KEEMTAAN GI – ERRANCES
Il roulera, il roulera enfin. Il roulera, on vous dit. Lundi, après une gueule de bois d’un week-end bien arrosé, il roulera. Le Chef veut nous en mettre plein la vue à nous crever les yeux à nous autres nègres qui n’avons jamais vu un Ter. C’est un génie ! Vous avez entendu l’autre jour ces messieurs et dames lors du Conseil Présidentiel sur le pétrole et le gaz ? Il les invitait à un échange prospectif d’idées, ils se sont tous mis à le parer de vertus. Aux yeux de ces flagorneurs, il est le plus beau, le plus intelligent en plus d’être un visionnaire. Des désastres, ces messieurs et dames. Aucune idée constructive si ce n’est de débiter des âneries. Ce lundi, vous les verrez dans leur euphorique béatitude nous dessiner un Sénégal enfin entré dans le train de l’Histoire. Pendant qu’il procédera à la seconde inauguration de son projet, dans quelques coins du pays, des personnes broient du noir. Elles avaient un coin où vivre. Elles y sont nées, leurs parents y ont vécu durant plus d’un demi-siècle et voilà qu’on leur demande de laisser leurs propriétés pour un projet d’envergure sans pour autant leur offrir un toit. Des familles nombreuses aujourd’hui séparées, disloquées ou vivant dans une extrême précarité. Ce sont des impactés dont certains survivent et vivotent au quotidien. Les sous qu’on leur promettait, plutôt que de les enrichir, les ont mis dans un dénuement total. Ils vivent dispersés, la grande cellule familiale éclatée. De tout cela, personne ne parle. La vedette, c’est le gigantesque cheval de fer qui sera inauguré dans un contexte de paupérisation généralisée, de flambée de prix, de grands détournements de deniers publics, de chasse aux homos etc. Mais de tout cela, le Chef s’est crevé les yeux comme Œdipe pour ne pas voir l’immonde dénuement de ses compatriotes. Oui, décidément, Noël n’est plus ce qu’elle était… KACCOOR BI
PASSATION DE SERVICE, SERIGNE BASSIROU GUÈYE A QUITTÉ SON POSTE
Le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, a fait ses adieux hier à ses anciens collaborateurs. Ce fut un moment de grande émotion où les mots ont eu tout leur sens. Entouré des différents substituts parmi lesquels Malick Sow, Aly Ciré Ndiaye pour ne citer que ceux-là, Serigne Bassirou Guèye a profité de l'occasion qui lui était offerte pour les remercier de leur collaboration qui lui a été plus qu'utile. D'un ton taquin, comme à son habitude, il a dit à ses anciens collaborateurs qu'un "procureur de la République qui a fait 8 ans de service doit céder la place". Serigne Bassirou Gueye en a profité pour, a-t-il dit, se rattraper car c'est "un moment d'expression de gratitudes et de vis remerciements". En s’adressant à son successeur, Amady Diouf, il lui a prédit que « tout ira pour le mieux, pour le meilleur ». « C’est avec beaucoup de satisfaction que je lui souhaite beaucoup de chance et une santé parfaite. Il comblera mes erreurs », a dit à propos de son successeur Serigne Bass. Selon lui, la légitimité administrative ne suffit plus pour commander des services. Pour cause, a-t-il expliqué, les forces qui sont en face « se forment davantage et elles ne nous céderont rien du tout ». « Être autorité administrative ne suffit pas. Il faut cultiver la compétence. Cultivez la compétence et restez propres », a-t-il lancé à ses collègues magistrats.
PASSATION DE SERVICE (BIS)
Restons toujours à la passation de service pour dire que les substituts qui se sont succédé au micro ont exprimé leur regret de voir leur ancien patron partir mais aussi leur joie pour la promotion de leur collègue avec qui ils ont partagé le parquet de Dakar durant les cinq ou six dernières années. Même le bâtonnier Me Pape Leyti Ndiaye a loué les qualités humaines et professionnelles de l'ancien procureur de la République. Selon le Président de l'Ums (Union des magistrats du Sénégal), Ousmane Chimère Diouf, Serigne Bassirou Gueye s'en va mais son successeur Hamady Diouf a les mêmes qualités que lui et il est aussi bon que lui. Pour sa part Amady Diouf, le nouveau procureur, a remercié son prédécesseur pour le travail abattu et dit compter sur ses collaborateurs pour relever le défi qui semble immense.
DISTINCTIONS LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'AGETIP FAIT CHEVALIER DANS L'ORDRE NATIONAL DU LION
Le travail titanesque abattu par El Hadj Malick Gaye, le Directeur Général de l’AGETIP, au service des populations du Sénégal, a encore été récompensé. En effet, El Hadj Malick Gaye a été promu Chevalier dans l'Ordre national du Lion, ce jeudi. La cérémonie de remise de décoration a été présidée par Oumar Guèye, le ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, qui a chaleureusement félicité El Hadj Malick Gaye qu’il a donné en exemple aux générations futures. Naturellement, cette décoration va tout droit au cœur du DG de l’AGETIP qui voit ainsi son travail reconnu et apprécié par les plus hautes autorités à la tête desquelles le Président Macky Sall qu'il a tenu à remercier pour la confiance qu’il lui manifeste. Il a accueilli sa distinction avec fierté et humilité car, pour lui, le travail est un sacerdoce. Cette distinction est d'autant plus méritée qu'il est quasi impossible de sillonner le pays sans voir une réalisation de AGETIP. De la structuration physique de nos territoires, à la lutte contre la pauvreté, la construction d'hôpitaux, la lutte contre l'érosion maritime, en passant par des aménagements de nouvelles villes, la liste est loin d’être exhaustive, El Hadj Malick Gaye a fini de marquer de son empreinte le développement du Sénégal. Il a mérité de la Nation et celle-ci lui a été reconnaissante.
MALVERSATIONS AU TRÉSOR LES DEUX INSPECTEURS SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Selon les informations de Libération online, le juge du 8ème cabinet a placé hier sous mandat de dépôt Abdoul Aziz Diop (percepteur de Mbacké de 2015 à avril 2021) et Mouhamed Ndiaye (percepteur de Saint-Louis de 2020 à avril 2021). Ils sont visés pour détournement de deniers publics, faux, usage de faux et blanchiment de capitaux. Dans cette affaire, Abdoul Aziz Diop est visé pour 2.459.435.371 Fcfa alors que Mohamed Ndiaye est suspecté d’avoir soustrait 2.225.800.565 Fcfa. En tout, les deux inspecteurs du Trésor sont suspectés d’avoir « pris» 4,6 milliards Fcfa des caisses du Trésor.
LES DEUX INSPECTEURS DU TRÉSOR MEMBRES DE PASTEF, LE PARTI DE SONKO DÉMENT
Restons avec cette affaire de détournement de deniers publics. Hier, les réseaux sociaux informaient que les deux inspecteurs du Trésor, Abdoul Aziz Diop et Mouhamed Ndiaye, sont membres du Secrétariat exécutif de PASTEF. Cette information est totalement fausse puisqu’elle a été démentie par Ousseynou Ly, conseiller en communication de PASTEF. « Cette information, c’est de l’intox pur, une volonté de nuire à l’endroit de notre parti politique. Les deux inspecteurs du Trésor ne sont pas membres de PASTEF. D’ailleurs, on parle d’une appartenance au Secrétariat exécutif de PASTEF. Seulement c’est aberrant parce que PASTEF n’a pas de Secrétariat exécutif, mais un Comité de pilotage (COPIL) a souligné Ousseynou Ly joint au téléphone par le Témoin.
ESCROQUERIE FONCIÈRE LE FILS DE KHALIFA SALL CONDAMNÉ À...
Ismaïla Sall, fils de Khalifa Sall, a échappé à la prison. Il a été condamné hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar à six mois de prison assorti de sursis et un versement de 20 millions de francs de dommages et intérêts ! Ismaila Sall, fils de l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, était poursuivi pour "escroquerie et abus de confiance" portant sur près de 60 millions F Cfa au préjudice d’un Espagnol du nom de Agatino Pellizzeri. Le tribunal a relaxé Ibrahima Abdoulaye Pam du délit de complicité. A la barre, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. « J’ai connu Agatino par le biais de Ibrahima Abdoulaye Pam. Je n’ai jamais reçu 60 millions Fcfa de Agatino. Il m’a remis de l’argent à des époques et des périodes différentes d’un montant de 16,2 millions Fcfa pour la construction d’une usine de café et pour l’acquisition de terrains pour le compte de sa Société Dakar Sarabi », s'est défendu M. Sall.
LUTTE LE «PAY PER VIEW» PERD LA VUE
Il s’agit de l’une des dernières innovations dans le paysage de la lutte sénégalaise. La plateforme de visionnage de la lutte apparait comme une innovation de taille ayant pris le pas sur les retransmissions télévisées. Si le public sénégalais ne l’a pas encore totalement adoptée, la diaspora par contre, en a fait un excellent panel pour suivre les affiches de l’arène sénégalaise, résolvant les grandes difficultés rencontrées par les émigrés sénégalais. Seulement, ce bout de tunnel semble s’assombrir au vu des problèmes rencontrés par nos compatriotes établis à l’étranger pour suivre les dernières affiches de l’arène sénégalaise. La dernière en date, celle ayant opposé Tapha Tine à Boy Niang, a fini de révéler les carences de la plateforme. En effet, si l’abonnement ne cause aucun problème, suivre le combat ne l’a pas été pour nos compatriotes vivant en Italie surtout. Le premier couac était d’accéder à la plateforme « lamb diaspora » après achat des codes d’accès. Les numéros affichés sur la plateforme pour régler les défauts de connexion ont été injoignables ; et cela, pendant trois jours ! Quant à la plateforme de SEN AFFICHE, les usagers se plaignent de leur incapacité à suivre les combats sur leur télévision. S’ils peuvent s’inscrire avec leur télévision, ils ne peuvent, par contre, suivre les affiches avec qu’avec leur téléphone. Une situation ayant causé de nombreuses crispations vu que beaucoup avaient acheté ces codes pour pouvoir regarder les combats en famille.
DES JOURNALISTES COMMUNAUTAIRES OUTILLES AU TRAITEMENT DE L'INFORMATION EN PERIODE ELECTORALE
Une cinquantaine reporters et agents des radios communautaires de l’arrondissement de Thiénaba, dans la région de Thiès, ont bouclé mercredi une formation de deux jours, dédiée au traitement de l’information en période électorale.
Thiès, 23 déc (APS) - Une cinquantaine reporters et agents des radios communautaires de l’arrondissement de Thiénaba, dans la région de Thiès, ont bouclé mercredi une formation de deux jours, dédiée au traitement de l’information en période électorale.
Initié par l’Association rurale de lutte contre le sida (ARLS), ce séminaire qui s’était tenu à la maison des jeunes de la Francophonie, avait comme formatrice la journaliste Diatou Cissé, ancienne secrétaire générale du Synpics.
Il s’inscrit dans le programme Suqqali Jigeen de l’ARLS, financé par l’USAID pour l’autonomisation des femmes et le leadership féminin en zone rurale.
En plus des femmes reporters, il y avait des hommes membres du personnel de la radio communautaire Gindiku FM, basée à Thiénaba et des agents de chaînes YouTube de la contrée.
Pendant deux jours, ils se sont penchés sur le thème du ’’traitement de l’information en période électorale’’.
La formation a permis de revisiter les fondements du journalisme, à savoir la neutralité, l’objectivité, l’exactitude, a dit Diatou Cissé.
Ces paramètres qui doivent régir la profession tous les jours, ’’prennent une dimension supérieure’’ en période électorale, ’’au vu des passions (et) des enjeux’’, a-t-elle fait valoir.
Les ’’étapes cruciales’’ du processus, allant de la précampagne à la proclamation des résultats, en passant par la campagne et au jour du vote, ont aussi fait l’objet d’une définition lors de cette session clôturée par le sous-préfet de Thiénaba Ndiack Sarr, a rapporté Diatou Cissé.
Il s’agissait, ce faisant, de spécifier le rôle du journaliste en termes d’information, de sensibilisation et de contribution pour un processus apaisé.
Le vécu de ces femmes reporters formées sur le tas, a été mis à contribution, en passant en revue leurs anecdotes de couverture de campagnes électorales précédentes.
La position des reporters inscrits sur les listes électorales a été aussi abordée.
Selon Youssoupha Ndiaye, responsable du suivi évaluation de l’ARLS, le processus d’accompagnement des femmes reporters avait démarré depuis le début du processus électoral, avec l’inscription sur les listes.
KEEMTAAN GI - CES EPROUVES HOMOS
D’une affaire de grand banditisme financier avec des détournements de deniers publics au sein de nos sociétés nationales ou de notre Administration, on passe vite à un problème d’identité sexuelle. On oublie la misère des retraités qui peinent à percevoir leurs maigres pensions ou de ces pauvres gens dont les bourses familiales ne tombent plus, la boite qui devait procéder à leur paiement étant à l’agonie. Et face à une situation grosse de dangers, on veut mener à la potence — ou livrer à la vindicte populaire — des individus auxquels la nature a fait prendre une autre orientation sexuelle que ne voudrait pas la bienpensance religieuse. Cet hallali sur les LGBT va pourrir, à coup sûr, l’atmosphère dans un pays marqué par des détournements de deniers publics et la cherté de la vie. Bon, calmez-vous ! Je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs. Cela, tout le monde le sait de Kaccoor qui ne sait pas se retenir devant les belles lianes aux seins fermes ou nos driankés bien en chair. Surtout si elles sont callipyges ! D’ailleurs, si ce n’est me mettre un jour quatre mètres sous terre, les mecs ne me sont d’aucune utilité au royaume des vivants. Surtout que je ne pense pas être en conformité avec la pratique religieuse pour devoir être entouré de Houris dans l’autre monde. Il fallait que cela soit clair sur ce point. Des féministes enragées nous avaient promis l’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol. Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dans la presse. Des viols qui continuent d’alimenter les pages des faits divers de nos périodiques. Un malade, on le soigne et c’est valable pour les homos. Voir les femmes avec tout ce qu’elles ont de bon et qui peut nous rendre fous et préférer les mecs, il faut être malade pour ça ! Ce n’est pas en corsant l’arsenal juridique qui existe que ces malades changeront d’orientation sexuelle par un coup de baguette (ou de braguette !) magique de peur de mourir en prison. Ils continueront de jouer avec la société. Ces déviants ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à des thérapeutes. Ne pas légaliser, oui. Mais ne leur rendons pas la vie plus pénible. La loi est déjà assez dure pour ces bannis ! KACCOOR BI
CÉRÉMONIE DE DÉCORATIONS DES RÉCIPIENDAIRES ENTRE FIERTÉ ET…DÉCEPTION
Le 15 décembre dernier, le chef de l’Etat Macky Sall a présidé au Centre international Abdou Diouf de Diamniadio une cérémonie de remise de décorations dans différents ordres nationaux. Comme chaque année, en effet, des citoyens sénégalais ayant rendu de bons et loyaux services à la Nation sont distingués par le président de la République. Il est vrai que cette cérémonie de distinction constitue un moment de fierté légitime et de grand bonheur pour tous les récipiendaires. Malheureusement, au sortir de cette cérémonie, certains vieux dignitaires titubant sous le poids de l’âge n’ont pas pu cacher leur déception. Un ancien officier d’un corps paramilitaire explique les raisons de sa colère : « D’abord, des retraités comme moi se sont débrouillés avec leurs propres moyens pour aller jusqu’à Diamniadio. Convoqués à 13 h, nous sommes restés jusqu’à 15h pour attendre le président de la République pour une réception qui a duré jusqu’à 20h. Comme manger, les organisateurs nous ont donné un petit croissant sec et un gobelet d’eau. L’attente a été longue et très dure au point qu’un grand dignitaire très connu dans le milieu du sport a piqué un petit malaise » raconte notre interlocuteur. Avant d’ajouter : « Dieu sait que beaucoup d’entre nous auraient aimé rentrer avec une petite enveloppe financière offerte par le chef de l’Etat. Mais rien de tout cela ! Car, nous sommes retournés à la maison les mains vides. Or, la médaille bien que honorifique et symbolique, ne peut rien nous rapporter ! » se désole notre récipiendaire financièrement fauché au lendemain de sa décoration dans l'Ordre National du Lion. Fier d’avoir été décoré, certes, mais accablé par le coût de la vie, notre patriarche suggère au président Macky Sall que, à l’avenir, ne serait-ce que pour les vieux serviteurs de l’Etat survivant avec des pensions que La Poste n’arrive même plus à payer, ces décorations soient accompagnées par une récompense financière. Ne serait-ce que pour compenser les frais de déplacement et de transport.
TRAIN EXPRESS REGIONAL MACKY SALL SALUE « LE TRAVAIL REMARQUABLE » DE SA RÉALISATION
Le président de la République a loué, mercredi, à Dakar, le ‘’travail remarquable’’ fait par les entreprises qui ont pris part à la construction du Train express régional (TER) dont l’‘’exploitation commerciale’’ va démarrer lundi prochain. Concernant ‘’la mise en exploitation commerciale du Train express régional, le lundi 27 décembre 2021, le chef de l’Etat magnifie le travail remarquable accompli par toutes les parties prenantes nationales et internationales’’, nous apprend le communiqué du Conseil des ministres. ‘’Le TER est une révolution en matière de système de transport collectif moins polluant’’, rapporte le ministre Oumar Guèye, citant Macky Sall. Le chef de l’Etat a adressé ses félicitations au ministre des Finances et du Budget, à ses collègues chargés de l’Economie, du Plan et de la Coopération, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, pour leur contribution à la réalisation de ce moyen de transport. Le directeur général de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée des grands travaux de l’Etat et des investissements, a également reçu les félicitations de Macky Sall. ‘’Le chef de l’Etat demande au gouvernement de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers’’, liton dans le communiqué du Conseil des ministres. La construction du Train express régional a démarré 2017. Ce moyen de transport va faire la navette entre la nouvelle ville de Diamniadio et Dakar, soit une trentaine de kilomètres. Dans un deuxième temps, le TER va rouler entre Dakar et l’aéroport international Blaise-Diagne, situé à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Le coût du TER est l’objet d’une vive polémique, Macky Sall étant souvent critiqué par l’opposition et une partie de la société civile pour ce moyen de transport dont elles jugent le coût très élevé. L’inauguration du Train express régional a été plusieurs fois reportée.
SITE DES MECANICIENS DE DIAMNADIO LE CHEF DE L’ETAT RÉCLAME L’ACCÉLÉRATION DES TRAVAUX D’AMÉNAGEMENT
Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, en Conseil des ministres, d’accélérer les travaux d’aménagement du site prévu pour les mécaniciens à Diamniadio. ‘’Le président de la République a insisté sur (…) l’accélération des travaux d’aménagement du site de recasement des mécaniciens, à Diamniadio’’, écrit le ministre, porte-parole du gouvernement. Macky Sall veut aussi que le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, et son collègue chargé de l’Emploi s’attèlent à la préparation des ‘’concertations’’ prévues entre le gouvernement et les regroupements d’artisans, de mécaniciens et d’autres acteurs de l’automobile. Il a dit aux ministres concernés de ‘’proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’accompagnement des artisans et des mécaniciens’’.
DIPLOMATIE L’AMBASSADEUR MANSOUR ELIMANE KANE CHARGÉ COMME UNE MULE !
Outre son poste d’ambassadeur du Sénégal aux EtatsUnis d’Amérique, Mansour Elimane Kane va désormais gérer le Suriname, le Mexique, le Costa Rica, le Nicaragua, le Panama et le Guyana ! L’ancien ministre des Infrastructures a ainsi un portefeuille diplomatique qui pourrait être unique au niveau de la diplomatie sénégalaise. Il est vrai qu’aussi que les mesures prises par le chef de l’Etat sont d’une rationalité indéniable puisque ouvrir des chancelleries dans tous les pays où est accrédité Mansour Elimane Kane aurait créé des dépenses inutiles et difficilement supportables pour les caisses de l’Etat. On ne dira pas qu’il n’y a pas de Sénégalais dans ces pays d’Amérique, mais c’est sûr qu’il n’y a pas un nombre important qui pourrait pousser à l’ouverture d’une ambassade dans ces pays. Il est à peu près tout aussi sûr que même les « diplomates » que sont les militants de l’APR n’auraient pas accepté d’aller y servir !
AUTRES MESURES INDIVIDUELLES
Monsieur Aboubacar SARR, Docteur en Sciences islamiques, précédemment Consul général de la République du Sénégal à Djeddah, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Abdel Fatah Al Sisi, Président de la République Arabe d’Egypte. Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat. Monsieur Pape Songue DIOP, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds d’Entretien routier Autonome (FERA, en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Yaya Abdoul Kane, est nommé Directeur général de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat.
MOTS DE L’ANNEE 2021 «VACCINS» DANS LE MONDE ET « PAIX » AU SÉNÉGAL
Nous amusant en cette fin d’année à chercher à savoir le mot le plus usité à travers le monde et au Sénégal, nous avons pris contact avec le Pr Khadiyatoulah Fall, enseignant à l'Université du Québec à Chicoutimi pour nous décortiquer la problématique. Selon le prof Fall, la crise sanitaire a été le thème discursif dominant dans le monde durant l’année 2021. Il n’est pas étonnant, de son point de vue, que les mots qui décrivent, analysent ce champ notionnel aient été les plus fréquents et qu’ils aient été au cœur des débats scientifiques, politiques, économiques, sociaux et culturels. Les résultats des fouilles lexicales qu’il a effectuées rejoignent les constats de plusieurs linguistes et principalement des dictionnaires dont le Dictionnaire Merriam Webster et le Dictionnaire Oxford. Le mot se détache comme celui qui a été le plus utilisé. Il a été mis en discours à partir de plusieurs programmes de sens, plusieurs registres argumentatifs : le progrès médical ou technologique ; l’espoir de sortie de la pandémie ; l’adhésion ou le refus du vaccin ; sa disponibilité ou sa pénurie ; la campagne vaccinale et la priorisation des tranches d’âge ; la solidarité vaccinale ; l’apartheid vaccinal ; la diplomatie sanitaire ; le nombre de doses ; la fatigue vaccinale ; la sécurité et le contrôle avec le passeport vaccinal ou les tests d’entrée et de sortie ; l’efficacité face aux variants dont le dernier avatar est OMICRON. Pour le Sénégal, le Pr Fall retient aussi le mot mais il ajoute celui de . Ce dernier mot devient, selon lui, un terme structurant du débat politique, social, religieux actuel dans notre pays. On voit ainsi à travers ces référents sociaux, linguistiques et discursifs ce qu’a été le Sénégal de 2021: une société fragilisée par le virus mais également fragilisée dans sa stabilité sociale qui a été malmenée par une violence des mots et des comportements qu’on ne lui connaissait pas. Pour le professeur Fall, un mot est à surveiller pour l’avenir, surtout dans les sociétés occidentales : celui de télétravail. Le télétravail, ce mode de vie avec ses avantages et ses inconvénients sera au cœur des débats de société. Et c’est un débat qui finira aussi par interpeler nos sociétés africaines qui ne peuvent totalement ignorer le virage virtuel. Il a aussi ajouté la diplomatie sanitaire.
PANNEAUX PUBLICITAIRES LA DSCOS ATTAQUE L’AXE DU BOULEVARD CANAL IV AU ROND-POINT TIVAOUNE PEULH
Les propriétaires de panneaux publicitaires sur l’axe du Boulevard Canal IV au Rond-point Tivaoune Peulh sont avertis. La Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS) va démolir tous les panneaux publicitaires de cet axe. Malgré les récriminations des publicistes, la DSCOS continue son travail qui entre dans « le cadre de l’exécution des travaux d’aménagement paysager entrepris pour l’amélioration de la fluidité de la circulation et du cadre de vie des populations conformément aux directives du chef de l’Etat, relatives à la lutte contre la pollution visuelle et à l’encadrement de la voie publique ». La DSCOS, avec le soutien de l’AGEROUTE, compte poursuivre la libération, de part et d’autre, des emprises de la VDN sur l’axe routier du Boulevard Canal IV au Rond-point Tivaoune Peulh. Les publicistes peuvent sortir leurs mouchoirs pour essuyer leurs larmes, puisque le patron de la DSCOS le colonel Papa Saboury Ndiaye et ses hommes ne vont pas reculer.
KEEMTAAN GI - TONG TONG APERISTE
Les voleurs ne sont apparemment pas de l’autre côté seulement. D’ailleurs, un seul parmi eux et quelques-uns de ses amis ont payé pour leurs soi-disant rapines. Les autres s’étant déculottés et réfugiés derrière le Chef alors obnubilé par un second mandat il avait mis leurs dossiers sous son coude ! La gestion sobre qu’il voulait instaurer en pratique de gouvernance s’est justement dépouillée de toute sa substance du fait ce désir obsessionnel d’un second mandat. Et peut-être même un troisième, qui sait ? Le procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite qui voulait envoyer au gnouf les 24 autres voleurs figurant sur la sa liste a été limogé en pleine audience ! Il n’avait pas compris que la seule chose qu’on lui demandait, c’était d’envoyer à Rebeuss le fils du prédécesseur du Chef. La première gendarme contre la corruption, qui voulait poursuivre les voleurs de sa République, a été vite renvoyée à ses fourneaux. On lui demandait de jouer à la figurante, elle a voulu le premier rôle. Le scénariste l’a tout simplement rayée du synopsis. Celle qui a remplacé la malheureuse s’accommode de son rôle de figurante. D’ailleurs, on ne l’entend que pour réciter une vieille chanson consistant à rappeler à l’ordre ces messieurs et dames qui trainent les pieds pour la déclaration de leur juteux patrimoine. Plutôt donc qu’une gestion sobre et vertueuse, on assiste à un pillage en règle des maigres ressources du pays ! La Poste est déjà déclarée morte cliniquement. C’est par elle que le Chef payait les bourses électorales. Pardon, familiales. La source s’est vite tarie. Le pauvre Directeur se démène comme un diable pour accuser ses prédécesseurs. Ce qui n’est pas faux mais ne suffit pas comme explication. C’est une des plus vieilles pratiques au Sénégal où les entreprises publiques servent de vaches à lait au parti au pouvoir. Il faut bien faire vivre sa clientèle politique. C’est le frère, l’ami et le cousin qui sont les premiers à être servis. C’est l’expression de notre si vieille Teranga. Il y a également la Lonase où des messieurs et dames se sont grassement servis. C’est également une vieille pratique de la gouvernance électorale. Même au Trésor, le cannibalisme politique s’est invité. Allez, circulez, le tong- tong se poursuit ! KACCOOR BI
REVENUS DU GAZ ET DU PETROLE MACKY SALL AVERTIT LES AGENTS DE L’ETAT ET LES SYNDICALISTES
Ce n’est pas parce qu’une manne annuelle de 700 milliards de frs de recettes est attendue de l’exploitation du pétrole et du gaz que les agents de l’Etat et les syndicalistes devront avoir des rêves de farniente. Du genre doublement des salaires et multiplication des plateformes revendicatives. En tout cas hier, à Diamnadio, lors du conseil présidentiel sur les hydrocarbures le président Sall a indiqué aux agents de l’Etat qu’aucun salaire ne sera augmenté avec l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. «Ce n’est pas parce que l’on va commencer l’exploitation du pétrole et du gaz que chacun va demander le doublement de son salaire. Des syndicats vont déposer des préavis. Ce n’est pas du tout ce qui est prévu. Il faut bien le comprendre. Ces ressources, d’abord, ne nous appartiennent pas seuls, mais l’impact que l’on en tirera va améliorer le profil économique du pays, mais ça ne sera pas certainement pas pour aller acheter des équipes de football ailleurs ou pour distribuer de l’argent comme ça et augmenter des revenus des travailleurs. Il faudrait bien mettre ça dans la tête des gens’’, a déclaré le chef de l’État. Ces ressources qui seront tirées, promet-il, vont accompagner les secteurs productifs. « L’impact qu’on en tirera va améliorer le profil économique du pays. Il servira à accompagner les secteurs productifs comme l’agriculture, l’élevage, l’éducation, la santé… » a-t-il clairement indiqué. Selon le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, un fonds intergénérationnel est prévu et une loi en cours d’élaboration l’a pris en compte. ‘’ La loi suggère la répartition de ces revenus sur trois destinations majeures pour ces fonds. Un maximum de 90 % des recettes projetées, chaque année, va abonder la loi de finance. Un minimum de 10 % sera destiné au fonds intergénérationnel’’, renseigne le ministre des Finances. Et même pas 10 % pour les militants de l’APR/Benno ?
CAN 2022 AU CAMEROUN LA SORTIE TRANCHÉE DE MACKY POUR LE MAINTIEN
Restons à Diamnadio pour dire qu’on n’y a pas seulement parlé d’hydrocarbures, mais aussi de football. N’écarquillez pas les yeux. Du foot était au menu du Conseil présidentiel. Et c’est notre confrère Mamadou Ibra Kane du Groupe Emedia, qui représentait le Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse du Sénégal (Cedeps), qui a interpellé le président de la République sur l’édition de la Can menacée par des velléités de report. « La CAN, si son organisation me revenait, je ne vois pas qu’est ce qui pourrait empêcher sa tenue ». C’est le futur président de l’Union africaine qui parlait ainsi. En tenant ces propos, le président de la République, Macky Sall, montre tout son soutien à la Confédération africaine de football (Caf), ainsi qu’au Cameroun, qui doit accueillir cette compétition. Depuis quelques temps, des rumeurs, orchestrées par des médias occidentaux, prédisent le report de cette compétition africaine, pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19. Mais pour le président Sall, rien ne pourrait justifie que la CAN ne puisse pas se tenir. Surtout qu’il compte sur cet événement pour détourner l’attention du peuple de l’augmentation des prix des denrées, des factures abusives de la Sen’Eau, des grèves des étudiants, de l’insécurité, des embouteillages cauchemardesques etc. !
TONG-TONG DES HYDROCARBURES BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL DÉNONCE LE PROCÉDÉ
Birahim Seck n’est pas d’accord sur la tenue du conseil présidentiel hier à Diamnadio sur les hydrocarbures. Parce que, selon le coordonnateur du Forum civil, « l’objectif de cette tribune du mardi n’était pas de discuter de ce qui appartient au peuple (les ressources naturelles) mais se résume en une messe de portage du discours de New York et du Sommet MSGBC Gas, Oil and Power 2021 au CICAD du Président de la République suppliant les pays occidentaux de préserver un financement des énergies fossiles alors que le citoyen sénégalais n’a aucune connaissance des bénéficiaires réels des dividendes qui seront récoltés sur la chaîne de valeur ». Il estime qu’une «une concertation réelle (Disso dëgg) sur les revenus des hydrocarbures devait être précédée par le partage du projet de texte pour recueillir les avis sur les sources de revenus (fiscaux : impôts et taxes et, non fiscaux : bonus, dividendes, redevances, primes etc.), sur la destination des fonds et sur la clé de répartition : caractéristiques d’une vraie démarche participative et inclusive. A l’instar de la rencontre de 2018, le Gouvernement a juste présenté sa vision des revenus dans un flou réel sur la chaîne de valeur des investissements ». Birahim Seck rappelle à ce propos que « déjà en 2019, l’Etat a consenti des dépenses fiscales de l’ordre de 38 milliards FCFA en admission temporaire, matériaux, fournitures, machines, équipements et véhicules destinés directement aux opérations, en suspension totale des droits et taxes à l’importation et à l’exportation, de la phase de recherche à 3 ans ou 7 ans ou jusqu’à 15 ans après le début de l’exploitation, sans compter les 19 milliards de perte de TVA sur les effets personnels importés pour le personnel expatrié employé durant les 6 mois suivant son établissement au Sénégal (pendant la phase de recherche). Un minimum de 57 milliards de FCFA de perte fiscale dans le secteur des hydrocarbures. Qu’en estil de 2020 et de 2021? ». « Nous espérons que des 700 milliards prévisionnels du Gouvernement sont déduites les pertes fiscales générées par les dépenses fiscales, les Conventions fiscales et les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) sans compter aussi la non maîtrise des coûts pétroliers (CostOil) par ceux qui pensent connaitre le secteur des hydrocarbures. Alors on défend les intérêts du peuple ou ceux d’actionnaires inconnus ? » a demandé Birahim Seck en conclusion. Excellents questionnements en effet !
SÉNÉGAL AU PAYS DES COMPLOTS MARABOUTIQUES PERMANENTS !
Jusque-là, la Guinée de Sékou Touré était connue comme étant le pays des complots et des faux complots permanents ! « Complot » : tel était le socle macabre sur lequel avait été bâtie la Guinée de Sékou Touré durant toute la vie du défunt « camarade-stratège » pour liquider ses adversaires politiques : complot des enseignants, complot des Peuls, complot des officiers ou complot « Kaman Diaby », complot Diallo Telli etc. Aujourd’hui, « Le Témoin » quotidien a tristement constaté que le Sénégal a renoué avec l’époque des complots maraboutiques permanents. Car, les multiples arrestations et autres mises en accusation contre les activistes et leaders politiques nous renvoient à la crise politique de 1962 entre le président Léopold Sédar Senghor et le chef du gouvernement Mamadou Dia. Près de 60 ans après cette crise, les langues commencent à se délier jusqu’à accuser des marabouts de l’époque d’avoir participé au complot ayant abouti à l’arrestation de Mamadou Dia. Selon certains historiens, le président du Conseil Mamadou Dia avait commis le crime d’avoir mis en programme national destiné à prêter des semences et des engrais aux pauvres paysans. Et le président Mamadou Dia avait mis également à la disposition de ces paysans des comptoirs commerciaux pour la commercialisation de leurs propres récoltes (arachides). Aux yeux de certains marabouts, ce programme de subvention de semences aux paysans n’avait pas sa raison d’être. Pour eux, c’était une façon pour Mamadou Dia de détourner les paysans et talibés paysans des champs maraboutiques où ils étaient taillables et corvéables à merci. Ce crime contre leurs intérêts dans la commercialisation de l’arachide — « Dia » avait mis en place des coopératives ! — avait poussé les marabouts à prêter leurs « chapelets » tranchants et concordants au président Senghor pour, avec aussi le soutien de la France dont les intérêts étaient menacés, conduire le chef du gouvernement Mamadou Dia à l’abattoir de Kédougou ou le Goulag tropical. Comme quoi, le Sénégal de 2021 vient d’être rattrapé par le passé des complots maraboutiques permanents !
25 AVENUE POMPIDOU QUAND YOUSSOU DIALLO ET SON BUREAU CLUB SÉNÉGAL EMERGENT DÉRANGENT
Au 25 Avenue Pompidou, Youssou Diallo, Président du Club Sénégal Emergent dérange gravement ses voisins. Nos antennes braquées sur l’immeuble abritant le siège de Club Sénégal Emergent dirigé par Youssou Diallo, par ailleurs Président du Conseil d’administration de la Sonacos, révèlent une colère montante des voisins. Le courroux de ces derniers, c’est que pratiquement chaque mois, des travaux sont effectués dans les locaux du Club Sénégal Emergent. Mais ce qui dérange les voisins, c’est que les travaux ne sont jamais réalisés du lundi au samedi, mais uniquement que les dimanches. Jour où presque tous les voisins sont calfeutrés dans leurs appartements. Les ouvriers préposés aux travaux font chaque fois un bruit infernal. Alors pourtant que c’est le jour du Seigneur ! Du moins, pour nos parents chrétiens. Interpellés, ils ne répondent qu’ils ne font que la besogne voulue par les occupants des lieux. Et d’envoyer balader le propriétaire ou le gérant qui a cherché à répercuter les récriminations des autres occupants de l’immeuble. En tout cas, Youssou Diallo — un homme très cool pourtant ! — a fini d’indisposer ses voisins par ses travaux qui n’en finissent pas au niveau du siège du Club.
TRAFIC DE VISA KIIFEU OBTIENT LA LIBERTÉ PROVISOIRE
L’activiste Landing Bessane Seck alias Kilifeu, membre du mouvement de contestation «Y’en a marre», inculpé pour corruption et tentative de trafic de migrants, a été remis en liberté, mardi, et placé sous contrôle judiciaire, après trois mois de détention provisoire. L’activiste et rappeur avait été arrêté le 15 septembre en même temps que le rappeur Simon Kouka. Ce dernier l’avait été sous l’accusation d’avoir loué son passeport français, et inculpé de «complicité d’usage de faux». Il avait obtenu la liberté provisoire le 16 novembre. Me Moussa Sarr, avocat de Kilifeu, s’est félicité mardi de la décision de mise en liberté provisoire de son client, et a affirmé vouloir « poursuivre le combat judiciaire jusqu’à ce qu’il soit totalement blanchi » dans cette affaire de trafic de visa. « C’est une décision conforme au droit. Kilifeu réunissait toutes les conditions exigées pour obtenir la liberté provisoire », a commenté Me Moussa Sarr. Selon lui, l’activiste « n’a commis aucune infraction au regard de la loi ». « Toutes les incriminations qui lui sont imputées par le parquet sont absurdes, c’està-dire n’ayant aucun rapport avec les prétendus faits qui lui sont reprochés », estime le conseil. À l’en croire, ces incriminations n’avaient pour objectif que de mettre son client dans les liens de la détention.