VIDEOKEN BUGUL, JE ME SUIS MISE À L'ÉCRITURE PARCE QUE JE VOULAIS VIVRE
Elle ne s'est pas lancée dans l'écriture par vocation, mais par un besoin pressant d'évacuation du surplus de ses vécus. C'était un fardeau dont il fallait absolument se décharger, explique-t-elle lors d'une table ronde à Dakar
Invitée à discuter du réalisme littéraire lors de la semaine internationale des lettres espagnoles (Benengeli)*, l’écrivaine Ken Bugul (Mariétou Mbaye) qui est un monument de la littérature sénégalaise, voire africaine, revient sur ce qui l’a poussée à écrire alors qu’elle ne s’en destinait pas (Voir la vidéo - Images de Fashion Africa Tv).
Lors de cette ronde avec son confrère espagnole José Manuel Farjado, organisé par l'Instituto Cervantes de Dakar, l’écrivaine explique les conditions dans lesquelles elle a découvert l'écriture, le lieu précis où elle a commencé ses premières lignes et la principale raison qui l'a poussée vers l'écriture.
Elle n’a pas commencé à écrire par vocation, mais plutôt pour évacuer le trop plein de son vécu, pour se décharger de son fardeau, de ses tourments que nulle âme n'était prête à écouter, explicite-t-elle.
Ainsi, une fois qu’elle a écrit son premier livre, elle s'est sentie bien et n'avait nul désir de poursuivre bien que les connaisseurs appréciassent la qualité littéraire du produit.
Toutefois, le temps passant, s’inspirant d’une histoire qui lui ait raconté, elle a repris sa plume a produit un nouveau livre.
Mais après celui-ci, elle-même, elle prend conscience que quand même, elle a un certain talent et pour surtout pour relever un défi à elle lancé par un autre écrivain de renom, elle a continué à écrire au point où ces livres en sont devenu des classiques africains.
Lors de la semaine internationale des Lettre espagnoles, elle a raconté pourquoi et où précisément avait commencé son premier livre avec force détails.
Benengeli*, semaine internationale de la littérature espagnole