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24 avril 2025
Développement
DEPUIS NEW YORK, LA CEDEAO ANNONCE DES SANCTIONS CONTRE LA JUNTE EN GUINÉE
En plus de "sanctions progressives" contre les dirigeants guinéens, la Cédéao va aussi envoyer trois chefs d'État au Mali pour obtenir la libération des 46 militaires ivoiriens détenus depuis juillet
Les dirigeants des Etats ouest-africains, réunis en sommet extraordinaire jeudi à New York, ont annoncé des "sanctions progressives" contre la junte militaire en Guinée face à l'inflexibilité des militaires sur une date de retour des civils au pouvoir.
Les leaders des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays membres) se sont enfermés plusieurs heures à huis clos dans un hôtel new-yorkais, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, dans un climat tendu entre certains de ses membres et autour de multiples crises qui secouent le sous-continent.
A l'issue du sommet, "nous avons décidé de prendre des sanctions contre la Guinée", a annoncé à l'AFP le président de la commission de la Cédéao, Omar Aliou Touray.
Selon un document résumant cette réunion de chefs d'Etat, consulté par l'AFP, "il a été arrêté la prise de sanctions progressives sur des individus et contre la junte guinéenne".
"Très rapidement, le président en exercice de la Cédéao et le président de la commission de la Cédéao vont établir une liste de personnes à sanctionner et, de manière graduelle, appliquer ces sanctions", selon ce texte.
Crise Mali/Côte d'Ivoire
Autre crise en Afrique de l'Ouest: une querelle ouverte en juillet entre le Mali et la Côte d'Ivoire après que Bamako a arrêté des soldats ivoiriens. Tous les dirigeants ouest-africains --à l'exception du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso dirigés par des juntes et suspendus de la Cédéao-- ont réclamé la libération de 46 militaires ivoiriens encore détenus au Mali.
"Mardi (27 septembre, NDLR), la Cédéao dépêchera au Mali les présidents du Ghana, du Togo et du Sénégal pour obtenir leur libération. (...) L'heure des coups d'Etat est révolue", a martelé Omar Aliou Touray.
C'est la Côte d'Ivoire qui avait appelé il y a huit jours à la tenue d'un sommet "dans les meilleurs délais" devant l'aggravation du contentieux avec le Mali, réclamant même des sanctions contre son voisin.
Le président ivoirien Alassane Ouattara est considéré comme l'un des moins conciliants vis-à-vis de la junte malienne. Les relations se sont détériorées avec l'arrestation des soldats ivoiriens à leur arrivée à Bamako le 10 juillet.
Ils devaient, selon Abidjan et l'ONU, participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus au Mali mais Bamako a dit les considérer comme des "mercenaires" venus attenter à la sûreté de l'Etat.
Invectives de la Guinée
Quant au dossier guinéen, le sommet de New York a été précédé par des invectives de la junte à Conakry.
Elle a dénigré jeudi avec virulence un sommet très loin de l'Afrique et a critiqué le président en exercice de la Cédéao, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo. Ce dernier avait prévenu dès mercredi que la Guinée (Conakry) allait au devant "de lourdes sanctions" si la junte persistait à vouloir se maintenir au pouvoir pendant trois ans.
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force de colonels et de lieutenants-colonels en moins de deux ans: putsch le 18 août 2020 au Mali, nouveau fait accompli parachevant le premier le 24 mai 2021, putsch le 5 septembre 2021 en Guinée, putsch le 24 janvier 2022 au Burkina Faso.
La Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour abréger les périodes dites de transition avant un retour des civils à la direction de leur pays. Elle est confrontée à des autorités qui n'entendent pas lâcher les commandes de sitôt.
Les nouveaux gouvernants en uniforme invoquent la gravité des crises auxquelles ils sont confrontés, sécuritaire au Mali et au Burkina, sociale et politique dans les trois pays. Ils veulent avoir le temps nécessaire à ce qu'ils présentent comme leur entreprise de "refondation" de leur Etat, et à l'organisation d'élections crédibles.
La Cédéao a infligé en janvier un sévère embargo commercial et financier au Mali. La junte dirigée par le colonel Assimi Goïta s'est depuis engagée sous la pression à organiser des élections en février 2024, et la Cédéao a levé l'embargo.
La junte guinéenne avait été parmi les rares à se solidariser avec le Mali face aux sanctions, et avait maintenu les frontières ouvertes. Son chef, le colonel Mamady Doumbouya, sortant du pays pour la première fois depuis septembre 2021, a pris part jeudi au côté de son homologue malien, le colonel Assimi Goïta, aux célébrations du 62e anniversaire de l'indépendance malienne.
L'ART DE MANQUER LA CIBLE
Le régime de Macky Sall a toujours accusé sa communication, sanctionné les responsables, pour justifier ses échecs. Le dernier remaniement a vu d'importants changements dans ce domaine. Décryptage avec le journaliste-chroniqueur Abdoulaye Cissé
De Latif Coulibaly à Yoro Dia, en passant par Souleymane Jules Diop, Abou Abel Thiam, Mamadou Tounkara, El Hadji Hamidou Kassé, Seydou Guèye, le régime du Président Sall a toujours accusé sa communication, sanctionné les responsables, pour justifier ses ‘’échecs’’. Lors du dernier remaniement, des changements importants ont été enregistrés dans ce domaine. Décryptage avec le journaliste-chroniqueur Abdoulaye Cissé.
C’est en des termes assez pathétiques que le président de la République, Macky Sall, déplorait il y a quelques jours le déficit de reconnaissance des Sénégalais. Magnifiant ses œuvres pour Touba où les électeurs n’ont presque jamais voté pour lui, depuis 2012, le président de la République regrettait le manque d’encouragements. ‘’Quand quelqu’un travaille bien, la moindre des choses c’est de l’encourager. Cela aide à persévérer. Malheureusement au Sénégal, les gens sont très prompts à critiquer. On n’y peut rien, on l’accepte. Ce que je puis vous assurer, c’est que tout ce que je dois faire pour Touba, je continuerai à le faire. Rien ni personne ne peut le changer, parce que c’est mon devoir en tant que Président, mais aussi pour Serigne Touba’’, déclarait le Président un tantinet amer.
Mais pourquoi si peu d’adhésion et d’engouement pour ‘’toutes’’ ces réalisations pour lesquelles l’auteur lui-même semble s’émerveiller et s’enorgueillir ? Est-ce un échec ou une incompétence des responsables chargés de la Communication du régime ? Serait-ce plutôt dû à une certaine ingratitude des Sénégalais ? A chaud, dans son commentaire à Touba, Macky Sall semblait plutôt pencher pour la seconde hypothèse. Mais, avec le recul, il a peut-être été amené à réfléchir sur l’autre option. C’est peut-être des défaillances au niveau de la Communication qui, du reste, a toujours été incriminée. Une chose est sûre, à la faveur du dernier remaniement ministériel, un énorme coup de balai a été apporté à la Com. présidentielle et gouvernementale. Les deux principaux meneurs, Seydou Gueye pour la Présidence, Oumar Guèye pour le Gouvernement, ont été sortis et remplacés par d’autres profils, en l’occurrence Yoro Dia pour la Présidence et Abdou Karim Fofana pour le Gouvernement.
De Yoro Dia, le chroniqueur de la TFM Abdoulaye Cissé disait ceci dans son jàngat d’hier : ‘’Je serai surpris qu’il soit quelqu’un qui va au front. Il risque d’être un Goebbels –ce n’est pas méchant quand je le dis- un propagandiste. A la différence d’un El Hadji Kassé qui est plus un idéologue de la Communication, lui va se présenter en stratège ; quelqu’un qui est plus dans les intrigues. Encore une fois ce n’est vraiment pas péjoratif. La finalité pour lui est de réussir la mission qui lui a été confiée et pour laquelle il est payé. S’il réussit sa propagande, son employeur est content, peu importe la manière.’’
A en croire le journaliste de GFM, entre Seydou Gueye qui part et Yoro Dia qui arrive, il y a une nette différence, aussi bien dans le style que dans le parcours. Et la comparaison au propagandiste allemand semble loin d’être fortuite. Selon Monsieur Cissé, il va surtout ‘’essayer de faire dire…’’. Et dans ce registre, c’est surtout la presse qui a intérêt à faire attention. Le journaliste chroniqueur prévient : ‘’Dans ce rapport entre le communicant qui a un objectif et le journaliste, le communicant va toujours essayer d’établir un rapport de domination, d’avoir l’avantage dans ce rapport de force. Quitte parfois à user de moyens déloyaux pour discréditer le journaliste.’’ Un journaliste averti en vaut en tout cas plusieurs.
En sus de la Présidence, le Macky Sall a aussi opéré des changements, en ce qui concerne la communication du Gouvernement. Porté jusque-là par le désormais ancien ministre des Collectivités territoriales, Oumar Guèye, dont la grande innovation avait été ‘’Le Gouvernement face à la presse’’, cette communication reposera désormais sur les épaules de l’ancien ‘’ministre des réseaux sociaux’’ Abdou Karim Fofana, dont le retour dans ce contexte est loin d’être anodin.
Si Yoro Dia de la Présidence peut user de la confraternité pour avoir des entrées dans les médias, lui n’est pas journaliste mais a pu disposer de solides soutiens dans le milieu de la Presse, en plus de sa proximité avec beaucoup de figures qui jouissent d’une certaine présence les réseaux sociaux, notamment des activistes. A tel enseigne qu’à un moment, quand il était au cœur du régime, certains l’accusaient d’être le commanditaire de plusieurs faux-comptes pro-régime. Que sont devenus ces comptes et amitiés ? Va-t-il les réactiver pour faire face à la prédominance de l’opposition, particulièrement de Pastef dans les RS ? Qu’adviendra-t-il du Gouvernement face à la presse, innovation de taille de son prédécesseur et belle tribune pour vendre les réalisations du Gouvernement ? Les jours qui viennent seront à coups sûrs édifiants sur la nouvelle stratégie du Président Sall.
Les raisons de l’échec
Selon le jàngat d’Abdoulaye Cissé, trois raisons pourraient principalement expliquer l’échec supposé de la Communication présidentielle. Souvent, l’on accorde beaucoup d’importance sur le contenant, moins sur le contenu. ‘’Il y a des choses que même un sorcier ne saurait défendre. Or, eux, ils pensent que le communicant a l’obligation de tout faire pour que tout puisse passer comme lettre à la poste, que tout soit lisse. Si le produit n’est pas bon, il sera difficile pour le communicant de le vendre…’’, fait-il remarquer non sans préciser que la Communication n’est pas une panacée.
Aussi, le journaliste avertit ceux qui pensent que la communication, c’est d’être hyper présent dans le landerneau médiatique. ‘’Certains pensent qu’ils ont réussi leur mission, quand ils parviennent à faire parler de leur client ou de ses actions partout dans les médias ; que les journalistes puissent en dire du bien. La communication est bien plus complexe que ça. Le tout n’est pas : rapport avec les médias. Dans les grandes agences, on est surtout dans le lobbying, dans les grandes publications des grands magazines… Mais ici, ça compte au nombre de clics, au nombre de Unes, d’invitations sur les plateaux…’’
Même s’il n’est pas pionnier de la pratique, Wade ayant eu son Chérif Elvalide Sèye, Macky Sall lui a donné une autre ampleur. Depuis son arrivée au pouvoir, les journalistes ont toujours été au cœur de la communication de son régime. Cela avait commencé avec Abdou Latif Coulibaly et n’avait pas toujours bien tourné. Il y a également eu Abou Abel Thiam, Souleymane Jules Diop ; Mamadou Thiam ; Mamadou Tounkara, en sus d’El Hadj Hamidou Kassé, jusqu’à Yoro Dia aujourd’hui. Seul Seydou Guèye semble avoir résisté à cette règle. Tous semblent partager ce dénominateur commun de ne pas satisfaire aux exigences de leur mentor. Du coup, le département de communication est devenu celui des plus instables.
L’autre grande raison de cet échec, de l’avis du chroniqueur de la TFM, c’est la suivante : ‘’C’est difficile de porter la parole de quelqu’un avec qui on n’échange pas sur les sujets. Sur bien des questions, on n’a vraiment pas cette impression que le Président échange avec ses conseillers. On ne peut gérer convenablement la Com de quelqu’un, sans être au fait de ce qu’il veut. Nous avons des exemples patents que le PR ne partage pas… C’est le cas, par exemple, quand il s’est agi de défendre la suppression du poste de PM ; on peut également citer l’affaire Petrotim…’’.
Au-delà de ‘’Goebbels’’ et du ‘’ministre des réseaux sociaux’’ qui font leur grande première dans la coordination de la communication présidentielle et gouvernementale, le chef de l’Etat pourrait également compter sur son Premier ministre réputé ‘’ami’’ des médias, mais aussi et surtout, sur sa toute nouvelle recrue, la ministre de l’Economie Oulimata Sarr, qui dispose de plusieurs amitiés chez les activistes et autres ‘’influenceurs’’. Les semaines et mois à venir vont pouvoir édifier sur le caractère gagnant ou non de la toute nouvelle tactique présidentielle.
UN ADVERSAIRE NOMMÉ CONJONCTURE
Le nouveau gouvernement n’aura pas d’état de grâce, tant de nombreux dossiers l’attendent dont certains avec une charge sociale avérée. Il s’installe alors que les Sénégalais font face à une inflation généralisée
Le nouveau gouvernement n’aura pas d’état de grâce, tant de nombreux dossiers l’attendent dont certains avec une charge sociale avérée. Il s’installe alors que les Sénégalais font face à une inflation généralisée. Au plan économique, le contexte international n’incite pas à l’optimisme. Amadou Bâ doit reconduire la politique de soutien aux prix, à défaut de réchauffer le front social à 17 mois de la présidentielle.
Le chaudron qu’est devenue l’Assemblée nationale avec une représentation presque égale de l’opposition et la relative proximité de la présidentielle de 2024 ne sont pas les seuls corsets du nouveau gouvernement. Le vrai adversaire de la nouvelle équipe se nomme ‘’conjoncture’’.
L’équipe d’Amadou Bâ va, en effet, faire face à une demande sociale inédite, car accentuée par le sentiment d’abandon des consommateurs face à la spéculation sur les prix des denrées et d’autres produits comme le ciment. Le constat est sans bavure. Dans sa 5e Note stratégique publiée le 1er septembre 2022, le Bureau de prospective économique (BPE) dirigé par l’économiste sénégalais Moubarack Lô, dresse un tableau alarmant de l’évolution de l’inflation au Sénégal, ces deux dernières années.
L’organe logé au Secrétariat général du gouvernement affirme que le renchérissement des produits alimentaires s’accélère depuis mai 2021 (1,6 % ce mois-là), atteignant 5,4 % en décembre 2021, 10,6 % en février 2022 et 17,2 % en juillet 2022. Il est vrai que c’est là une crise d’une autre nature après celle, terrible, de la Covid, qui a obligé le gouvernement à instituer le Programme de résilience économique et social (Pres).
Il était question de relance pour accélérer le Pap2A, quand la guerre en Ukraine est venue noircir le tableau des perspectives économiques. Le conflit a provoqué une perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales et une pénurie de produits essentiels tels que le pétrole, le gaz et les céréales importés d’Ukraine et de Russie.
Ainsi, les prix des produits alimentaires importés par les pays de l’UEMOA, exprimés en francs CFA, se sont accrus de 46,2 % en mai 2022, comparés à la même période de l’année 2021, après un accroissement de 30,6 % le mois précédent, tirés par la hausse des prix du blé (+77,2 %), des huiles (+54,0 %), du riz (+35,9 %) et du sucre (+28,5 %). Or, plus de 70 % du riz et tout le blé consommé au Sénégal sont importés, dont 64 % de Russie et d’Ukraine, pour ce qui concerne le blé. Il y a une semaine, l’Inde a décidé de restreindre ses exportations de riz.
Une réalité faite de privation
Au-delà de ces chiffres très parlants du reste, il s’agit de saisir une réalité faite de privations, de difficultés liées au coût de la vie et de désagréments que les Sénégalais ont traduits dans les urnes par un vote favorable à l’opposition dans les grands centres urbains (Dakar, Touba, Thiès, Saint-Louis, Tivaouane) et en Casamance. Parmi les courants idéologiques qui ont installé une tête de pont à l’Assemblée nationale depuis les élections du 31 juillet dernier, il y a une, très visible, qui atteste qu’une large part de nos difficultés provient de ‘’nos intérêts divergents avec la France’’.
Ce courant ‘’anti-impérialiste’’, incarné par certains députés de Yewwi Askan Wi, dont Guy Marius Sagna membre de Frapp France dégage, pourrait trouver du grain à moudre avec l’autre raison de la tension économique : le handicap monétaire matérialisé par la chute vertigineuse de l’euro (donc du F CFA) par rapport au dollar américain. La semaine dernière, la BCEAO a été obligée de hausser ses taux directeurs pour répondre à l’inflation.
Le Premier ministre Amadou Bâ et son gouvernement n’ont pas une grande marge de manœuvre et devraient continuer sur la lancée de ce qu’on a connu ces derniers mois : laisser filer le déficit budgétaire, pour favoriser une relance rapide de l’économie et soutenir le pouvoir d’achat des ménages, à travers des subventions et des abandons de taxes.
C’est à un jeu d’équilibriste qu’un gouvernement, quel qu’il soit, serait astreint, en attendant les rentrées liées à l’exploitation du gaz attendues dans le deuxième semestre de 2023.
L'IMAM QUI MURMURAIT À L'OREILLE DES PRÉSIDENTS
Le président de l’association des imams et oulémas du Sénégal, Imam Moustapha Guèye est décédé lundi dernier à Paris. En 2028, EnQuête avait réalisé le portrait de cet homme multidimensionnel
Le président de l’association des imams et oulémas du Sénégal, Imam Moustapha Guèye est décédé lundi dernier à Paris. En 2028, EnQuête avait réalisé le portrait de cet homme multidimensionnel. Vous pouvez découvrir l’homme et son parcours.
Accueillant, humble et disponible, Moustapha Guèye est connu pour son franc-parler. Il fait partie de ces hommes qui ne mettent pas de gants lorsqu’il s’agit de parler de religion. En plus, il n’hésite pas à s’exprimer, de temps en temps, sur certaines questions. ‘’Dernièrement, sur certaines dérives, il a eu à rappeler à l’ordre la jeunesse sénégalaise et surtout la classe politique. De temps en temps, il arrive qu’il s’exprime sur les questions d’actualités et de prendre position’’, témoigne le coordonnateur du Réseau des journalistes pour l’information religieuse (Rejir), Mouhamadou Barro, par ailleurs membre du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Représentant des familles et des cercles religieux au sein de cette institution, le natif de Thiarène dans le département de Matam est considéré par ses collaborateurs comme le ‘’symbole’’ d’un leader religieux et d’un imam. Au sein de cette institution, l’homme se distingue par le travail qu’il accomplit aux côtés du président Ousmane Tanor Dieng.
Son histoire avec la presse
Très connu à travers le petit écran de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), et grâce à son émission ‘’Tontou Bataxaal’’ ou ‘’Lettres des auditeurs’’ qu’il a initiée et plus connue sous le nom ‘’Lettres musulmanes’’, Moustapha Guèye a une ‘’légitimité religieuse’’ qui a une empreinte dans la durée. L’imam a intégré, dès son retour au Maroc où il était de 1961 à 1966, le milieu de l’enseignement arabe. Enseignant de profession, le fils d’Alpha Guèye s’est lancé dans la presse, après un concours organisé par le directeur de l’Information à l’époque, Moustapha Niasse, pour recruter des journalistes arabophones. Sur 10 candidats, il a été reçu avec deux autres camarades. Il s’agit d’El Mamoune Sylla et Thierno Kandji Diallo.
‘’Nous détenons une revue arabe Ahlil-Jadid devenue Almasira qui existe toujours. C’est un mensuel. Quand Niasse est parti, il fut remplacé par Boubacar Latmingué Faye. Ce dernier m’a nommé conseiller’’, narre-t-il. Avec nostalgie, il explique qu’il fut des années où aucun journal arabe n’était diffusé au Sénégal sans son aval. Une mission que l’animateur de Kaddu Islam va assurer pendant des années. En 1970, quand Ablaye Ousmane Camara fut nommé ministre de l’Information, il a continué à collaborer avec la tutelle.
Ainsi, l’homme politique et le religieux œuvraient en parfaite harmonie pour des missions publiques, sociales et politiques, se rendant de conférence en conférence pour sensibiliser les citoyens. ‘’Un jour, on a organisé une rencontre à la mairie de Dakar et j’animais la conférence. Après, j’ai reçu trois lettres de satisfaction du ministre que je garde soigneusement jusqu’à présent. Elles font partie de mes dossiers’’, confie-t-il avec satisfaction.
Collaboration avec la Primature et la présidence
Un évènement marque le début de son histoire avec la Primature et la Présidence. Contacté pour la première fois par Abdou Diouf qui était le chef du gouvernement, à l’époque, il sera son conseiller chargé des affaires arabo-islamiques, lorsqu’il deviendra président de la République du Sénégal. Très impliqué dans les questions étatiques et surtout en rapport avec le fonctionnement de l’Etat, Moustapha Guèye est resté à ce poste pendant des années. Il a été aux côtés des Premiers ministres Habib Thiam, Moustapha Niasse, avant d’être affecté à la Présidence occupée alors par Léopold Sédar Senghor. Par la suite, il est resté le conseiller des présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. ‘’C’est cette longue durée de travail pour asseoir un certain équilibre au sein de la société qui lui donne cette légitimité, malgré son âge’’, confie Mouhamadou Barro.
Mais, comme l’a dit Alfred de Musset : ‘’le cœur de l'homme n'a pas d'âge’’, en plus, la justesse de l’imam dans ses prêches, de même que sa maîtrise de l’histoire des prophètes, ont fait que la RTS ne veut pas encore se séparer de l’homme de Dieu. ‘’Je suis fatigué, mais ils me sollicitent pour que je continue d’animer des émissions comme Tontou Bataxal et Kaddu l’Islam. Cependant, je n’ai jamais encaissé l’argent d’une radio ou d’une télé’’, rapporte l’ancien chef de desk religieux à la chaîne nationale. Peu importe ‘’Allahou ahlam’’ (Dieu Seul Sait), et l’imam ne compte pas sur cet argent pour entretenir sa famille. Et ce média d’Etat n’a pas été le seul organe à faire appel à ses services.
Il a également été chez Sidy Lamine Niasse. ‘’Je ne pouvais pas refuser sa requête, parce que c’est un de mes anciens élèves. Je dis souvent que les élèves les plus terribles parmi les arabophones furent les miens. Il s’agit de Sidy Lamine Niasse, Bamba Ndiaye et Dame Ndiaye’’, dit-il tout souriant. Ainsi, chaque matin, après la prière de l’aube, sur Walfadjri Fm, c’est cette voix sereine du prêcheur qui attirait l’attention des auditeurs.
L’Imam, Wade et les Lébous
La force de l’esprit religieux de Moustapha Guèye marque son envergure. C’est ce qui lui a valu d’être désigné par Abdoulaye Wade, en 2000, comme le conseiller n°1 chargé des affaires religieuses et coutumières. Et naturellement, il fut son interprète auprès des Lébous, des notables de la capitale entre autres, jusqu’à la fin de son mandat en 2012. Durant cette période, le Président Wade l’a nommé Commissaire général au pèlerinage à La Mecque pendant 4 ans. Ceci grâce à Pape Diop, l’ancien maire de Dakar. ‘’Il a tout réglé. Il m’a juste appelé pour demander mon aval. Je lui ai dit que j’allais accepter cette responsabilité pour trois raisons. D’abord, parce qu’il était un ami et je n’avais rien réclamé ; c’est lui qui m’a désigné, donc je ne pouvais pas refuser. Deuxièmement, l’offre d’un chef d’Etat ne se décline pas et troisièmement, c’est un honneur pour le fils d’une famille religieuse qu’on me charge de gérer des affaires concernant ma religion’’, explique-t-il.
A la fin de son mandat, il revint au sein de l’Association des Imams du Sénégal ; et au rappel à Dieu de Mamadou Sylla, il lui succéda sur décision du congrès. ‘’Abdoulaye Wade a fait une déclaration à la radio pour dire que Moustapha Guèye remplaçait Imam Mamadou Sylla (Ndrl qui était aussi Imam de la Grande mosquée)’’, rapporte-t-il. Vu que c’étaient les propos d’un chef d’Etat, l’Imam n’a pas polémiqué. Mais pour la Grande mosquée de Dakar, il confie qu’il ne pouvait pas la diriger. ‘’Je ne le voulais pas. C’est une responsabilité des Lébous. Donc je n’allais ni me battre ni me quereller pour ça. Cependant, vu que c’est le président de la République qui l’avait annoncé, je n’ai rien fait. J’ai continué à gérer mes activités au sein de l’association et j’ai laissé la gestion de la mosquée aux Lébous’’, avoue-t-il. Sur ce, il observa de loin la guéguerre de l’imamat entre les dignitaires lébous durant 4 ans.
L’étudiant révolutionnaire
S’il est resté en dehors de cette histoire, cela a été une toute autre musique lorsqu’il a fallu se dresser contre les autorisés sénégalaises pour réclamer des bourses pour les étudiants arabophones. Moustapha Guèye est monté au créneau. Car la religion, comme le dit Emile Durkheim, ‘’n'est pas seulement un système d'idées, elle est avant tout un système de forces’’. Cette force, il en a fait usage quand il le fallait. Au Maroc, l’imam a fédéré des mouvements estudiantins. Il a dirigé l’Union des étudiants sénégalais en langue arabe. ‘’On a une fois organisé une manifestation et brûlé l’ambassade du Sénégal au Maroc. Nous revendiquions nos bourses. A l’époque, les étudiants arabophones n’avaient pas droit à une bourse, alors que les autres en avaient. On était 76 étudiants. Parmi nos aînés, il y avait Mamadou Sow qui était le président, Amadou Iyane Thiam, le secrétaire général. On a affronté la police et il y avait eu des arrestations parmi nous. C’était en mai 1963’’, indique le Haut-commissaire de cette association.
Quelques jours après cet incident, ils furent tous rapatriés et, précisément, le 27 mai de la même année coïncidant avec l’inauguration de la mosquée de Touba. Ils furent conduits sur le champ au Commissariat central où ils passèrent un jour avant d’être transférés au palais de Justice. ‘’Les jeunes continuaient à faire des revendications. Ils ont décidé alors de nous amener à la prison civile. On a passé là-bas trois jours. Mais tous les chefs religieux avec en tête Baye Niasse, Mame Thierno Seydou, Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, Cheikh Mbacké Gaïndé Fatma se sont levés et ont fait bloc’’, explique-t-il. Avant de confier que l’implication de leaders religieux, comme Baye Niasse, dans ce combat n’est pas fortuite. Au-delà de la cause estudiantine, Moustapha Guèye était élève et fervent disciple du guide de Médina Baye.
Chantage politique
En effet, après avoir quitté la maison de son oncle maternel El Hadji Madato Diatta, en 1951, où il a été pour l’approfondissement de ses connaissances religieuses depuis l’âge de 10 ans, imam est allé chez Baye Niasse dans le Saloum. De là, il s’est rendu au Royaume chérifien. Donc, ces érudits de l’Islam ont demandé à Senghor de faire libérer ces étudiants. Mais, cette libération fut conditionnelle. ‘’La condition, c’était que j’accepte de militer pour leur parti à savoir le Ps et ils voulaient que je sois membre du Mouvement des jeunes du Ps. Ce que j’ai accepté. Parce que je voulais que tout le monde retourne étudier au Maroc. Ils nous ont ainsi donné 3 cartes de membre du parti. C’est sur ce qu’ils nous ont tous laissés y retourner’’, raconte-t-il.
A la tête de la délégation, il est retourné au Maroc la même année. Ce n’est qu’en 1966 qu’imam va fouler à nouveau le sol sénégalais. Ce chantage politique, l’homme religieux ne l’a pas regretté, vu que c’était le seul moyen pour lui de poursuivre son rêve. Et aujourd’hui, avec fierté, il affirme que si les étudiants en arabe ont pu bénéficier de bourses d’études, c’est grâce à eux, au combat qu’ils ont mené.
A propos de son implication dans les affaires de la cité et de l’Etat, l’animateur de ‘’Kaddu l’Islam’’ peut être considéré, selon ses admirateurs, comme ‘’un symbole’’ pour le Sénégal. ‘’Je l’appellerai institution. C’est une personnalité qui travaille et ce qu’ils font n’est pas visible’’, renchérit le journaliste spécialiste des questions religieuses. Sa particularité, c’est un imam qui n’a jamais été empêché par le poids de son âge. Il continue d’officier dans sa mosquée, de faire le tafsir. C’est aussi un spécialiste de la vie du Prophète (Psl), son histoire et celle de ses compagnons. Malgré une santé fragile liée à l’âge, il continue d’accomplir cette mission d’éducation et de transmission du savoir. Mais, comme le dit notre prêcheur ‘’Allahou Ahlam’’ (Dieu Seul Sait).
VIDEO
TENSION ENTRE CONAKRY ET LA CEDEAO
La junte au pouvoir en Guinée s'est livrée jeudi à une charge violente contre le président de la Cédéao peu avant un sommet de cette organisation, dénonçant des propos tenus mercredi comme une "honte" et l'accusant de pratiquer une diplomatie de guignols
La junte au pouvoir en Guinée s'est livrée jeudi à une charge très violente contre le président en exercice de la Cédéao peu avant un sommet de cette organisation, dénonçant des propos tenus mercredi comme une "honte" et l'accusant de pratiquer une diplomatie "de guignols".
"Le mensonge grossier et les propos qui s'apparentent à de l'intimidation sont de nos jours des pratiques rétrogrades qui n'honorent pas son auteur et ternissent par la même occasion l'image de marque de la Cédéao. Nous ne pouvons pas porter cette honte", affirme dans une vidéo adressée à un correspondant de l'AFP le colonel Amara Camara, une des figures de la junte et secrétaire général de la présidence dite de transition. "On n’est pas dans une relation de guignols ou de téléréalité", a-t-il renchéri.
Le colonel Camara reproche au président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, ses déclarations aux médias français RFI et France 24 mercredi.
M. Embalo avait prévenu que la Guinée allait au devant "de lourdes sanctions" si la junte arrivée au pouvoir par la force en septembre 2021 persistait à vouloir s'y maintenir trois ans. Il avait réaffirmé avoir obtenu lors d'une visite en Guinée un accord avec la junte pour qu'elle cède la place à des civils élus au bout de deux ans, ce que le colonel Camara qualifie de "mensonge".
Les dirigeants des Etats membres de la Cédéao devraient se réunir en sommet jeudi après-midi à New York en marge de l'assemblée générale des Nations unies, avec la situation en Guinée ainsi que la crise entre le Mali et la Côte d'Ivoire tout en haut de leur agenda.
Par Alassane THIAM
LES SÉNÉGALAIS SONT PARTOUT
Les sénégalais sont de vrais nomades qu’on retrouve partout dans le monde. Je fus très surpris de les rencontrer dans des endroits improbables où ils donnent l’impression de n’avoir pas peur de l’inconnu, de la découverte et parfois de la galère
Le Sénégal est un pays connu pour sa capacité d’accueil et d’intégration des étrangers en provenance de tous les continents. Sa «TERANGA» qui signifie : valeurs d’accueil, d’hospitalité, de solidarité est connu dans le monde entier. Ce terme rappelle que le Sénégal a toujours été un pays de brassage de cultures et d’ethnies. Le Sénégal a fini par désigner son équipe nationale de Football : «Les Lions de la TERANGA».
Par ailleurs, les sénégalais sont de vrais nomades qu’on retrouve partout dans le monde. Je fus très surpris de les rencontrer dans des endroits improbables où ils donnent l’impression de n’avoir pas peur de l’inconnu, de la découverte et parfois de la galère.
En Côte d’Ivoire, j’ai pu voir à quel point ils vivent en communauté très structurée et créent des activités spécifiques : couture, restauration, etc. Certains ont opté pour la nationalité ivoirienne et occupent des postes de responsabilité dans différentes administrations. Le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Cameroun sont aussi des pays d’accueil de beaucoup de migrants sénégalais.
S’il semble logique de retrouver des sénégalais en Afrique, il est plus étonnant de constater leurs capacités de quitter le pays natal pour se rendre dans des pays lointains dont la culture est éloignée de la leur.
Un jour, je me suis rendu en Allemagne avec des amis dans un endroit où aucun noir n’était visible à l’horizon. Nous nous installâmes dans un restaurant typiquement allemand dont le propriétaire ressemblait à se méprendre à un cliché de l’Allemand : Grand et blond. Il était sympathique et plein de joie de vivre. Il nous présente sa carte de Menu, bien évidemment il n’y avait pas de plat africain, encore moins sénégalais. Sous le mode de l’humour, je lui demande s’il n’avait pas de Mafé (plat sénégalais) ; il me répond sans sourciller en Wolof : «Amoul» il n’y en a pas. Mais, j’ai du «Thiéboudiène» (autre plat sénégalais), le dimanche à la maison. Il m’explique que son gendre vit en Allemagne et les plats sénégalais n’ont pas de secret pour lui. J’étais surpris de savoir qu’il pouvait y avoir un résident sénégalais dans cette cité allemande.
J’ai retrouvé cette capacité d’adaptation en Italie. Un sénégalais bon teint, parlant un italien qui semblait parfait, préparait comme un vrai pizzaïolo des plats succulents qu’il vendait devant la basilique Saint Pierre de Rome. Lorsque notre discussion s’est engagée, il m’explique qu’il vit en Italie depuis quinze ans et qu’il avait quitté l’école en classe de CM2. Il me répète plusieurs fois que les voyages forment la jeunesse.
Nos péripéties se poursuivent en France, non pas à Paris où résident une forte communauté sénégalaise mais dans un bled paumé au fin fond de la France profonde où des vaches côtoient des français aux accents incompréhensibles. Tenezvous bien ! le village s’appelle MONTCUQ et ses habitants s’appellent MONTCUQUOIS. Croyez-moi, il y avait bien une sénégalaise qui s’était perdue dans ce patelin au nom imprévisible.
A l’île d’YEU, endroit très prisé, réputé pour son beau paysage, son calme, sa sérénité et sa douceur de vivre, j’ai retrouvé encore deux sénégalais. Lorsque j’ai aperçu une serveuse dans un restaurant, j’ai reconnu le port et l’allure particulière des sénégalaises. Bingo ! Ma question : « De quelle région du Sénégal ? » « De la Casamance », répond-elle. Elle vit et gère un hôtel restaurant dans cette belle ville de la Vendée. Le deuxième sénégalais était figé car c’était la statue d’un tirailleur sénégalais qui représentait ses 400 camarades qui n’ont pas survécu au naufrage de leur cargo le « SENEQUA » en provenance de Dakar pour Bordeaux…
Même morts, ils sont vivants. Les sénégalais sont finalement des nomades, des peulhs et leur capacité d’adaptation dépassent l’entendement.
Au Havre, un panneau face à la mer, indique que Dakar n’est qu’à 7 jours de traversée en bateau. Finalement, le Sénégal n’est loin de nulle part…
COMMENT LES SERVICES DE L'ÉTAT SONT RÉPARTIS
Amadou Ba a rendu public le décret n° 2022-1777 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la présidence, la Primature et les ministères
Quelques jours après la formation d’un nouveau gouvernement avec à la tête le Premier ministre Amadou Ba, celui-ci a rendu public le décret n° 2022-1777 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la présidence de la République, la Primature et les ministères.
Décret n° 2022 – 1777 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
VU la Constitution ;
VU la loi d’orientation n° 2009-20 du 04 mai 2009 sur les Agences d’exécution ;
VU la loi d’orientation n° 2022-08 du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours de la puissance publique ;
VU le décret n° 2007-909 du 31 juillet 2007 relatif à l’organisation de la Présidence de la République, modifié ;
VU le décret n° 2017-314 du 15 février 2017 fixant les règles de création et d’organisation des structures de l’administration centrale des ministères ;
VU le décret n° 2020- 2104 du 1er novembre 2020 portant nomination d’un Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République ;
VU le décret n° 2022 -1774 du 17 septembre 2022 portant nomination du Premier Ministre ;
VU le décret n° 2022 – 1775 du 17 septembre 2022 portant nomination des ministres et fixant la composition du Gouvernement ;
SUR le rapport du Premier Ministre,
DECRETE :
Article premier. Les services de l’Etat sont répartis entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères ainsi qu’il suit :
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
1° Cabinet du Président de la République et services rattachés :
– Inspection générale d’Etat (IGE) ;
– Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ;
– Commission d’évaluation et de suivi des Politiques et Programmes publics ;
– Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) ;
– Commission nationale du Dialogue des Territoires (CNDT).
Pôle diplomatique :
– Conseiller (s) diplomatique (s) ;
– Bureau du représentant personnel du Chef de l’Etat auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Pôle des affaires protocolaires :
– Service du Protocole présidentiel ;
– Grande Chancellerie de l’Ordre national du Lion.
Pôle Communication et Porte-parolat :
– Cellule audiovisuelle ;
– Cellule digitale.
Pôle Sécurité :
– Délégation générale au renseignement national ;
– Secrétariat du Conseil national de Sécurité.
Pôle de Coordination des missions régaliennes :
– Secrétariat du Conseil supérieur de la Magistrature ;
– Secrétariat du Conseil supérieur de la Cour des Comptes ;
– Commission nationale de la Gestion des Frontières.
2° Cabinet politique
3° Cabinet militaire du Président de la République :
– Inspection générale des Forces armées ;
– Etat-Major particulier du Président de la République :
? Haute Autorité chargée de la Coordination de la Sécurité maritime, de la Sûreté maritime et de la Protection de l’Environnement marin ;
? Haute Autorité des Aéroports du Sénégal ;
? Centre des Hautes études de Défense et de Sécurité ;
– Maison militaire ;
– Escadrille présidentielle ;
– Flottille présidentielle ;
– Aide de Camp du Président de la République ;
– Médecin du Président de la République.
4° Cabinet du Ministre chargé du Suivi du Plan Sénégal Émergent
– Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent ;
– Fonds de Soutien au Suivi du Plan Sénégal Emergent.
5 ° Services du Palais :
– Hôtel des Palais présidentiels ;
– Intendance des Palais nationaux ;
6° Secrétariat général de la Présidence de la République et services rattachés :
– Contrôle financier ;
– Bureau Organisation et Méthodes ;
– Direction des Moyens généraux ;
– Direction générale du Chiffre et de la Sécurité des Systèmes d’information ;
– Service informatique ;
– Bureau de suivi et de Coordination ;
– Bureau d’Assistance aux Daaras et aux Diplômés de l’Enseignement Arabe ;
– Bureau d’Appui aux Projets prioritaires ;
– Bureau des Affaires juridiques et institutionnelles ;
– Bureau interne de Prospective politique et sociale ;
– Bureau d’Analyse et de Synthèse ;
– Bureau d’Appui au Renforcement du Capital humain ;
– Bureau de Suivi de l’Emploi des Jeunes et de la Transition numérique ;
– Bureau de Suivi de la Transition écologique ;
– Bureau des Cultures urbaines ;
– Bureau d’Assistance sociale ;
– Bureau du Courrier général et de la Documentation ;
– Commission de Contrôle des Véhicules administratifs ;
– Commission de Contrôle et de Suivi du Patrimoine immobilier de l’Etat à l’étranger ;
– Cellule de passation des Marchés publics ;
– Laboratoire radioélectrique ;
– Cellule Formation, Education et Culture ;
– Comité national chargé de la Gestion de la Situation des Réfugiés, Rapatriés et Personnes déplacées.
7° Autres administrations :
– Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes ;
– Agence nationale pour la Relance des Activités en Casamance ;
– Commission de Protection des Données Personnelles ;
– Commission nationale de Cryptologie ;
– Observatoire national de l’Investissement ;
– Observatoire national de la Parité ;
– Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives ;
– Comité de pilotage du Projet Pôle de Développement de la Casamance ;
– Comité sénégalais des Droits de l’Homme ;
– Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux ;
– Délégation générale à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose ;
– Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes ;
– Ecole nationale de Cybersécurité ;
– Centre International de Conférences Abdou DIOUF ;
– Centre des Expositions de Diamniadio ;
– Autorité de Régulation de la Commande publique ;
– Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ;
– Autorité de Radioprotection et de Sûreté nucléaire.
PRIMATURE
1° Cabinet du Premier Ministre et services rattachés
– Service du Protocole ;
– Cellule de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes ;
– Cellule de Communication ;
– Conseil national de Développement de la Nutrition ;
– Conseil national de Lutte contre le SIDA ;
– Haut Conseil national de la Sécurité sanitaire mondiale « One Health » ;
– Secrétariat exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire ;
– Comité interministériel de Restructuration des Entreprises publiques et parapubliques ;
– Comité interministériel à la Prévention et à la Sécurité routières.
2° Secrétariat général du Gouvernement et services rattachés :
– Direction de l’Activité normative ;
– Direction des Archives du Sénégal ;
– Direction de l’Imprimerie nationale ;
– Direction de la Coopération technique ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Bureau de Suivi et de Coordination ;
– Bureau de Prospective Economique ;
– Bureau d’information gouvernementale ;
– Bureau du courrier général ;
– Service informatique ;
– Cellule de passation des marchés ;
– Commission d’évaluation des Agences d’Exécution ;
– Service de Gestion du Building administratif ;
– Unité de suivi de la performance de l’action publique ;
– Unité de suivi de la rationalisation du portefeuille de l’Etat ;
– Unité de suivi de la réforme de l’administration territoriale et de l’Acte III de la Décentralisation ;
– Unité de mutualisation et d’unification des fichiers de l’Etat ;
– Unité de veille et de rationalisation des charges courantes de l’Etat ;
– Unité de coordination de la gestion des sphères ministérielles de Diamniadio ;
– Unité de suivi de la promotion du numérique ;
– Unité de suivi de la réforme de l’utilisation des véhicules administratifs ;
– Unité de suivi de la réforme foncière.
3° Autres administrations :
– Ecole nationale d’Administration ;
– Millenium Challenge Account Sénégal (MCA – Sénégal II).
MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES
1° Cabinet civil et services rattachés :
– Inspection interne.
2° Cabinet militaire et Services rattachés :
– Bureau de Liaison et du Courrier ;
– Bureau de Sécurité du Building administratif ;
– Bureau de l’Action sociale des Forces armées.
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de passation des Marchés publics.
3° Services propres :
– Etat-Major général des Armées ;
– Haut-Commandement de la Gendarmerie nationale.
4° Directions :
– Direction de la Justice militaire ;
– Direction du Contrôle des Etudes et de la Législation ;
– Direction des Personnels militaires et de la Mobilisation ;
– Direction des Affaires administratives, de l’Equipement et du Budget ;
– Direction des Archives et du Patrimoine historique ;
– Direction du Génie et de l’Infrastructure des Armées ;
– Direction du Service du Matériel des Armées ;
– Direction des Transmissions et de l’Informatique des Armées ;
– Direction du Service de l’Intendance des Armées ;
– Direction du Service de Santé des Armées ;
– Direction de la Prévention et de la Sécurité des Armées ;
– Direction de l’Action sociale des Armées ;
– Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées ;
– Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol.
?
5° Autres administrations :
– Agence pour la Réinsertion sociale des Militaires ;
– Agence pour le Logement des Forces Armées ;
– Fondation des Invalides et Mutilés militaires ;
– Ecole de l’Armée de l’Air ;
– Ecole d’Application du Génie ;
– Ecole militaire d’Administration et des Métiers techniques de l’Intendance ;
– Institut de Défense du Sénégal.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale de l’Administration de la Justice ;
– Commission nationale pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires ;
– Conseil consultatif national des Droits de l’Homme et du Droit international humanitaire ;
– Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes ;
– Service de Communication.
2° Cabinet du Ministre, auprès du Ministre de la Justice, chargé de la Bonne Gouvernance et des Droits humains
3° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes statistiques, de la Planification et du Suivi-Évaluation ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule d’Exécution administrative et financière du Programme sectoriel Justice ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Centre national des Archives judiciaires ;
– Service des Archives et de la Documentation administrative ;
– Bureau du Courrier commun.
4° Directions :
– Direction des Affaires civiles et du Sceau ;
– Direction des Affaires criminelles et des Grâces ;
– Direction des Services judiciaires ;
– Direction de l’Education surveillée et de la Protection sociale ;
– Direction de l’Administration pénitentiaire ;
– Direction de la Justice de Proximité et de la Promotion de l’Accès au Droit ;
– Direction des Constructions des Palais de Justice et autres Édifices ;
– Direction des Droits humains ;
– Direction de la Promotion de la Bonne Gouvernance ;
– Direction du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance ;
– Direction de la Dématérialisation et de l’Automatisation des Services judiciaires ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
5° Autres administrations :
– Observatoire national des Lieux de Privation de Liberté.
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DES SÉNÉGALAIS DE L’EXTERIEUR
1° Cabinet et services rattachés :
– Cellule des Etudes, de l’Analyse et de la Prospective ;
– Service de l’Information, de la Communication et des Relations publiques ;
– Bureau des Pèlerinages ;
– Haut Conseil des Sénégalais de l’Extérieur ;
– Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi des Emigrés ;
– Bureau des passeports spéciaux.
2° Cabinet du Ministre, auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé des Sénégalais de l’Extérieur
3° Secrétariat général et services rattachés :
– Inspection des Services ;
– Service du Courrier général et de la Valise diplomatique ;
– Service du Chiffre ;
– Cellule de la Planification, du Suivi-évaluation et des Statistiques ;
– Cellule de passation des marchés publics ;
– Cellule genre et de l’équité ;
– Cellule de l’Informatique.
4° Directions :
– Direction Afrique et Union Africaine ;
– Direction Asie – Pacifique et Moyen Orient ;
– Direction Europe – Amérique et Océanie ;
– Direction des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle ;
– Direction des Organisations Internationales et de la Mondialisation ;
– Direction de l’Intégration économique régionale et du NEPAD ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Direction du Protocole, des conférences internationales et de la Traduction ;
– Direction des Affaires juridiques et consulaires ;
– Direction de la Francophonie.
Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur
– Direction de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur ;
– Direction de l’Appui à l’Investissement et aux Projets.
4° Autres administrations :
– Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam ;
– Centre national d’Action anti-mines ;
– Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur ;
– Bureau de Coordination du Comité Permanent de l’OCI pour l’information et les Affaires Culturelles.
MINISTÈRE DE L’INTERIEUR
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection des Services de Sécurité ;
– Inspection de l’Administration centrale et territoriale ;
– Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers ;
– Comité interministériel de Lutte contre la Drogue ;
– Cadre d’Intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte antiterroriste ;
– Cellule de lutte antiterroriste ;
– Cellule communication ;
– Service des Télécommunications ;
– Bureau de la Vidéosurveillance ;
– Comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine ;
– Pool des Conseillers techniques ;
– Secrétariat particulier ;
– Inspection interne.
2° Cabinet du Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de Proximité et de la Protection civile
3° Secrétariat général et services rattachés :
– Service de la Formation ;
– Service des Archives communes ;
– Bureau de suivi ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule informatique ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule de passation des marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule genre et de l’Equité ;
– Secrétariat particulier.
4° Directions :
Direction générale de la Police nationale :
– Direction de la Sécurité publique ;
– Direction de la Police judiciaire ;
– Direction de la Surveillance du Territoire ;
– Direction de la Police des Étrangers et des Titres de Voyage ;
– Direction de la Police de l’Air et des Frontières ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction du Budget et des Matériels ;
– Direction de la Formation ;
– Direction du Groupement mobile d’intervention ;
– Direction de l’Office centrale de répression du trafic illicite de stupéfiants.
Direction Générale de l’Administration territoriale
– Direction de l’Action territoriale ;
– Direction des Libertés publiques et de la Législation ;
– Direction du Partenariat et des Organisations Non gouvernementales ;
– Direction des Ressources humaines et du Matériel.
Direction générale des Elections :
– Direction des Opérations électorales ;
– Direction de la Formation et de la Communication ;
– Direction des Ressources humaines et des Finances.
Direction de l’Automatisation des Fichiers ;
Direction de la Protection civile ;
Direction des Constructions ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
5° Autre administration :
– Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité ;
– Centre de recueil et d’enregistrement des Données et Information policières.
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale des Finances ;
– Cellule nationale de Traitement des Informations financières ;
– Projet de Coordination des Réformes budgétaires et financières ;
– Cellule d’Appui à la mise œuvre du MCA-Sénégal II ;
– Cellule de Communication.
2° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule d’Etudes et de Planification ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule du genre et de l’Equité ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et de suivi-évaluation.
3° Directions :
Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de l’informatique ;
– Trésorerie générale ;
– Direction de la Comptabilité publique ;
– Direction du Secteur parapublic ;
– Direction de la Dette publique ;
– Direction du Secteur public local ;
– Paierie générale du Trésor ;
– Recette générale du Trésor ;
– Trésorerie-Paierie pour l’Etranger ;
– Agence comptable des grands projets ;
– Trésoreries – Paieries régionales.
Direction générale des Douanes
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction de la Réglementation et de la Coopération internationale ;
– Direction des Opérations douanières ;
– Direction de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise ;
– Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières ;
– Direction du Personnel et de la Logistique ;
– Direction des Systèmes informatiques douaniers ;
– Services extérieurs.
Direction générale des Impôts et des Domaines
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction de la Législation, des Etudes et du Contentieux ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction des Domaines ;
– Direction du Cadastre ;
– Direction du Renseignement et des Stratégies de Contrôle fiscal ;
– Direction des Systèmes d’Informations ;
– Direction du Recouvrement ;
– Direction des grandes Entreprises ;
– Direction des moyennes Entreprises ;
– Direction des Services fiscaux.
Direction générale du Budget
– Services propres ;
– Cellule de Suivi et de Synthèse ;
– Cellule des Etudes et de la Réglementation ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction du Matériel et du Transit Administratif ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction des Systèmes d’Information ;
– Direction de la Programmation budgétaire ;
– Direction de l’Ordonnancement des dépenses publiques ;
– Direction de la Solde ;
– Direction des Pensions ;
– Direction du Contrôle budgétaire.
Direction générale du Secteur financier
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Monnaie et du Crédit ;
– Direction des Assurances ;
– Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés.
Direction du Traitement automatique de l’Information ;
Direction centrale de la Commande publique ;
Agence judiciaire de l’Etat ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
Direction des Ressources humaines.
5° Autres administrations :
– Fonds spécial de Soutien au Secteur de l’Energie ;
– Observatoire de la Qualité des Services financiers ;
– Haute Autorité du WAQF.
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DÉSENCLAVEMENT
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Bureau de Communication et de Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des marchés ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du suivi-évaluation ;
– Bureau de Supervision du Contrôle technique des Véhicules automobiles ;
– Bureau des Corridors ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Stratégies de Désenclavement ;
– Direction des Routes ;
– Direction des Transports routiers ;
– Direction des Chemins de fer ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre de Formation et de Perfectionnement des Travaux Publics ;
– Centre de Formation et de Perfectionnement aux Métiers du Rail ;
– Agence des Travaux et de Gestion des Routes ;
– Fonds de Développement des Transports terrestres ;
– Agence nationale de Sécurité routière.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’EQUIPEMENT RURAL ET DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Formation professionnelle agricole ;
– Bureau des Relations avec les Organisations paysannes ;
– Bureau de la Législation agricole.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et suivi-évaluation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Bureau des archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Agriculture ;
– Direction de la Protection des Végétaux ;
– Direction de l’Horticulture ;
– Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles ;
– Direction de la Modernisation de l’Equipement rural ;
– Direction du Financement et du Partenariat avec les Organisations ;
– Direction des Bassins de Rétention et des Lacs artificiels ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre de Formation Professionnelle horticole ;
– Centre d’Initiation horticole ;
– Centre de Perfectionnement agricole ;
– Centre de Perfectionnement des maraîchers ;
– Centre de Formation des Techniciens en Agriculture et Génie rural ;
– Centre national de Formation en Cultures irriguées ;
– Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole.
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA COOPÉRATION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Cellule d’Intelligence Economique ;
– Cellule attractivité et compétitivité ;
– Cellule de Communication.
2° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule de l’Evaluation et de la Performance ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de la Planification et des Politiques économiques
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Planification ;
– Direction du Développement du Capital humain ;
– Direction de la Prévision et des Etudes économiques ;
– Unité de Coordination et de Suivi de la Politique économique ;
– Cellule de Suivi de l’Intégration ;
– Centre d’Etudes de Politiques pour le Développement.
Direction générale de la Coopération et des Financements extérieurs et du Développement du Secteur privé
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Coopération économique et financière ;
– Direction des Financements et des Partenariats Public-Privé ;
– Direction de l’Evaluation des Performances des projets et programmes.
– Direction du Développement du Secteur Privé.
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
Direction des Ressources humaines.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de la Statistique et de la Démographie ;
– Comité paritaire public-privé des Zones Economiques Spéciales ;
– Comité national d’Appui aux Partenariats – Public- Privé ;
– Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques ;
– Fonds de Garantie des Investissements prioritaires.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale de l’Education nationale ;
– Inspection interne ;
– Inspections d’Académie ;
– Inspection des Daaras modernes ;
– Centre national d’Orientation scolaire et professionnelle ;
– Centre national de Documentation scientifique et technique ;
– Unité de Coordination des Projets d’Education ;
– Division des Affaires juridiques, des Liaisons et de la Documentation ;
– Division de l’Enseignement privé ;
– Division de l’Enseignement arabe ;
– Division des Sports et des Activités de jeunesse ;
– Division du Contrôle médical scolaire ;
– Division de la Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication ;
– Division de la Radio-Télévision scolaire ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Enseignement préscolaire ;
– Direction de l’Enseignement élémentaire ;
– Direction de l’Enseignement moyen secondaire général ;
– Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales ;
– Direction des Examens et Concours ;
– Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education ;
– Direction des Constructions scolaires ;
– Direction des Equipements scolaires ;
– Direction de la Formation et de la Communication ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Institut national d’Etude et d’Action pour le Développement de l’Education ;
– Secrétariat général permanent de la Commission nationale pour l’UNESCO ;
– Centre régional de Formation des Personnels de l’Education ;
– Institut national d’Education et de Formation des jeunes Aveugles ;
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national de Documentation scientifique et technique ;
– Office du Baccalauréat ;
– Cellule de Communication ;
– Centre des Réseaux et des Systèmes d’information.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du suivi-évaluation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de l’Enseignement supérieur
– Direction de l’Enseignement supérieur public ;
– Direction de l’Enseignement supérieur privé ;
– Direction du Financement des Etablissements d’Enseignement supérieur ;
– Direction des Etudes des Politiques et de la Coopération ;
– Direction des Affaires académiques et juridiques.
Direction générale de la Recherche et de l’Innovation
– Direction des Stratégies et de la Planification de la Recherche ;
– Direction de l’Innovation, de la Valorisation, de la Propriété intellectuelle et du transfert technologique ;
– Direction du Financement de la Recherche scientifique et du Développement technologique ;
– Direction de la Promotion de la Culture scientifique.
Direction de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur ;
Direction des Bourses ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Ecole Supérieure d’Economie appliquée ;
– Agence nationale de la Recherche scientifique appliquée ;
– Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur ;
– Ecole nationale de Développement sanitaire et social.
MINISTRE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE L’APPRENTISSAGE ET DE L’INSERTION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national d’Information et de Documentation ;
– Bureau de Communication ;
– Service national d’Orientation professionnelle.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Formation professionnelle et technique ;
– Direction de l’Apprentissage ;
– Direction des Examens, Concours professionnels et Certifications ;
– Direction de l’Insertion ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de la Maison de l’Outil ;
– Centre national de Qualification Professionnelle ;
– Ecole nationale de Formation en Economie familiale et sociale ;
– Centre de Formation professionnelle et commerciale Delafosse de Dakar ;
– Centre national de Formation des Maîtres d’Enseignement technique ;
– Centre de Formation professionnelle des Jeunes de Dakar ;
– Centre de Formation professionnelle et technique Sénégal – Japon ;
– Centre d’Enseignement professionnel ;
– Centre national de Formation des Cours professionnels et Industriels ;
– Centre régional d’Enseignement technique féminin ;
– Centre d’Enseignement technique féminin ;
– Centre de Formation professionnelle de Joal-Fadiouth ;
– Centre régional de Formation professionnelle ;
– Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique ;
– Institut de Coupe, Couture et Mode ;
– Office National de la Formation Professionnelle.
– Centre d’Entreprenariat et de Développement technique.
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Communication.
2° Ministre, auprès du Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations
3° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes ;
– Cellule nationale de Suivi de l’Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) et de l’Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule Informatique ;
– Bureau du Courrier, des Archives et de la Documentation.
4° Directions :
– Direction de l’Hydraulique ;
– Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau ;
– Direction de l’Assainissement ;
– Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
MINISTÈRE DE LA FEMME, DE LA FAMILLE, ET DE LA PROTECTION DES ENFANTS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des Actions sociales ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et suivi évaluation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables ;
– Direction des Organisations féminines et de l’Entreprenariat féminin ;
– Direction de l’Equité et de l’Egalité du Genre ;
– Direction de l’Evaluation des Projets ;
– Direction de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national d’Assistance et de Formation pour les Femmes ;
– Fonds national de l’Entreprenariat féminin ;
– Fonds national de Crédit pour les Femmes ;
– Office national des Pupilles de la Nation ;
– Centre d’Accueil, d’Information et d’Orientation pour les Enfants en situation difficile ;
– Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits ;
– Cellule d’appui à la Protection de l’Enfance.
MINISTÈRE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service national d’Hygiène ;
– Service national de l’Education et de l’Information sanitaire et sociale ;
– Cellule de la Communication ;
– Cellule d’Appui et de Suivi du Plan national de Développement sanitaire et social.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Cellule de la Carte sanitaire et sociale, de la Santé digitale et de l’Observatoire de la Santé ;
– Cellule de l’Informatique.
3° Directions :
Direction générale de la Santé
– Direction de la Lutte contre la Maladie ;
– Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant ;
– Direction de la Pharmacie et du Médicament ;
– Direction de la Prévention ;
– Direction des Laboratoires.
Direction générale des Etablissements de Santé
– Direction des Etablissements publics de santé ;
– Direction des établissements privés de santé ;
– Direction de la qualité, de la sécurité et de l’Hygiène hospitalières.
Direction générale de l’Action sociale
– Direction de l’Action médico-sociale ;
– Direction de la Promotion et de la Protection des groupes vulnérables ;
– Direction de la Promotion et de la Protection des Personnes handicapées.
Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance ;
Direction de la Planification, de la Recherche et des Statistiques ;
Direction des Ressources humaines ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national de Formation des Techniciens en Maintenance hospitalière ;
– Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés ;
– Fonds d’Action sociale ;
– Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique.
MINISTÈRE DES MINES ET DE LA GÉOLOGIE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Cellule de Communication ;
– Cellule de suivi des Fonds dédiés au secteur minier et géologique ;
– Cellule de suivi du Contenu local.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule Juridique ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et de l’Evaluation des Programmes et Projets ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule de Coordination du Contrôle de Gestion ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
Direction générale des Mines :
– Direction des Mines ;
– Direction des Carrières ;
– Direction de l’Exploitation minière artisanale à Petite échelle ;
– Direction de la Réglementation, de la Production minière et des statistiques.
Direction du Contrôle et de la Surveillance des Opérations minières ;
Direction de la Géologie ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES ENERGIES
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de presse et de communication ;
– Secrétariat permanent du Conseil national de l’Energie ;
– Unité d’Exécution et de Gestion du Pétrole et du Gaz ;
– Secrétariat technique du Contenu local.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule des Etudes, de la Planification et de suivi évaluation ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule informatique et des Technologies de l’Information ;
– Cellule genre et équité ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier et des Archives.
3° Directions :
– Direction des Hydrocarbures ;
– Direction de la Stratégie et de la Réglementation ;
– Direction de l’Electricité ;
– Direction du Développement des Energies renouvelables ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de l’Electrification rurale ;
– Agence pour l’Economie et la Maitrise de l’Energie ;
– Agence nationale pour les Energies renouvelables.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS AÉRIENS ET DU DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES AEROPORTUAIRES
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et suivi-évaluation ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Bureau des archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Transports aériens ;
– Direction des Infrastructures aéroportuaires ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie.
MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Comité national du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Parcs nationaux ;
– Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la Conservation des Sols ;
– Direction de l’Environnement et des Etablissements classés ;
– Direction de la Planification et de la Veille environnementale ;
– Direction des Financements verts et des Partenariats ;
– Direction des Aires marines communautaires protégées ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national de Formation des Techniciens des Eaux et Forêts, Chasses et Parcs nationaux ;
– Centre de Suivi écologique ;
– Centre d’Education et de Formation environnementales ;
– Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte ;
– Autorité nationale de Biosécurité.
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Cellule de Communication ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule des Archives et de la Documentation ;
– Service du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Pêches maritimes ;
– Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches ;
– Direction des Industries de Transformation de la Pêche ;
– Direction de la Gestion et de l’Exploitation des Fonds marins ;
– Direction de la Pêche continentale ;
– Direction des Infrastructures portuaires ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Ecole nationale de Formation maritime ;
– Centre national de Formation des Techniciens des Pêches et de l’Aquaculture ;
– Centre de Perfectionnement, d’Expérimentation et de Vulgarisation de la Pêche ;
– Agence nationale des Affaires maritimes ;
– Agence Nationale de l’Aquaculture ;
– Station piscicole de Richard Toll.
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU DIALOGUE SOCIAL ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Commission de Supervision et de Régulation des Institutions de Sécurité sociale ;
– Haut Conseil du Dialogue social ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale
– Direction des Relations de Travail et des Organisations professionnelles ;
– Direction de la Protection sociale ;
– Direction des Statistiques, du Travail et des Etudes.
Direction des Relations avec les Institutions ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal ;
– Caisse de Sécurité sociale ;
– Institution de Coordination de l’Assurance maladie obligatoire.
MINISTÈRE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service de la Communication et de la Documentation ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule Genre et Equité ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture
– Direction du Développement urbain durable, de la Planification urbaine et de la Réglementation ;
– Direction de l’Urbanisme opérationnel ;
– Direction de l’Architecture ;
– Direction des Pôles urbains ;
– Bureau administratif et financier ;
– Centre de Documentation.
Direction générale de la Construction et de l’Habitat
– Direction de la Promotion de l’Habitat social ;
– Direction de la Construction ;
– Direction de la Régulation et du Suivi des Politiques de logement ;
– Inspection générale des Bâtiments ;
– Centre de Documentation.
Direction générale du Cadre de vie et de l’Hygiène publique
– Direction des Paysages urbains et des Espaces publics ;
– Direction de la lutte contre les Encombrements ;
– Direction de la Propreté et de l’Hygiène publique ;
– Direction de la Sensibilisation et du Partenariat institutionnel.
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics ;
– Fondation Droit à la Ville ;
– Projet de Construction de Logements sociaux et de Lutte contre les bidonvilles ;
– Fonds pour l’Habitat social ;
– Guichet unique pour le « Projet 100 000 logements » ;
– Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Economie des Déchets solides.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DE LA CONSOMMATION ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Service de Presse et de Documentation ;
– Cellule d’Intermédiation avec le Secteur privé ;
– Centre de Recherches, d’Analyses des échanges et des statistiques ;
– Haut Conseil de la Consommation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction du Commerce intérieur ;
– Direction du Commerce extérieur ;
– Direction des Petites et Moyennes Entreprises ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Bureau de Mise à Niveau ;
– Agence de Développement et d’Encadrement des PME ;
– Agence sénégalaise de Promotion des Exportations ;
– Agence de Régulation des Marchés ;
– Laboratoire national d’Analyse et de Contrôle ;
– Commission nationale de la Concurrence ;
– Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Service de Presse et de Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes, de Planification et d’Evaluation des Programmes et Projets ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction des Stratégies de Développement industriel ;
– Direction du Redéploiement industriel ;
– Direction des Petites et Moyennes Industries ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence d’Aménagement et de Promotion des sites industriels ;
– Agence sénégalaise pour la Propriété intellectuelle et l’Innovation technologique ;
– Association sénégalaise de Normalisation.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE L’EQUITE SOCIALE ET TERRITORIALE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Service de Communication et des Relations publiques ;
– Fonds de Solidarité nationale.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Bureau du Courrier, des Archives et de la Documentation ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique.
3° Directions
Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité
– Direction du Développement communautaire ;
– Direction de l’Equité sociale ;
– Direction de l’Equité territoriale ;
– Directions régionales ;
Direction de l’Evaluation des Programmes et projets ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Programme d’Urgence de Développement communautaire ;
– Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers ;
– Programme de Modernisation des Villes ;
– Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale ;
– Commissariat à la Sécurité alimentaire ;
– Agence nationale de la Couverture Maladie Universelle ;
– Fonds de Solidarité nationale.
MINISTÈRE DE DE LA MICROFINANCE, DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Cellule de communication.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Encadrement de l’Economie sociale et solidaire ;
– Direction de la Micro finance ;
– Direction des Stratégies et du Suivi-Évaluation ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Fonds d’Impulsion de la Micro Finance ;
– Fonds national de la Microfinance.
MINISTÈRE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES, DE L’AMÉNAGEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Inspection de l’Administration locale ;
– Centre national d’Etat civil ;
– Comité national de Pilotage du Programme national de Développement local ;
– Service de la Formation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des marchés publics ;
– Cellule de Planification et d’Evaluation technique des Programmes et Projets ;
– Service de Communication, de Documentation et des Relations publiques ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Gouvernance territoriale ;
– Direction de l’Etat civil ;
– Direction de la Promotion du Développement territorial ;
– Direction de l’Aménagement du Territoire ;
– Direction de la Coopération décentralisée ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de l’Aménagement du Territoire ;
– Agence de Développement municipal ;
– Agence de Développement local.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE, DE L’ENTREPRENARIAT ET DE L’EMPLOI
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national d’Information et de Documentation ;
– Bureau de Communication ;
– Cellule d’Appui à la Promotion de l’Emploi ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Jeunesse et des Activités socio-éducatives ;
– Direction de l’Education populaire ;
– Direction du Service civique national ;
– Direction de la Vie associative ;
– Direction de l’Emploi ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes ;
– Programme des Domaines Agricoles Communautaires.
MINISTÈRE DES SPORTS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Haute Compétition ;
– Direction des Activités physiques et sportives ;
– Direction de la Formation et de la Coopération ;
– Direction des Infrastructures sportives ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autre administration :
– Centre national d’Education populaire et sportive.
MINISTÈRE DU TOURISME ET DES LOISIRS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Secrétariat du Comité de Gestion du Fonds de Promotion touristique ;
– Cellule de la Promotion et des Aménagements touristiques ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et suivi-évaluation ;
– Cellule Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Bureau des archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Investissements et des Aménagements touristiques ;
– Direction de la Promotion touristique ;
– Direction de la Réglementation touristique ;
– Direction des Loisirs ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique ;
– Agence Sénégalaise de Promotion Touristique.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE HISTORIQUE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de l’Architecture et des Monuments historiques ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Arts ;
– Direction du Livre et de la Lecture ;
– Direction du Patrimoine ;
– Direction de la Cinématographie ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4.° Autres administrations :
– Maison de la Culture Douta Seck ;
– Orchestre national du Sénégal ;
– Biennale de l’Art africain contemporain ;
– Ecole nationale des Arts ;
– Galerie nationale des Arts ;
– Bibliothèque nationale du Sénégal ;
– Service des Spectacles Sons et Lumières ;
– Place du Souvenir africain ;
– Monument de la Renaissance africaine ;
– Festival national des Arts et Cultures ;
– Commissariat du mémorial de Gorée ;
– Musée Léopold Sédar Senghor ;
– Musée Boribana.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Communication ;
– Direction des Technologies de l’Information et de la Communication ;
– Direction de la Promotion de l’Economie numérique et des Partenariats ;
– Direction des Télécommunications ;
– Direction des Postes ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA TRANSFORMATION DU SECTEUR PUBLIC
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat Général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Appui et d’Assistance à la Fonction publique locale ;
– Cellule des Etudes, de la Planification et du suivi-évaluation ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions et services :
Direction générale de la Fonction publique
– Direction des Etudes, de la Législation et du Contentieux ;
– Direction de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences ;
– Direction de la Gestion des Carrières.
Direction du Renouveau du Service public ;
Direction des Systèmes d’Informations ;
Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Centre médico-social de la Fonction publique ;
– Centre national de Formation et d’Action ;
– Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration.
MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DE LA TRANSFORMATION DU SECTEUR INFORMEL
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Communication, des Archives et de la Documentation ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule l’Informatique ;
– Cellule des études, de la planification et du suivi-évaluation ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Artisanat ;
– Direction de l’Encadrement et de la transformation des entreprises informelles ;
– Direction des Statistiques et de la productivité du Capital humain ;
– Service de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat ;
– Centre de Formation artisanale de Dakar ;
– Centre de Perfectionnement des artisans ruraux ;
– Centre de Perfectionnement agricole et artisanal.
MINISTÈRE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Bureau de Presse et d’Information ;
– Cellule de Prévention et de Lutte contre le Vol de bétail ;
– Bureau de la Formation professionnelle en Elevage.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule des Etudes, de la Planification et du Suivi-évaluation ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de l’Informatique ;
– Cellule du Genre et de l’Equité ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions et services
– Direction de l’Elevage ;
– Direction des Services vétérinaires ;
– Direction du Développement des Équidés ;
– Direction des Industries animales ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Haras National de Kébémer ;
– Fonds d’Appui à la Stabulation ;
– Centre national de Formation des Techniciens de l’Elevage et des Industries animales ;
– Centre de Perfectionnement des Eleveurs ;
– Centre national d’amélioration génétique de Dahra ;
– Ranch de DOLLY Djibo Leyti KA.
Article 2.- Le contrôle des établissements publics énumérés ci-dessous relève des ministères ainsi qu’il suit :
MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES
– Office national des Anciens Combattants et Victimes de guerre ;
– Hôpital Principal de Dakar.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
– Centre de Formation judiciaire ;
– Office national de recouvrement des avoirs criminels ;
– Ordre des Avocats ;
– Ordre des Experts et Evaluateurs agréés ;
– Ordre national des Experts du Sénégal ;
– Ordre des Huissiers de Justice ;
– Chambre des Notaires.
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
– Caisse des Dépôts et Consignations ;
– Ordre national des Experts comptables et comptables agréés.
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DÉSENCLAVEMENT
– Conseil exécutif des Transports urbains Durables ;
– Fonds d’Entretien Routier Autonome.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’EQUIPEMENT RURAL ET DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
– Institut sénégalais de Recherches agricoles ;
– Institut national de Pédologie ;
– Chambre nationale d’Agriculture ;
– Chambres régionales d’Agriculture ;
– Barrage d’Affiniam.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
– Institut Islamique de Dakar.
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
– Université Gaston Berger de Saint-Louis ;
– Université de Iba Der THIAM de Thiès ;
– Université Alioune DIOP de Bambey ;
– Université Assane SECK de Ziguinchor ;
– Université Amadou Mahtar MBOW ;
– Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse ;
– Université virtuelle du Sénégal ;
– Centre des Œuvres universitaires de Dakar ;
– Centre régional des Œuvres universitaires de Saint-Louis ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales de Bambey ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales de Ziguinchor ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales de Thiès ;
– Centre Régional des Œuvres universitaires sociales de Diamniadio ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales du Sine Saloum ;
– Institut sénégalo – britannique d’Enseignement de l’Anglais ;
– Campus Franco-Sénégalais ;
– Institut supérieur d’Education populaire et sportive ;
– Ecole nationale supérieure d’Enseignement technique et professionnel ;
– Centre National de la Recherche Scientifique ;
– Ecole Polytechnique de Thiès ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Matam ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Diamnadio ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Bignona ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard -Toll ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Thiès ;
– Cyber-infrastructure nationale pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation.
MINISTÈRE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DE L’APPRENTISSAGE ET DE L’INSERTION
– Centre national de Qualification professionnelle ;
– Office national de Formation professionnelle.
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Office des Lacs et Cours d’eau ;
– Office national de l’Assainissement du Sénégal ;
– Office national des Forages ruraux.
MINISTÈRE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
– Ordre des Médecins ;
– Ordre des Pharmaciens ;
– Ordre des Chirurgiens-dentistes ;
– Ordre des Sages-femmes ;
– Centre hospitalier universitaire de Fann ;
– Hôpital Aristide le Dantec ;
– Centre hospitalier national d’Enfants Albert Royer ;
– Hôpital général de Grand Yoff ;
– Centre hospitalier national de Pikine ;
– Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaïni de Touba ;
– Centre hospitalier national Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba ;
– Centre hospitalier régional Ibrahima Abdoulaye Niasse de Kaolack ;
– Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga ;
– Centre hospitalier régional Lieutenant-Colonel Mamadou Diouf de Saint-Louis ;
– Centre hospitalier régional de Ziguinchor ;
– Centre hospitalier régional de Kolda ;
– Centre hospitalier régional de Tambacounda ;
– Centre hospitalier régional Henrich Lubke de Diourbel ;
– Centre hospitalier régional de Fatick ;
– Centre national psychiatrique de Thiaroye ;
– Centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès ;
– Centre hospitalier régional de Ourossogui ;
– Centre hospitalier régional de Ndioum ;
– Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou ;
– Centre hospitalier régional Thierno Birahim NDAO de Kaffrine ;
– Centre hospitalier régional Amadou Tidiane BA de Sédhiou ;
– Centre hospitalier Thierno Mouhamadoul Mansour BARRO de Mbour ;
– Centre national de Transfusion sanguine ;
– Centre national d’Appareillage et d’Orthopédie ;
– Pharmacie nationale d’Approvisionnement ;
– Hôpital d’Enfants de Diamniadio ;
– Hôpital de la Paix de Ziguinchor ;
– Hôpital Dalal Jamm ;
– Hôpital régional de Matam ;
– Etablissement public de Santé de niveau II « Mame Abdoul Aziz Dabakh de Tivaouane » ;
– Centre de Santé de référence Yousssou Mbargane de Rufisque ;
– Centre de Santé de référence de Dakar-Sud ;
– Centre de Santé Roi Baudouin ;
– Centre de Santé de Touba ;
– Centre de Santé de Richard Toll ;
– Centre de Santé de Linguère ;
– Hôpital de Ziguinchor.
MINISTERE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE
– Service géologique national du Sénégal.
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
– Conseil sénégalais des Chargeurs.
MINISTÈRE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
– Ordre des Architectes du Sénégal.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DE LA CONSOMMATION ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
– Chambre Nationale de Commerce, d’Industrie et des Services ;
– Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et des Services ;
– Fondation Trade Point Sénégal ;
– Bourse nationale de Sous-traitance et de Partenariat du Sénégal.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES
– Institut de Technologie Alimentaire.
MINISTÈRE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DE L’AMÉNAGEMENT DU DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES
– Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET PATRIMOINE HISTORIQUE
– Grand Théâtre National Doudou NDIAYE Coumba Rose ;
– Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano ;
– Manufacture sénégalaise des Arts décoratifs ;
– Musée des Civilisations Noires ;
– Ecole nationale des Arts et Métiers de la Culture.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
– Maison de la Presse Babacar TOURE.
MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DE LA TRANSFORMATION DU SECTEUR INFORMEL
– Union nationale des chambres des métiers ;
– Chambres des métiers.
MINISTÈRE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
– Ordre des Vétérinaires ;
– Haras national.
Article 3.- Le contrôle des sociétés nationales et des sociétés à participation publique énumérées ci-dessous relève de la Présidence de la République et des ministères ainsi qu’il suit :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
– Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux ;
– Société nationale de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine bâti de l’État.
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
– Compagnie bancaire pour l’Afrique occidentale ;
– Crédit du Sénégal ;
– Banque internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal ;
– AXA Assurances Sénégal ;
– AMSA Assurances ;
– Banque de l’Habitat du Sénégal ;
– Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal ;
– Banque islamique du Sénégal ;
– Société sénégalaise de Réassurances ;
– Société nationale de Recouvrement ;
– Fonds de Garantie automobile ;
– Société nationale d’Assurance et de Crédit ;
– Compagnie nationale d’Assurance Agricole ;
– Banque nationale de Développement Economique ;
– Loterie nationale du Sénégal ;
– Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose.
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DÉSENCLAVEMENT
– Société Dakar Dem Dik ;
– Société des Grands Trains du Sénégal ;
– Société nationale de gestion du Patrimoine du Train express régional ;
– Centre expérimental de Recherche et d’Etudes pour l’Equipement ;
– Société nationale « Les Chemins de Fer du Sénégal ».
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE L’EQUIPEMENT RURAL ET DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
– Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal ;
– Société nationale d’Aménagement des Terres du Delta et de la Vallée du Fleuve Sénégal ;
– Société de Développement agricole et industriel ;
– Société de Développement des Fibres textiles ;
– Agence nationale du Conseil agricole et rural.
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA COOPÉRATION
– Fonds Souverain d’Investissements stratégiques.
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Société nationale des Eaux du Sénégal ;
– Sénégalaise des Eaux ;
– Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal ;
– Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie.
MINISTÈRE DES MINES ET DE LA GÉOLOGIE
– Société des Mines de Fer du Sénégal oriental ;
– Société des Mines d’Or de Sabodala ;
– Société d’Etudes et de réalisation des Phosphates de Matam ;
– Société des Mines du Sénégal SA.
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES ENERGIES
– Société nationale d’Electricité ;
– Société africaine de Raffinage ;
– Holding Sociétés des Pétroles du Sénégal ;
– PETROSEN Exploration & Production SA ;
– PETROSEN Trading & Services SA ;
– Réseau Gazier du Sénégal SA.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS AÉRIENS ET DU DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES AEROPORTUAIRES
– Air Sénégal SA. ;
– Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar ;
– Société Anonyme Aéroport International Blaise Diagne.
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
– Société d’Infrastructures et de Réparation navale ;
– Société nationale du Port autonome de Dakar ;
– Société des Conserveries d’Afrique ;
– Consortium Sénégalais d’activités maritimes.
MINISTÈRE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
– Société nationale des Habitations à Loyer modéré ;
– Société immobilière du Cap-Vert ;
– Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine ;
– Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets.
MINISTÈRE DU COMMERCE, DE LA CONSOMMATION ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
– Centre international du Commerce extérieur du Sénégal.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES
– Africa- Soins ;
– Société des Textiles de Kaolack ;
– Société du Domaine industriel de Ziguinchor ;
– Société du Domaine industriel de Saint-Louis ;
– Industries chimiques du Sénégal.
MINISTÈRE DU TOURISME ET DES LOISIRS
– Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE HISTORIQUE
– Société « Les nouvelles Editions africaines » ;
– La Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
– Société nationale de Radiodiffusion et Télévision du Sénégal ;
– Société sénégalaise de Presse et de Publication « Le Soleil » ;
– Société nationale Agence de Presse Sénégalaise ;
– Société nationale des Télécommunications ;
– Société nationale « La Poste » ;
– Société de Télédiffusion du Sénégal ;
– Société nationale « Sénégal numérique SA ».
Article 4.- Le décret n° 2020-2100 du 1er novembre 2020 portant répartition des services de l’État et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, le Secrétariat général du Gouvernement et les ministères est abrogé.
Article 5.- Le Premier Ministre et le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.
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LE PRÉSIDENT DE LA CEDEAO MET LA JUNTE GUINÉENNE EN GARDE
Trois ans au pouvoir avant un retour de civils élus, "c'est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable", a déclaré le président bissau-guinéen dans un entretien aux médias français RFI et France 24
Le président en exercice de l'organisation des Etats ouest-africains (Cédéao), Umaro Sissoco Embalo, a prévenu mercredi la junte guinéenne que le pays allait au devant "de lourdes sanctions" si elle persistait à vouloir se maintenir au pouvoir trois ans.
Trois ans au pouvoir avant un retour de civils élus, "c'est inacceptable pour la Cédéao. Inacceptable et non négociable", a déclaré le président bissau-guinéen dans un entretien aux médias français RFI et France 24 à la veille d'un sommet extraordinaire de la Cédéao en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
Fin juillet, le président de la Cédéao avait assuré avoir convaincu la junte, arrivée au pouvoir par un coup d'Etat en septembre 2021, de réduire la période dite de "transition" à deux ans. Non seulement les autorités n'ont jamais confirmé, mais elles ont continué à parler de 36 mois depuis lors.
"J’étais là-bas, en Guinée Conakry. On a discuté. On est arrivé à un consensus (selon lequel) on ne peut pas dépasser les 24 mois", a réaffirmé M. Embalo. Si la junte maintient ce calendrier de trois ans, il y aura des sanctions, "de lourdes sanctions même", a-t-il dit.
L'Afrique de l'Ouest a vu se succéder les coups de force militaires en moins de deux ans: ceux de 2020 et 2021 à Bamako, putsch le 5 septembre 2021 à Conakry, putsch le 24 janvier 2022 à Ouagadougou. Depuis 2020, la Cédéao, alarmée du risque de contagion dans une région vulnérable, multiplie les sommets, les médiations et les pressions pour accélérer le retour des civils à la direction de ces pays.
Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, est attendu mercredi à Bamako où il doit rencontrer son homologue malien, le colonel Assimi Goïta. Il s'agit de sa première visite dans un pays étranger. L'agenda de la visite n'est pas connu.
La junte guinéenne s'est solidarisée avec le Mali et a maintenu les frontières ouvertes quand la Cédéao a infligé un sévère embargo commercial et financier au Mali en janvier pour sanctionner le projet de la junte de rester au pouvoir jusqu'à cinq années supplémentaires. Ces sanctions ont été levées depuis, mais le Mali et la Guinée restent suspendus des organes de la Cédéao.
Le sort de 46 militaires ivoiriens retenus depuis mi-juillet au Mali sera également à l'ordre du jour de la réunion de la Cédéao à New York. La junte malienne qualifie ces soldats de "mercenaires" tandis qu'Abidjan assure qu'ils étaient en mission pour l'ONU et dénonce "une prise d'otage"."Je pense que ce ne sont pas des mercenaires", a déclaré M. Embalo, abondant dans le sens de propos tenus dimanche par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Il s'est dit favorable à leur libération.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
QUELLE HONTE DE VIVRE SOUS LE CAPRICE D’UN SEUL HOMME
EXCLUSIF SENEPLUS - Macky aime des serviteurs avilis. Il aime à les congédier et à les rétablir à sa convenance. Il aime à mesurer leur degré de servitude, il se repait de leur souffrance silencieuse. Ne l’a-t-il pas vécu lui-même sous Wade ?
« Nos échecs ne sont pas dus aux défaites subies mais aux conflits auxquels nous refusons de participer » - Graffiti lu à Berne.
Macky Sall aime des serviteurs avilis. Il aime à les congédier et à les rétablir à sa convenance. Il aime à mesurer leur degré de servitude, il se repait de leur souffrance silencieuse. Il aime ceux qui encaissent. Ne l’a-t-il pas vécu lui-même sous Wade ?
Ceux qui ont cheminé avec le président savent qu’il ne confie des rôles importants à ses partisans et alliés que pour qu’ils les jouent profil bas, à ses pieds. Combien d’adversaires, jadis virulents et le verbe haut, sont passés de pourfendeurs en défenseurs du président, et sont devenus des exécutants zélés et craintifs dès qu’ils ont rejoint son camp ?
Le Premier ministre
Il aura mis 9 mois pour désigner un Premier ministre. On s’attendait à un joker sorti de sa manche, comme il le fit pour le président de l’Assemblée nationale. Mais non, il a fait reprendre service Amadou Ba, dont il s’était séparé sans que l’on sache trop pourquoi. Au préalable, après moult péripéties, il l’avait viré de son poste de ministre des Finances pour un poste de ministre des Affaires Etrangères avant de mettre fin à cette collaboration pour le néant. Le passage au néant est un passage obligé dans le magistère de Macky. Il ne lui faut pas de preuves pour prendre des décrets d’éloignement ; des présomptions lui suffisent comme disait Vergniaud*. Malgré les épreuves qu’il lui a fait subir, Amadou Ba est resté stoïque : le président a sabordé sa candidature à la mairie de Dakar, lui préférant Diouf Sarr dont toute la classe politique, y compris lui même, était sûre de la défaite. Il ne lui a pas confié la tête de liste des législatives lui préférant Mimi Touré dont il connaissait pertinemment le caractère clivant. C’est quand il vous plonge dans cet état végétatif, qu’il vous juge, et observe votre réaction. Il aime par dessus tout que les victimes de ses caprices fassent profil bas et adoptent la posture des esclaves affranchis dont le rêve ultime est de reprendre service auprès du maitre. Voila à quelle fin le président Sall réduit et aime voir ses compagnons ! Qu’ils avalent des couleuvres sans sourciller et qu’ils se taisent.
Amadou Ba et Aly Ngouille Ndiaye l’ont fait, les voilà de retour. Les autres recalés Hott, Saleh et autres savent ce qui leur reste à faire...dix huit mois c’est long pour un gouvernement, l’espoir leur est encore permis.
« Ne pas avoir honte de vivre sous le caprice d’un homme »*, voilà le mindset qui sied pour « réussir » sous Macky.
Le gouvernement :
Son gouvernement qualifié de gouvernement de combat n’est pas un gouvernement de rupture. Il a plutôt musclé sa garde. Après avoir renvoyé ceux à qui on prêtait des velléités de se présenter contre lui, il les reprend près de lui pour mieux les étouffer. On se demande juste où est passé Amadou Makhtar Cissé. Rétabli, Amadou Bâ a eu ses têtes. C’était lui ou Abdoulaye Daouda Diallo, à partir du moment où, le choix se porta sur lui, la messe était dite. Exit donc Abdoulaye Daouda Diallo, Hott dans le sillage. Etrangement, Idy garde la main avec deux ministres, on ne sait pas trop comment. Cela demeure encore une énigme qu’Idy conserve de l’influence auprès du président. Niasse qui n’arrêtait pas de déchoir au perchoir ne lâche toujours pas prise. Le voilà bombardé Haut représentant du président. Il a eu au passage la tête d’Alioune Sarr, suspecté de lorgner sur le parti AFP moribond. Les petits meurtres entre amis se poursuivent. Le PS garde ses ministres au gouvernement malgré leur dégringolade. Ils ont perdu les 2/3 de leurs députés dans cette législature. L’essentiel est ailleurs. Il faut serrer les coudes. Même Pape Diop, le rallié de la dernière heure, a eu son ministre. Manque à l’appel du partage la LD. Visiblement Macky ne fait toujours pas confiance à cette gauche réfractaire au troisième mandat. Qui disait que ce n’était pas la loi du partage qui prévalait ? Notre pseudo élite n’arrive décidément pas à opérer son aggiornamento mental.
D’autres jeunes loups sont admis dans la bergerie : Point de rêverie : Mame Mbaye Niang ne révolutionnera pas le tourisme. Il occupa déjà ce département et rien ne se passa ; Doudou Ka n’aura pas grand-chose à faire avec le transport aérien lesté d’une compagnie nationale qui bat de l’aile et, Pape Malick Ndour sera impuissant face à l’immensité de la tâche à laquelle fait face la jeunesse, tellement le problème de l’emploi est mal posé. Leur objectif est ailleurs. Ils sont là pour livrer bataille contre les « Sonkistes », « Barthistes » et l’imposant et tonitruant GMS. C’est là où le président les attend. Ne doivent-ils pas d’ailleurs leur entrée au gouvernement du fait de leur pugnacité face à l’opposition ? Leur tâche ne sera pas facile. Le règlement de comptes à "OK Corral" peut commencer. On fera les comptes en 2024 !
Le troisième mandat sera clivant au sein de Benno et même au sein de l’APR. Les lendemains seront bien incertains.
Les bannis, ceux qui seront contre ce mandat de la discorde et qui se rebifferont, seront livrés et taillés en pièces par la meute des fidèles du boss. C’est ce qui est arrivé à Mimi.
Mimi Touré
La trahison surtout en direct d’une personnalité politique reste une infamie insoutenable. Bien qu’on sache pourtant, que dans ce milieu aucune balle ne soit mortelle et que seuls comptent les intérêts politiques, on reste toujours surpris quand cela arrive. Le cas de Mimi Touré a attristé nombre de Sénégalais si l’on s’en réfère aux nombreuses indignations relevées sur les réseaux sociaux.
Pourtant on l‘a déjà virée à plusieurs reprises, que ce soit de la Primature, du CESE au profit de son pire ennemi Idrissa Seck et à chacune de ces occasions, nous n’avions pas mesuré son humiliation et nous n’avions pas montré une telle compassion pour elle. Cette fois à l’Assemblée c’était différent. C’était en direct à la télé à la radio. On a eu mal pour elle. Son amour propre en a pris un gros coup, on l’a vue trainer sa peine, blessée jusque dans l’âme. Elle prit son sac et ses chaussures et rentra tranquillement chez elle. Pourtant ce qui lui est arrivé, est arrivé à bien d’autres et elle s’en était bien accommodée. Mais de mémoire d’observateur, jamais manque de respect, jamais arrogance ne furent exprimés avec autant de violence en son endroit qu’en ce jour de vote. Elle a juste reçu un coup de fil du président, quelques heures avant le vote, l’informant qu’elle ne serait pas présidente de l’Assemblée nationale. Il se sera passé plus d’un mois entre sa campagne victorieuse du 31 juillet et l’installation de la nouvelle Assemblée ! Il avait de la place pour la recevoir et discuter avec elle. Mimi a commis plusieurs erreurs dont celle de penser très tôt que le poste de présidente de l’Assemblée lui était dû. Un match de foot ne se termine qu’au coup de sifflet final. « It ain’t over till it’s over »*. Mener une campagne fût-elle victorieuse ne vous propulse pas patronne de l’Assemblée.
D’autant plus que votre victoire fut étriquée, que vous n’avez pas gagné dans votre centre de vote, que vous ne faites pas l’unanimité dans votre camp et qu’il y a eu des précédents en l’espèce. Elle le sait mieux que quiconque.
Mimi s’y est vue trop tôt. C’est ce qui explique l’ampleur de sa déception. De tous les soumis au président Sall, elle restait celle qui le défendait le plus âprement, celle qui, toutes griffes dehors, égratignait et mordait à pleines dents les adversaires de son patron. Avez-vous entendu parmi les caciques, Amadou Ba, Mbaye Ndiaye ou encore Abdoulaye Daouda Diallo s’ériger en bouclier du président devant les attaques de Sonko, ou celles jadis de Idy ? Non. Elle seule, montait au front, portait le fer aux adversaires et de quelle façon. C’est cette posture qu’on lui connait, qui exacerbe le sentiment d’injustice qui l’habite, et qui anime aussi bon nombre de citoyens témoins de ses bagarres partisanes. Mais là encore, elle doit savoir qu’en politique, il n’y a point de reconnaissance. Si elle en voulait, elle devrait s’acheter un chien comme dirait l’ancien Premier ministre britannique John Major.
Mimi en a eu marre de se soumettre et de se taire. Visiblement, elle s’est dit qu’elle n’attendrait plus la grâce de son boss. Elle s’est révoltée bruyamment ce jour dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Et revoilà la parabole du jeune garçon avec le couteau qui guette le président :
« Ce jeune garçon qui a un couteau et qui l’essaie sur les fleurs, puis sur des morceaux de bois, puis sur des meubles et, finalement le brise sur une pierre ». Mimi pourrait être sa pierre, comme jadis il fut la pierre de Wade.
L’Assemblée nationale
Le fiasco des législatives avec la perte de plus de 40 députés a ébranlé la coalition BBY. Une défaite de telle ampleur, conduit fatalement à des bouleversements dans la coalition vaincue. Exit un parlement à ses pieds avec une cohérence et une efficacité gouvernementales toute acquises. Avec cette majorité ténue, la délibération et le contrôle parlementaires seront de plus en plus convoqués dans l’hémicycle. A ce nouveau jeu, Mimi ne faisait pas l’affaire. Il faut d’autres acteurs.
L’opposition, s’est illustrée de façon calamiteuse en ce jour d’élection. Obstruction, bagarres, furent les armes qu’elle décida d’utiliser. On regretta presque la tribune qu’on leur a offerte, vu l’usage qu’elle en faisait. N’ayant pas pu transcender ses divergences, elle offrit à BBY une victoire facile. A posteriori, le couac Mimi aurait pu jouer en sa faveur, si elle avait présenté un seul candidat et joué le jeu à la régulière. Au lieu de cela, elle a laissé quelques têtes brûlées, grisées par on ne sait trop quoi, avoir des prétentions hors normes. Le tropisme du compromis est le rapport de force. Il eût fallu que le Pastef imposât ce rapport de force à ses partenaires de la coalition Yewwi–Walu, comme l’APR le fit à ses alliés de BBY, et désignât le candidat de la coalition. C’est en cela qu’elle aurait eu une chance, une mince chance de s’imposer.
Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique.
Notes
P. Vergniaud: Avocat, homme politique français;
“Quelle honte de vivre sous le caprice d’un seul homme”
F. Chateaubriand, Ecrivain, Homme politique
It ain’t over till it’s over : « Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini » Yogui Berra, joueur américain de Base Ball
par Nioxor Tine
UNE DÉMOCRATIE DYSFONCTIONNELLE
L’enrôlement de jeunes loups connus pour leur fanatisme dans la défense systématique du pouvoir apériste ne réussira pas à juguler la défiance envers la gouvernance autocratique d’un président prêt à tout pour une troisième candidature
On savait que l’état de santé déjà précaire de notre démocratie s’était sérieusement aggravé depuis 2012. C’est seulement grâce à nos anciennes traditions d’ouverture et à la solidité de nos ressorts démocratiques, que le funeste projet d’installation d’une autocratie pétrolière n’a pas encore abouti.
Les évènements de la semaine dernière, censés être des moments forts dans l’agenda républicain, viennent confirmer, que notre démocratie, tant chantée, est devenue dysfonctionnelle.
Le premier argument en faveur de cette thèse est cette obsession hégémonique avec une instrumentalisation sans précédent de l’appareil d’Etat à des fins diverses :
clientélistes (multiplication de projets, surtout somptuaires, bourses de sécurité familiale…)
et répressives (neutralisation d’adversaires politiques, arme fiscale…)
De plus, on a noté un essor sans précédent des fraudes électorales de seconde génération, en amont du jour de vote, allant du tripatouillage de l’état civil, à l’inscription massive de militants de la mouvance présidentielle dans le fichier électoral, au transfert d’électeurs, en passant par l’invalidation arbitraire des listes de candidatures de l’opposition ...
C’est grâce à tous ces procédés que le camp de la majorité a pu organiser la réélection frauduleuse de son candidat, lors de la présidentielle de février 2019, d’autant plus facilement, que le président sortant bénéficie toujours, dans ces cas-là de la prime au sortant et de la bienveillance de larges secteurs de la classe politique intéressés par le partage de prébendes et de strapontins.
Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sociales fâcheuses, une atmosphère sociopolitique délétère s’est installée, contribuant à l’accentuation de la défiance contre la gouvernance calamiteuse du régime de Benno Bokk Yakaar.
C’est le moment choisi par les officines obscures du pouvoir apériste pour tenter, au moyen d’une cabale mal ficelée, de « briser les ailes » d’un homme politique, en pleine ascension et qui avait été la révélation de la présidentielle de 2019.
Mal leur en a pris, car tous les observateurs politiques s’accordent pour acter le début de la phase de déclin de la coalition présidentielle, à partir des émeutes de février – mars 2021, qui même si elles avaient un soubassement socio-économique, ont été enclenchées par l’affaire Sweet Beauty. Elles seront suivies des déconvenues électorales de la majorité aussi bien aux élections locales qu’à celles législatives de cette année.
Un autre élément explicatif de la déliquescence de notre système démocratique se trouve dans cette incapacité de nos gouvernants mais aussi de certains opposants de tirer les bonnes leçons des moments de crise ou des résultats électoraux pour entamer une nouvelle étape de renouveau démocratique.
C’est ainsi que l’installation des députés de la quatorzième législature a été chaotique, surtout à cause de la conception désuète que Benno Bokk Yakaar continue d’avoir de la démocratie et de ses rapports avec la classe politique et qui s’est cristallisée par des manœuvres de bas étage du clan présidentiel, provoquant l’ire des nouveaux députés de Yewwi.
Résultats de courses : c’est à l’ombre des baïonnettes et avec la complicité de la gendarmerie que le peuple sénégalais a assisté, en direct à un hold-up électoral au Parlement, faisant d’un ami de la famille présidentielle, le président de la deuxième institution du pays.
En effet, l’élection du président de l’Assemblée Nationale a combiné un chantage moral, contraignant tous les députés de la majorité à s’engager, par écrit, à voter pour le candidat désigné par le tout puissant Manitou et l’utilisation frauduleuse de la procuration de Mme Aminata Touré. D’ailleurs, un minimum d’éthique républicaine aurait dû dissuader tout démocrate sincère de participer à cette mascarade.
Concernant le remaniement du 17 septembre 2022, il semble être intervenu, avec plusieurs mois de retard, pour espérer résorber la grave crise économique et sociopolitique, qui sévit dans notre pays, ces dernières années.
Sous ce rapport, il s’inscrit dans cette tradition d’attentisme devenue paradoxalement emblématique de la gestion du chef de l’Etat, même s’il a annoncé, lors de la suppression du poste de Premier ministre, son option pour le fast-track. Si le président Macky Sall est devenu lent à la détente, lui qui avait pourtant la réputation d’être expéditif, comme le prouve sa propension à user des procédures d’urgence, c’est que sa marge de manœuvre ne fait que se rétrécir.
En général, les remaniements ministériels relèvent essentiellement d’un désir de respecter la tradition républicaine, mais ils permettent parfois d’apporter des correctifs et d’impulser une nouvelle dynamique pour la majorité en place, après la survenue d’évènements politiques majeurs comme une crise politique grave ou une consultation électorale importante.
Malheureusement, l’attelage gouvernemental lourd et disproportionné, qui vient d’être échafaudé, même s’il comporte quelques personnalités honnêtes, brillantes et désireuses de servir la communauté nationale, ne pourra sortir notre pays de l’ornière.
En l’absence de vision humaniste et progressiste, il ne sert à rien de ne s’en remettre qu’aux seules vertus de l’expertise personnelle, aussi pointue soit-elle, surtout si l’Exécutif gouvernemental est instrumentalisé et mis au service d’intérêts égoïstes et / ou antinationaux, comme cela est clairement ressorti de l’installation de la quatorzième législature.
L’enrôlement de jeunes loups connus pour leur fanatisme dans la défense systématique – dans la presse et les réseaux sociaux - des dérives du pouvoir apériste ne réussira pas à juguler la défiance exponentielle envers la gouvernance autocratique d’un président prêt à tout pour décrocher un troisième mandat illusoire.
La seule issue est de tirer profit de l’équilibre des forces au niveau du Parlement, résultat des dernières élections législatives, pour engager des concertations nationales, en vue d’engranger des progrès dans la satisfaction de la demande sociale, une refondation institutionnelle réelle, l’approfondissement de la démocratie et une souveraineté économique véritable.