre sessions de communication se tiendront lors de l’évènement", a de son côté ajouté Khoudia Sow, médecin anthropologue au Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF).
Pour cette première journée, les échanges vont tourner sur les résultats de la recherche en anthropologie et les enjeux théoriques, méthodologiques et éthiques soulevés par la pandémie de Covid-19 pour les sciences sociales.
Les échanges de la seconde journée qui vont se tenir au Centre national de lutte contre le Sida (CNLS), réuniront des chercheurs, des représentants de la société civile, du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, impliqués dans la réponse au Covid-19.
LA CNTS/FC APPELLE À UNE "SORTIE URGENTE" DE LA CRISE SCOLAIRE
La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Forces du changement (CNTS/FC) exhorte le président de la République à instruire son gouvernement pour une sortie urgente de la crise scolaire.
Dakar, 30 mai (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Forces du changement (CNTS/FC) exhorte le président de la République à instruire son gouvernement pour une sortie urgente de la crise scolaire.
Dans un communiqué reçu à l’APS, la centrale syndicale soutient que ‘’les accords signés et les engagements de l’Etat devant le peuple sénégalais, doivent être respectés pour la stabilité sociale’’.
Plusieurs syndicats d’enseignants du primaire, moyen et secondaire, ont lancé de nouveaux plans d’actions pour dénoncer le non-respect des accords signés avec le gouvernement au mois de février dernier.
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a de son côté déclaré mercredi que tous les engagements financiers pris par le gouvernement avec les syndicats d’enseignants ont été scrupuleusement respectés par l’Etat.
En cette veille d’examens, où les enseignants s’efforçaient de rattraper le gap sur le quantum horaire, les syndicats ont lancé de nouveaux plans d’actions pour le respect strict des accords, déplore la CNTS/FC.
Face à cette situation, elle ’’exprime sa solidarité à toutes ces organisations syndicales en lutte, et engage la pleine responsabilité du Gouvernement qui veut les mettre en mal avec les populations, les parents d’élèves et les apprenants non informés des causes réelles de ces mouvements d’humeur’’.
’’En tout état de cause, elle exhorte une fois de plus l’Etat à résoudre sans délais cette situation de rupture totale de confiance créée dans les relations professionnelles et dans la négociation collective, avant qu’elle ne perdure’’.
LE GOUVERNEMENT ANNONCE «LA CORRECTION DES MONTANTS VIRÉS AU CAS PAR CAS…»
Bras de fer syndicats enseignants-état autour des hausses de salaires, Les gros nuages qui planaient sur l’année scolaire, avec la reprise des grèves et des débrayages, se sont dissipés, ou du moins.
Le gouvernement a convié hier, lundi 30 mai 2022, les syndicats d’enseignants du G7 à une rencontre de monitoring concernant la mise en œuvre du protocole d’accords du 26 février 2022. Selon les syndicats d’enseignants, il a reconnu ses erreurs notées sur les augmentations des salaires des enseignants. Mieux, le gouvernement procédera ainsi aux ajustements des manquements, au plus tard le 3 juin.
Les gros nuages qui planaient sur l’année scolaire, avec la reprise des grèves et des débrayages, se sont dissipés, ou du moins. Alors qu’il avait soutenu mordicus avoir respecté les accords contenus dans le protocole du 26 février dernier concernant les augmentations sur les salaires des enseignants, le gouvernement du Sénégal s’est rétracté et entend ajuster les manquements. Il l’a fait savoir hier, lundi 30 mai 2022, lors d’une rencontre de monitoring qui a réuni le ministre des Finances et du Budget et ses collègues de la Fonction publique, de la Formation professionnelle et de l’Education nationale, les syndicats d’enseignants du G7 et des membres de la société civile qui s’activent dans l’éducation, entre autres acteurs. «Le ministre des Finances et du Budget a annoncé que ses services procéderont à la correction des montants virés au cas par cas, entre le lundi et le jeudi, pour se conformer au tableau qui sera effectivement annexé au protocole du 26 février 2022», lit-on dans un document portant compte-rendu de la réunion et signé l’Alliance SAEMSS et CUSEMS.
En effet, les syndicats d’enseignants avaient relevé que les montants indiqués dans le tableau, lors de la signature du protocole d’accord, étaient les nets d’impôts. Ce qui n’a pas été le cas, selon eux, après avoir reçu les premiers bulletins générés par e-solde. «Suite au rejet de la création d’une indemnité différentielle par la partie syndicale, il a proposé l’inscription sur le bulletin de salaires des enseignants d’une nouvelle ligne intitulée ‘’indemnité spéciale’’ complémentaire mai 2022 nette d’impôt, représentant le différentiel entre ce que l’enseignant devait recevoir et ce qui a été viré en fin de mai 2022. A cet effet, une rencontre de validation des simulations effectuées par ses services aura lieu le mardi 31 mai, avant le paiement effectif prévue le vendredi 3 juin 2022, au plus tard», ajoute la même source.
Lors de la rencontre avec les syndicats d’enseignants, le gouvernement a ainsi reconnu ses «erreurs». «Le ministre des Finances et du Budget a rappelé que le tableau qui a été envoyé à la partie syndicale par ses services et qui a servi de base de négociation entre le gouvernement et les syndicats comporte ses erreurs et c’est cela qui justifie d’ailleurs les écarts notés entre les salaires virés aux enseignants à la fin du mois de mai et les montants inscrits sur ledit tableau», rapportent les deux syndicats dans leur document.
Selon la source, «Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé que le protocole a une valeur juridique que tous les points ont été respectés. Il a également reconnu que le tableau envoyé par ses services a été calculé sur la base des revenus nets d’impôts, c’est-à-dire que la fiscalité n’a pas été prise en compte».
Pour rappel, les syndicats d’enseignants avaient décrété des mots d’ordre de grève qui se sont poursuivis jusqu’à cette semaine, pour dénoncer le «non-respect» des accords signés par le gouvernement.
ETAT ET SYNDICATS JOUENT LA PROLONGATION
Les nuées noires qui pèsent sur l’organisation des examens dans l’école sénégalaise, dont les premières épreuves débutent le 21 juin prochain avec le Cfee et l’entrée en sixième, sont en passe d’hypothéquer sérieusement l’année scolaire 2021-2022
Les nuées noires qui pèsent sur l’organisation des examens dans l’école sénégalaise, dont les premières épreuves débutent le 21 juin prochain avec le Cfee et l’entrée en sixième, sont en passe d’hypothéquer sérieusement l’année scolaire 2021-2022. Quoiqu’une sorte de négociation de la «dernière chance» soit programmée ce jour, lundi 30 mai, entre les syndicats qui menacent de boycotter les évaluations de fin d’année et un gouvernement accusé de ne pas respecter les protocoles signés d’accord partie, le 26 février 2022. Comme en témoigneraient les problématiques augmentations de salaires entrées en vigueur en cette fin mai mais décriées par les enseignants au point de les pousser à recourir encore à la grève.
L es syndicats d’enseignants et le gouvernement se retrouvent encore, ce lundi, pour parler des accords. Le ministère de la Fonction publique les a conviés en effet à une séance de « monitoring », ou selon de partage, ce 30 mai, au siège du ministère des Finances et du Budget. Cette rencontre intervient dans un contexte de nouvelle crise dans l’école.
En effet, avec la fin de ce mois de mai, l’Etat n’aurait pas respecté les engagements pris auprès des enseignants à travers l’accord du 26 février 2022. Les augmentations constatées auraient été largement inférieures à ce qui avait été indiqué dans le tableau récapitulatif. Face à la déception et la colère, les syndicats d’enseignants ont tout de suite déclenché la grève et lancé de nouveaux plans d’action. Après ainsi deux mois d’accalmie, le secteur de l’éducation renouait avec les perturbations. Après le Saemss et le Cusems, ce fut au tour des autres syndicats du G7 (Uden, Sels, Siens, Snelas/Fc, Sels/A) de décréter sept jours de grève totale à compter du vendredi 27 mai.
Dans une déclaration rendue publique, les cinq syndicats ont dit « tenir compte de la situation inqualifiable générée par les actes posés par le gouvernement qui, contrairement à ses engagements, a outrepassé le périmètre imposable et a empiété sur les montants nets annoncés; du désarroi provoqué par l’attitude irresponsable de gouvernement; de la forte attente de leurs mandants qui aspirent à une forte mobilisation dans une dynamique unitaire; de la nécessité de faire face à la forfaiture du gouvernement qui crée délibérément les conditions d’une déflagration préjudiciable du système d’éducation et de formation et au droit à l’éducation».
Dans la même dynamique, les syndicats d’enseignants du G20 ont aussi appelé à une mobilisation pour «faire respecter à la lettre les accords ». La Plénière de ses secrétaires généraux et plénipotentiaires décrétait trois jours de grève totale à compter du mercredi dernier 25 mai et un débrayage ce jour, lundi 30 mai.
De leur côté, le Saemss et le Cusems ont observé les vendredi 27 et samedi 28 mai une grève totale alors qu’un débrayage est envisagé pour aujourd’hui, lundi, et demain, mardi 31 mai 2022 suivi d’une Assemblée Générale. Il faut dire que la colère noire des enseignants grondait depuis l’annonce d’une fiscalisation des revalorisations par le ministère des Finances et du Budget. Selon les enseignants, les sommes annoncées par l’Etat dans le protocole d’accord du 26 février étaient des nettes à percevoir après impôts.
Lors d’une conférence de presse organisée dans la foulée du mot d’ordre quasi général de grève des enseignants, le gouvernement a tenu pour sa part à exprimer sa surprise, face à la réaction des syndicats, affirmant avoir « scrupuleusement » respecté ses engagements. Mais les ministres Abdoulaye Daouda Diallo des Finances, Samba Sy du Travail et autre Mamadou Talla de l’Education nationale ont été vite recadrés par les facilitateurs ou garants des négociations et parmi ceux-ci, on notait l’Unapees d’Abdoulaye Fané et la Cosydep dirigée par Cheikh Mbow.
Reste maintenant à savoir si les échanges d’aujourd’hui entre l’Etat, via le ministère de la Fonction publique, et les syndicats vont permettre d’arrondir les angles et de sauver les examens scolaires déjà décalés et/ou reportés par le gouvernement, après les mots d’ordre récurrents de grève des enseignants dans le premier semestre de l’année scolaire 2021-2022.
UGB, 203 DIPOMES DE L’UFR SEG LIBERES SUR LE MARCHE DE L'EMPLOI
Quelque 203 récipiendaires de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR SEG) de l’Université Gaston Berger ont reçu, samedi, leurs diplômes, au cours d’une cérémonie de graduation
Saint-Louis, 28 mai (APS) - Quelque 203 récipiendaires de l’Unité de formation et de recherche en sciences économiques et de gestion (UFR SEG) de l’Université Gaston Berger ont reçu, samedi, leurs diplômes, au cours d’une cérémonie de graduation présidée par le recteur Ousmane Thiaré, a constaté l’APS
A cette occasion, le recteur a promis d’accompagner les sortants qui entrent dans le cercle des alumni de l’UGB dans leur insertion dans le milieu professionnel après leur formation.
Le professeur Thiaré a exhorté les récipiendaires à faire preuve de persévérance pour réussir cette nouvelle étape de leur vie aussi importante que les autres franchies en dépit des obstacles.
‘’Cette nouvelle existence nous la souhaitons riche et inspirée de vos parrains’’, a dit Pr Thiaré en invitant les nouveaux dipômés à se rapprocher de la Direction de l’innovation et de l’insertion de l’UGB.
Le professeur Abdoul Aziz Ndiaye, directeur de l’UFR SEG a dressé le portrait de la marraine Mme Fatou Diop Sall, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et des parrains notamment Ahmad Aminou Lo, directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), Ali Nar Diop, directeur de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), le prfesseur Adama Diaw de l’UGB et Mohamed Bachir Wade de l’UCAD.
Il a invité les récipiendaires à prendre exemple sur la marraine et les parrains afin de réaliser dans la vie tout en ayant comme sacerdoce la mise en avant de valeurs morales et d’éthique.
VIDEO
UNE ÉCOLE POUR APPRENDRE AUX ENFANTS À AIMER LEUR PEAU NOIRE
Basé sur l'afrocentrisme, l'établissement kenyan apprend aux enfants à aimer la couleur de leur peau et à parler leur langue maternelle. Ils sont aussi encouragée à porter leurs cheveux naturels et utiliser leurs noms africains