SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 avril 2025
Éducation
VIDEO
REVENIR AU PLURALISME DE LA PENSÉE
EXCLUSIF SENEPLUS - C'est la critique qui fait avancer la société. Ce n'est pas le mimétisme ou l'homogénéisation des consciences. L'intolérance est à combattre - Le fort plaidoyer d'Abdoulaye Bathily pour l'épanouissement de la production intellectuelle
Parmi les intervenants de la rencontre organisée par SenePlus.com, jeudi 31 mars 2022 sur le thème "Littérature, Culture et Consensus sociétaux", figurait Abdoulaye Bathily. L'historien et ancien ministre d'État s'est insurgé, dans son adresse à l'auditoire, contre le règne de la censure qui prévaut au pays de la Téranga depuis quelques années. Un contexte qui, regrette-t-il, contraste avec une certaine époque où le pluralisme avait encore droit de cité au Sénégal, malgré les tendances religieuses diverses.
"N'ayez pas peur ! Continuez, produisez !", a notamment lancé l'universitaire à l'endroit de Mohamed Mbougar Sarr, Elgas, Felwine Sarr et les autres intellectuels dont les oeuvres participent d'un éveil des consciences contre l'obscurantisme.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LE RÉVEIL DE L'ESPAGNE EN AFRIQUE
Longtemps, l'Afrique subsaharienne n'était dans l'agenda diplomatique de l'Espagne qui s'activait du côté de l'Amérique Latine et du Maghreb. Mais depuis quelque temps, le Royaume a reconsidéré son choix. L'Instituto Cervantes de Dakar est ainsi né
Le Royaume d'Espagne est dans une nouvelle dynamique en ce qui concerne la diplomatie en Afrique subsaharienne. Et c’est avec la Culture qu’elle veut marquer sa présence dans la région à travers son centre culturel, Instituto Cervantes. Inauguré le 13 décembre 2021, en grandes pompes par la reine Letizia Ortiz en personne, le tout premier centre culturel espagnol de toute l’Afrique subsaharienne installé à Dakar, a officiellement démarré ses activités à son siège dans le quartier de Fann.
Au menu de ses activités, conférences, des expos, des cours d’espagnol et surtout l’appui aux professeurs d’espagnol, entre autres de dérouleront dans cette institution. La coopération culturelle sera au cœur de ses missions en plus de la promotion de la langue espagnole qui offre des opportunités dans un contexte de la mondialisation.
Dans cet entretien, Nestor Nongo Nsala, le directeur de l’Instituto Cervantes, explique les enjeux et le rôle de cette institution dans le dispositif de la coopération espagnole en Afrique en général et au Sénégal en particulier. Natif de la République démocratique du Congo et devenu espagnol à part entière explique aussi que l’Espagne n’est pas dans une démarche d’imposer sa langue et sa culture mais dans une dynamique de coopérer
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LA SCIENCE? TROP SÉRIEUSE POUR ÊTRE AUX SEULES MAINS DES HOMMES
Si les filles sont sous-représentées dans les séries scientifiques ce n’est pas faute de potentialités. Il faut questionner l’environnement peu favorable à la gent féminine. Mais STL va pousser, appuyer et contribuer au changement
Ingénieure de formation, Aïssatou Gning a conscience des potentialités que possèdent les jeunes filles dans les matières scientifiques. Malheureusement ces potentialités sont inhibées par l'environnement qui ne favorise pas leur éclosion. C'est pour inverser cette tendance et permettre le plein épanouissement des jeunes filles en sciences qu'Aïssatou Gning s'est engagée comme mentor à Shine to lead/jiggen Jang Tekki afin d'accompagner les jeunes filles dont l'association fait la promotion depuis bientôt cinq années avec des résultats très satisfaisants.
Dans cette entretien avec AfricaGlobe, Mme Gning dit son enthousiasme à assurer ce devoir envers les plus jeunes filles dans leur parcours afin de leur permettre d'exprimer leur potentialités, mais ausi contribuer à la mixité dans les foramtions où les femmes demeurent minoritaires..
LE HCDS MILITE POUR UN PACTE DE STABILITÉ DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION
Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) assure de son engagement à travailler à asseoir et consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable à travers la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale.
Mbour, 2 avr (APS) – Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) assure de son engagement à travailler à asseoir et consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable à travers la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale.
Dans une résolution rendue publique à l’issue de sa 25e assemblée plénière tenue à Saly-Portudal (Mbour, ouest), les membres du HCDS ont réitéré "l’engagement" de leur institution "à œuvrer en synergie avec le gouvernement ainsi que les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation dans la perspective d’asseoir et de consolider le système d’éducation et de formation professionnelle dans une stabilité durable par la signature d’un Pacte sectoriel de stabilité sociale conformément à la directive du président de la République du Sénégal Macky Sall, lors du Conseil des ministres du 2 mars 2022".
A l’issue de cette assemblée plénière tenue fin mars, ils ont préconisé "le fonctionnement régulier du comité de suivi chargé de veiller à la mise en œuvre correcte" de l’accord ayant a mis fin, en février dernier, à la grève qui a secoué pendant plusieurs semaines le secteur de l’éducation.
Ils disent "saluer le sens du dialogue des parties prenantes, permettant la signature" de cet accord qui a mis fin à quatre mois de grève pour les professeurs.
Les enseignants s’estimaient lésés par un système de rémunération jugé inéquitable. Ils réclamaient du gouvernement l’application du protocole d’accord signé par les deux parties en 2018 et qui porte principalement sur l’amélioration de la rémunération des enseignants, à travers le relèvement du montant de plusieurs indemnités relatives au logement, à l’enseignement, au contrôle et à l’encadrement.
L’Etat a dû mettre sur la table une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards de FCFA pour satisfaire les doléances des syndicats d’enseignants qui portaient notamment sur l’augmentation de certaines de leurs indemnités.
Les membres du HCDS disent féliciter le gouvernement, les syndicats du secteur public de l’éducation et de la formation, le comité du dialogue social du secteur de l’éducation et de la formation (CDS/SEF) ainsi que les organisations de la société civile actives en éducation "pour le sens du dialogue et les efforts consentis qui ont permis la signature de l’Accord du 26 février 2022".
Le HCDS, dans sa résolution, "encourage également les organisations syndicales de travailleurs du secteur public de la santé et le gouvernement à consolider leurs actions dans une dynamique continue d’amélioration des performances du système de santé’’.
Il les appelle "à privilégier le dialogue avec les autorités de tutelle pour préserver le climat social durant la période consacrée aux rencontres sectorielles, conformément à l’agenda retenu d’un commun accord le 10 mars 2022 à l’occasion de la séance d’ouverture des négociations qui vont se poursuivre dans la première quinzaine du mois d’avril 2022".
LE COSYDEP ETABLIT LE DIAGNOSTIC DES VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE
Agressions physiques et morales, propos désobligeants sont les trois formes de violence dominantes en milieu scolaire, selon une étude de la COSYDEP.
Agressions physiques et morales, propos désobligeants sont les trois formes de violence dominantes en milieu scolaire, selon une étude de la COSYDEP.
Cette étude rendue publique, mercredi, au Lycée Seydou Nourou Tall, à Dakar, a été réalisée en partenariat avec l’ambassade du Portugal et le Service civique national. Elle a concerné les établissements de la banlieue dakaroise.
Elle a ciblé les proviseurs, les censeurs, les surveillants généraux, les enseignants et les élèves.
Selon le rapport final, les agressions physiques et morales représentent 12%, les propos désobligeants, 10%.
Ces trois formes de violence restent dominantes en milieu scolaire à côté de l’humiliation, les injures, les écarts de conduite, les brimades, la violence sexuelle, entre autres.
A en croire Djiby Diakhaté, Sociologue, enseignant-chercheur à l’Ucad, ’’les victimes de ces violences peuvent être les élèves, les membres du personnel, les enseignants mais également les divers travailleurs présents dans l’espace scolaire’’.
Selon lui, ’’la cause de ces violences est souvent liée à des distorsions dans les relations qui existent entre les différentes familles d’acteurs de l’école, mais aussi à l’usage de produits psychotropes comme la drogue’’.
Dans le rapport, 25% des acteurs interrogés mettent en cause les relations entre enseignants et élèves comme facteur principal de cette violence en milieu scolaire.
Les 17% attribuent cette violence à la nature des infrastructures, au mode de gestion des établissements, à l’état de l’environnement scolaire.
L’étude a cependant formulé plusieurs recommandations parmi lesquelles l’application de la législation scolaire, la sensibilisation, la mise en place de cadres fonctionnels de dialogue entre les acteurs de l’espace scolaire.
VIOLENCE EN MILIEU SCOLAIRE, DIAGNOSTIC D’UN PHÉNOMÈNE QUI GAGNE DU TERRAIN
L’étude sur la violence scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » a été restituée hier, mercredi 30 mars. Elle a permis d’analyser la violence en milieu scolaire et d’apporter des solutions
L’étude sur la violence scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » a été restituée hier, mercredi 30 mars. Elle a permis d’analyser la violence en milieu scolaire et d’apporter des solutions.
La violence est une réalité dans les écoles au Sénégal. C’est ce que montre l’étude sur le phénomène de la violence en milieu scolaire dans le cadre du projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et du Civisme » restituée hier, mercredi 20 par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep). « Le projet a permis de sensibiliser les élèves sur les notions de civisme, de citoyenneté, de démocratie, de tolérance et surtout de culture de la paix. Les élèves ont discuté sur ça et ont apporté des solutions. A travers cette étude, nous avons donné la parole aux professeurs, aux proviseurs, aux témoins pour apporter des témoignages sur la violence dans le milieu scolaire », a déclaré le responsable de recherche et de documentation de la Cosydep, Mamadou Ndiaye.
Prenant la parole, le sociologue Djiby Diakhaté, par ailleurs professeur à l’Ucad, est revenu sur les types de violences dans le milieu scolaire. « Nous sommes partis des formes de typologies de violence qui existent dans le milieu scolaire. Il y a une pluralité de formes de violence et chaque forme a sa spécificité. Nous avons la violence physique, elle est présente à travers les formes de viols, d’agressions diverses et les victimes peuvent être les élèves, les membres du personnel, les enseignants », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « elle est liée souvent à des malentendus entre les relations des différents familles de l’école mais aussi l’usage de certains produits comme le drogue. Nous avons la violence verbale, elle se présente sous la forme d’une menace, d’une injure. Elle est tenue dans les écoles mais aussi sur les réseaux. Il y a aussi la violence psychologique due au fait que l’école n’est plus forcément dans le cadre social un ascenseur socio-économique comme elle était traditionnellement. Nous avons la violence économique, c’est à dire des distinctions dans la société, l’école des riches et l’école des pauvres ».
Lors de la restitution de l’étude, les élèves ont fait des démonstrations à travers des sketchs pour sensibiliser sur la violence. Pour réduire les violences en milieu scolaire, Djiby Diakhaté propose la mise en place des assistants sociaux dans les écoles. « Je crois que nos écoles ont besoin d’assistants sociaux. Ils ont besoin d’éducateurs spécialisés. Et les assistants vont prévenir les difficultés chez les enfants », a-t-il dit. Le projet « Lycées Modèles de la Citoyenneté et Civisme » a été financé par la coopération portugaise.
MEURTRE A L'UGB, UN DEUXIÈME SUSPECT ARRÊTÉ
Les arrestations se poursuivent dans l’affaire de l’assassinat de Seynabou Ka Diallo, étudiante à l’Ugb. Après l’interpellation du petit ami de la défunte, un chauffeur a été arrêté.
Les arrestations se poursuivent dans l’affaire de l’assassinat de Seynabou Ka Diallo, étudiante à l’Ugb.
Après l’interpellation du petit ami de la défunte, un chauffeur a été arrêté.
D’après L’OBS qui donne l’information, ce dernier aurait aidé le présumé meurtrier P. Y. S à transporter ka dépouille de Seynabou Diallo cachée dans une valise.
Il a été balancé par P. Y. S lors de son 2e audition.
P. Y. S avait mis le corps dans une valise avant d’embarquer à bord d’une moto.
Mais avec la lourdeur de la dépouille, le corps sans vie est tombé en cours de route.
C’est ainsi qu’il a demandé au conducteur de l’aider à déposer la dépouille à la sortie vers Ndiawdoun, village situé à quelques encablures de Sanar à Saint-Louis.
Seynabou Ka Diallo, étudiante de la 31e promotion à l’UFR S2ATA de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis est morte avec son bébé.
En effet, elle était enceinte de quatre mois
LA COORDINATION DES ÉTUDIANTS DE L'UGB EXIGENT...
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) constate l’insécurité totale qui sévit actuellement au campus social de I ‘Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Ce, suite au retrait depuis presque 48h, des agents de sécurité du CROUS,
La coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) constate l’insécurité totale qui sévit actuellement au campus social de I ‘Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Ce, suite au retrait depuis presque 48h, des agents de sécurité du CROUS, devant garantir la sécurité, I ‘intégrité physique des étudiants dans les villages universitaires. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, la Cels renseigne que les agents de sécurité ont déserté le campus social prétextant une grève aux motifs incompris et disproportionnés par rapport à ce sentiment permanent d’un danger imminent dont fait face aujourd’hui les étudiants sanarois.
En effet, des cas d’agressions et de vols ont été constatés dans le campus. C’est sur ces entrefaites que, le 02 Mars 2021, lors d’une rencontre entre la CESL, le Recteur et le Directeur du CROUS, les autorités avaient pris des engagements allant dans le sens de résoudre définitivement cette question. Ces engagements sont entre autres : confectionner trois (3) portes (la première et troisième porte ainsi que la porte de Sanar à côté du Centre Médical. Aussi, il a été question de mettre des barbelés sur les murs de clôture de l’université, de renforcer les lampadaires solaires, de coordonner les agents de sécurité du CROUS et du Rectorat, etc.
Mais aujourd’hui, déplore la coordination des étudiants, force est de constater que ces engagements n’ont point été respectés par les autorités. Suffisant pour eux de dire que ceci montre que la question de l’insécurité dans le campus ne préoccupe guère l’autorité.
Toutefois, la Coordination des Étudiants de Saint-Louis exige sans conditions ni délai : La construction et la sécurisation des portes comme convenue, le renforcement de I ‘éclairage public au sein de l’université (derrière certains villages universitaires et allées, notamment l’axe village P et 3e porte ) : l’engagement d’une agence de sécurité pour toute l’université digne de ce nom et de cesser avec ces recrutements d’agents passifs qui n’ont aucune connaissance en matière de sécurité, la mutualisation de la sécurité de l’université (campus social et pédagogique), la régularisation de la servitude de passage, le retour de la direction du CROUS dans le campus.
Pour terminer, la CESL demande à la direction du CROUS de prendre ses responsabilités et d’amener sans conditions et sans délais les agents de sécurité au sein du campus social pour protéger cette communauté endeuillée, Faute de quoi, elle n’hésitera aucunement à user de son arsenal syndical pour régler cette question de l’insécurité.
LA RÉGION DE FATICK SERA DOTÉE DE DEUX ‘’DAARAS’’ DÉDIÉS À LA PETITE ENFANCE
Le projet ‘’Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal’’ (PIPADHS) va entamer, dès cette année, la construction, dans la région de Fatick (centre), de deux ‘’daara’’ (écoles coraniques) préscolaires publics
Fatick, 29 mars (APS) - Le projet ‘’Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal’’ (PIPADHS) va entamer, dès cette année, la construction, dans la région de Fatick (centre), de deux ‘’daara’’ (écoles coraniques) préscolaires publics, a-t-on appris mardi de son responsable chargé de la communication, Ousseynou Ndiaye.
Ces écoles vont accueillir les enfants âgés de 0 à 5 ans, dont les parents ont choisi l’apprentissage coranique, a expliqué M. Ndiaye à l’APS, à la fin d’une réunion du comité technique régional de suivi des activités du PIPADHS.
‘’Les ‘daaras’ existaient, mais c’est à partir du cycle élémentaire. Ces ‘daaras’ du préscolaire public sont une innovation, une première pour le cycle préscolaire’’, a-t-il précisé.
Selon Ousseynou Ndiaye, les deux sites identifiés pour abriter ces écoles préscolaires publiques sont situés à Patar Lia et à Keur Ayib Kâ. ‘’Les assiettes foncières sont délibérées, l’entreprise chargée des travaux a présenté la maquette, et les travaux vont démarrer incessamment’’, a-t-il ajouté.
Financé avec 42 milliards de francs CFA de la Banque mondiale, pour une durée de cinq ans, le PIPADHS intervient dans le sous-secteur de la petite enfance, au profit des enfants de 0 à 5 ans.
Il permet de ‘’diversifier l’offre éducative’’.
Selon Ousseynou Ndiaye, si ces écoles préscolaires atteignent leur objectif, elles seront vulgarisées dans toutes les collectivités territoriales du pays.
Le PIPADHS prévoit aussi la construction de cinq cases des tout-petits et de classes qui préparent les enfants au cycle élémentaire, dans la région de Fatick.
Le projet intervient aussi dans les régions de Diourbel, Kaffrine, Kaolack (centre), Kolda (sud), Matam (nord) et Tambacounda (est). Dans les sept régions, 14 ‘’daara’’ préscolaires publics, 66 cases des tout-petits et 150 salles de classe préparatoire à l’élémentaire seront construits, d’ici à 2024.
La construction de ces structures va améliorer le taux national d’accès au préscolaire. De 17 % actuellement, il sera de 22 %, voire 24 % en 2024, indique un document du PIPADHS.
LES ETUDIANTS DE L'UGB EN NOIR POUR RECLAMER JUSTICE
Après la découverte du corps sans vie de leur camarade, Seynabou ka Diallo, lâchement assassinée au village de Sanar, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, habillés en noir, ont marché hier matin pour dénoncer cet acte odieux
Après la découverte du corps sans vie de leur camarade, Seynabou ka Diallo, lâchement assassinée au village de Sanar, les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, habillés en noir, ont marché hier matin pour dénoncer cet acte odieux et réclamer du coup Justice et plus de sécurité dans le campus.
De la détermination, il y en avait hier au campus de l’Université Gaston Berger (Ugb). En effet, ce sont des étudiants, tout de noir vêtus et très déterminés, encadrés par les forces de sécurité, scandant le slogan «Non à la violence, non au viol», qui ont marché aux côtés de l’ensemble des associations féminines du campus universitaire au quartier de Ngallel, pour non seulement déplorer le meurtre de leur camarade mais surtout réclamer Justice. Pour Pape Moussa Dia, l’un de leurs porte-parole, la communauté estudiantine ainsi que toutes les autres composantes de la communauté universitaire, particulièrement les femmes, réclament Justice.
Pour lui, cet acte ignoble et inexplicable ne doit pas rester impuni. C’est pourquoi, au nom de ses camarades, il a invité les autorités étatiques et les Forces de l’ordre à ne ménager aucun effort pour que les auteurs de la mort de leur camarade soient retrouvés au plus vite et punis. Ces étudiants, qui disent craindre tous pour leur vie, ont dans la foulée réclamé plus de sécurité dans le campus qui, pour eux, est mal éclairé et pas suffisamment surveillé. Pour cette raison, soulignent-ils, l’insécurité s’est installée pratiquement dans tout l’espace universitaire où les étudiants vivent régulièrement dans la peur.
Selon certains témoignages recueillis lors de la marche, beaucoup d’étudiants hésitent même à sortir à certaines heures pour satisfaire certains de leurs besoins. Aller au restaurant par exemple est devenu, pour eux, chose dangereuse à certaines heures de la nuit à cause de l’absence de sécurité, mais aussi du fait que le campus est devenu un passage pour bon nombre de personnes qui utilisent les nombreuses portes pour traverser en direction des villages environnants.
Sur la même lancée, Mme Fatou Diop Sall de la cellule genre de l’Ugb, qui participait à la marche, a elle aussi réclamé Justice pour cette jeune fille qui, pour elle, n’a eu comme seul tort d’être venue chercher le savoir loin de sa famille. Au nom de toutes les femmes, Mme Sall a sollicité la diligence des Forces de l’ordre pour que le ou les auteurs de ce forfait soient arrêtés afin que la peur change de camp. Les femmes, fortement mobilisées lors de cette marche, ont aussi sollicité plus de sécurité dans le campus afin que les étudiants puissent étudier sans peur.
Seynabou Ka Diallo, étudiante de la 31ème promotion de l’Unité de formation et de recherche (Ufr S2ta), avait disparu il y a quelques jours alors qu’elle était partie couper son jeûne avant d’être retrouvée 48 heures après sans vie. Une enquête a été ouverte depuis lors par la gendarmerie et suit son cours alors que le corps sans vie n’a pas encore été restitué à la famille endeuillée. La victime est bien une Saint-louisienne et non de Bambey comme annoncé.